
Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed a présidé le conseil des ministres, jeudi 18 novembre 2021. Il a ainsi rappelé la nécessité d’un décret sur la réconciliation pénale, ce qui permettra de répondre aux revendications du peuple et de collecter des ressources.
« Les milliards spoliés qui ont dû tripler depuis dix ans, doivent revenir au peuple, mais avec une nouvelle approche différente de celle pratiquée durant la dernière décennie. Vous avez reçu une version du projet de réconciliation et je souhaite que tous les ministres nous fassent parvenir leurs observations dans les plus brefs délais ».
Le président affirme toutefois que ce projet ne concernera pas seulement les années pré-révolution, mais aussi celles des dix dernières années au cours desquelles « l’argent du peuple a été spolié et détourné à l’étranger ».
Parmi les propositions : le lancement de sociétés citoyennes dans toutes les délégations du pays. L’actionnaire de ce genre de société doit ainsi être un habitant de la même délégation et doit être un électeur aux municipales. Kais Saïed explique que les projets doivent correspondre aux besoins des Tunisiens, affirmant en outre qu’il reste convaincu qu’ils s’y attèleront. Dans sa vision de la chose, chaque actionnaire ne peut détenir qu’une seule action afin qu’il n’y ait pas de personne majoritaire qui ferait main basse sur la société. Il s’agit pour le président d’une nouvelle forme de société en rupture avec tout ce qu’on connait au sein du code des sociétés commerciales, puisque cela est intrinsèquement lié à l’évolution de l’humain.
Un autre projet qui lui tient à cœur, est celui qui concerne le raccourcissement des délais de jugement des infractions et abus électoraux. « A quoi cela rimerait que les tribunaux ne statuent pas rapidement sur les rapports de la Cour des comptes ? et quelle est la valeur d’une loi mise en place par un Conseil dont les membres peuvent être suspendus (ndlr. le Conseil de la magistrature, sans le nommer). Des affaires trainent jusqu’à aujourd’hui notamment celles des élections municipales de 2018 ou autres depuis dix ans ! ».
Le chef de l’Etat insiste également pour criminaliser (un terme qu’il exècre dit-il) toute intervention dans la justice : « Je continue à respecter la loi et la constitution. Certains taisent les ingérences commises et comment des juges se voient retirer des dossiers afin que l’affaire soit étouffée. Ainsi, des juges ont eu cette étiquette d’appartenir à un mouvement en particulier ou à une personne (Noureddine Bhiri). Il n’est plus possible que cette situation se perpétue ! Les juges intègres en sont conscients ».
Le président a d’ailleurs assuré qu’un juge d’instruction qui travaille sur un dossier depuis dix ans en a été dessaisi et que ce dossier a échu chez un autre juge d’instruction. Une affaire qui, selon ses dires, a eu lieu récemment.
« La prochaine fois, je nommerai tous ceux qui considèrent la justice comme étant la continuité du pouvoir politique », a-t-il dit, ajoutant que les juges sont en majorité intègres mis il y a ceux qui veulent s’infiltrer dans la justice et même siéger auprès des juges ».
Kaïs Saïed ajoute : « Le peuple veut assainir le pays, les Tunisiens veulent assainir le pays. Aucun moyen d’y parvenir sans une justice équitable et des juges au-dessus de tout soupçon. Viendra le moment où je révélerai tous les détails afin que chacun assume ses responsabilités devant Dieu et devant le peuple ».
« Personne n’est au-dessus de la loi. L’immunité n’est pas un prétexte à l’impunité. Nous lèverons l’immunité pour tous les cas qui le nécessitent. L’immunité a été levée contre l'un d'entre eux depuis des mois et l'instruction n'a débuté qu'il y a une semaine environ. Si c'était un pauvre qui avait volé un bonbon, il aurait été jeté en prison le jour même.
Nous n’avons peur que de Dieu et nous continuerons comme nous avons commencé, sur la même lancée, pour répondre aux revendications du peuple. Le peuple qui s’est révolté le 17-Décembre, fête de la révolution, non le 14-Janvier, date d’avortement de révolution et de la perpétuation du système de l'ombre. Ou plutôt le 24-Décembre 2010, date à laquelle les citoyens ont scandé "le peuple veut la chute du régime" ».
