
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, jeudi 25 avril 2024, la présidente de la Commission nationale de la conciliation pénale, Mechket Slama, pour discuter du travail de ladite commission, notamment, après la dernière réunion du Conseil de sécurité nationale.
Le président de la République a pris connaissance d'un certain nombre de dossiers qui "mettent en évidence l'ampleur de la corruption qui a rongé l'État et les ressources du peuple tunisien depuis le début des années 90", mentionne un communiqué de Carthage. Le même communiqué pointe "les réseaux qui se sont formés en Tunisie et à l'étranger et qui ont été dissimulés après la révolution, puis blanchis pour permettre à ceux qui prétendaient faussement lutter contre la corruption de s'y engager, ce qui a entraîné une exacerbation de la corruption et une nouvelle génération de corrompus qui ont exploité ceux qui les ont précédés, trouvant chacun son compte chez l'autre".
Le président de la République a réaffirmé que la reddition des comptes est une demande populaire et que les corrompus qui se cachent aujourd'hui et qui ont des bras dans tous les secteurs, ne pourront échapper à la justice. Ils ont le choix entre restituer les fonds qu'ils ont détournés et poursuivre ensuite leurs activités loin de toute vengeance ou chantage, ou bien faire face à la justice devant laquelle tout le monde est égal.
S.H