
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mardi 28 janvier 2025 au palais de Carthage, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, indique un communiqué présidentiel publié ce soir.
Cette rencontre a été l’occasion d’évaluer les résultats de la participation de la Tunisie à plusieurs conférences internationales, ainsi que les échanges bilatéraux récents.
Lors de cet entretien, le chef de l’État a souligné « les principes fondamentaux de la politique étrangère de la Tunisie, notamment l’indépendance des décisions nationales ». Il a réaffirmé « le soutien indéfectible de la Tunisie au peuple palestinien dans sa quête de recouvrement de l’ensemble de ses droits légitimes, ainsi que dans l’établissement de son État indépendant sur tout le territoire de la Palestine, avec Jérusalem comme capitale ».
Le président Saïed a également insisté sur l’importance de l’anticipation et de la vision stratégique dans un monde en constante évolution. « Les événements s’accélèrent, et l’humanité aspire à un ordre international plus juste, où l’égalité entre les nations ne se limite pas aux textes, mais se concrétise dans les faits », a-t-il déclaré.
Sur le plan intérieur, Kaïs Saïed a mis l’accent sur « le rôle crucial des Tunisiens à l’étranger ». Il a appelé à « développer de nouvelles approches pour améliorer les services à distance destinés à la diaspora et a salué les efforts de nombreux Tunisiens et Tunisiennes, particulièrement dans les secteurs de la santé et des transports ». Le président a également évoqué leurs initiatives pour investir dans des projets en Tunisie, exhortant les institutions publiques à lever tous les obstacles qui freinent leur contribution.
« Les compétences tunisiennes à travers le monde sont inestimables », a-t-il affirmé, ajoutant qu’elles participent non seulement à la relance économique du pays, mais renforcent également son rayonnement à l’international.
R.B.H
Rien sur les raisons pour lesquelles la Suisse ou le Danemark sont ce qu'ils sont, et les pays tribaux d'Afrique sont ce qu'ils sont. C'est pourtant là qu'il faut s'interroger!