I.L
Les millions, les milliards, les lingots d'or.La Tunisie est si riche (pat les paroles) et si pauvre dans son assiette
Le smoking de travers
J'te suis pas dans cette galère
Ta vie tu peux pas la refaire
Tu cherches des morceaux d'hier pépère
Dans des gravats d'avant-guerre
L'Casino c'est qu'un tas de pierres
Ta vie tu peux pas la refaire
Branche un peu tes écouteurs par ici
La mer est déjà repartie
Le vieux casino démoli, c'est fini
Pépère t'aurais pas comme une vieille nostalgie
De guili guili Bugatti
Des oh! la la la des soirées de gala Riviera
Y a d'la rumba dans l'air
Le smoking de travers
J'te suis pas dans cette galère
Ta vie tu peux pas la refaire
Tu cherches des morceaux d'hier pépère
Dans des gravats d'avant-guerre
L'Casino c'est qu'un tas de pierres
Ta vie tu peux pas la refaire
Milla BHIMCOP
@Mr. Kais Said, je soutiens votre idée de sociétés citoyennes et je voudrais bien y investir de l'Argent.
@Mr, Bahloul et ses journalistes, nous avons tous intérêt afin de soutenir cette idée de "sociétés citoyennes"
1) 'Etat tunisien a recapitalisé avec des milliards d'euros en 2015/2016 implicitement les richesses des actionnaires privés et étrangers avec l'argent de l'endettement... Il est temps d'ouvrir les dossiers des créances douteuses/ irrécouvrables de notre système bancaire et de prier les débiteurs oligarques et étrangers de rembourser leur dettes afin que l'Etat tunisien récupère son argent:
https://www.businessnews.com.tn/oxford-business-group-presente-le-programme-de-reforme-du-systeme-bancaire-tunisien,520,66109,3
2) Où sont passés les 300 millions d'euros investis à la bourse de Malte?
https://www.businessnews.com.tn/aat-de-go-malta-par-tunisie-telecom--nizar-bouguila-repond-au-debut-de-la-polemique,519,65113,3
3) Exportation de nos capitaux de l'endettement en toute légalité:
https://www.businessnews.com.tn/article,520,70719,3
4) Combien de milliards ont quittés la Tunisie en toute légalités?
https://www.businessnews.com.tn/en-lhonneur-de-frederic-oudea-kamel-neji-reunit-le-tout-tunis-a-la-residence-de-france,520,66072,3
5) Où est passé le logiciel de promosport à 23 millions d'euros?
https://www.businessnews.com.tn/promosport-fete-sa-nouvelle-solution-pour-la-gestion-des-pronostics-sportifs,520,63054,3
6) Où sont passés les milliards accordés à la recherche des puits de pétroles?
https://www.businessnews.com.tn/letap--un-programme-de-forage-de-20-puits-de-petrole-entre-2019-et-2020,520,83340,3
Certains de nos ex-Premiers Ministres considéraient l'argent de l'endettement comme leur argent de poche et ils l'ont gaspillé sans mauvaise intention.
https://www.businessnews.com.tn/La-Tunisie-accorde-C383C2A0-Shell-le-permis-pour-le-forage-de-4-puits-pC383C2A9troliers,520,33174,3
https://www.businessnews.com.tn/letap--un-programme-de-forage-de-20-puits-de-petrole-entre-2019-et-2020,520,83340,3
7) Notre banque BH s'endettait afin d'investir ailleurs qu'en Tunisie --> où sont passés les investissements de notre BH à l'internationale?
https://www.businessnews.com.tn/la-bad-accorde-a-la-bh-une-ligne-de-credit-de-60-millions-deuros,520,67763,3
https://www.businessnews.com.tn/la-bh-bank-reaffirme-son-ouverture-sur-lafrique,524,112546,3
etc., etc., etc.
Pourquoi ces hommes d'affaires donneraient de l'argent pour sauver la peau de Saïed? A moins qu'on les y oblige moyennant menaces et chantage comme le fait la Mafia.
Le problème c'est qu'il croit sincèrement bien faire; le pauvre. Mais vu son incompétence criarde et son manque flagrant d'expérience quant aux tenants et aboutissants de la gestion des affaires de l'Etat d'autant plus qu'il ne s'appuie sur aucun conseil de quelque domaine qu'il soit, il va chuter dramatiquement et détruire ce qui reste de ce pays.
A l'écouter bavarder à chaque occasion on s'aperçoit qu'il ne n'évolue pas du tout malgré ses deux années passées à la tête du pays ?
BIZARRE NON !
Avant le 25 juillet il y avait un blocage et une perturbation, rien que dans ce contexte, énormes, qui étaient propices au populisme de nahdha à savoir permettre tout sans calcul.
La nouvelle stratégie à appliquer dans d'autres domaines et secteurs, va engendrer des manques à gagner (pris par nahdha) considérables.



