
Le président de la République, Kaïs Saïed s’est rendu dans la nuit du mercredi 8 janvier 2020 au gouvernorat de Kasserine à l’occasion de la commémoration de la « Journée du martyr ».
Dans une déclaration réservée aux médias, le chef de l’Etat Kaïs Saïed a indiqué, principalement, qu’il est temps de réviser la Constitution tunisienne et le code électoral, dans la mesure où ils ont contribué à la dispersion de la scène nationale et à la décomposition de l’Etat. « Les Tunisiens ont perdu patience et ne peuvent plus attendre. La véritable Constitution est celle qui a été écrite par les jeunes de Kasserine sur les murs […]. Aujourd’hui, le code électoral et certains choix dans la Constitution ont engendré une certaine décomposition de l’Etat tunisien ».
Kaïs Saïed a indiqué que les revendications des Tunisiens sont d’ordre social et économique, soulignant qu’il est venu à Kasserine, pour dire qu’il reste fidèle à ses promesses. « Je ne vais pas dire que je promets telle ou telle chose, mais j’œuvre à réaliser certains projets et à réunir les fonds nécessaires pour. Je travaille en silence et tout ce que je fais n’est pas forcément médiatisé ».
Par ailleurs, le président de la République a assuré qu’il est temps de lutter concrètement contre la corruption, loin des méthodes classiques ayant démontré leurs limites. « La corruption n’a pas disparu et elle est toujours là. Certaines parties provoquent des situations de crises afin de maintenir le système corrompu ».
Après son discours alarmiste à Sidi Bouzid ayant suscité une vive polémique, Kaïs Saïed profite de son déplacement nocturne à Kasserine à quelques jours de la fête de la Révolution, pour rappeler ses théories du complot. Il a, également, remis en cause la Constitution tunisienne bien qu’il est supposé en être le garant.
S.H
Il est pire que les islamistes !!!
Il veut changer la constitution ,pour avoir le pouvoir absolu !!!
Et y-a des cons ,qui continuent a ne s'occuper que des islamistes !!!
Et d'autres encore plus cons ,qui risquent de ne pas voter le gouvernement de Jemli !!!
- Nous avons eu un patient dont les jambes avaient été broyées sous un train. Grâce à notre technique ultra-moderne, nous les lui avons réparées, et deux mois après, il courrait le marathon de New-York.
Applaudissements et hourras dans la salle...
Deux chirurgiens chinois interviennent :
- Nous avons eu un patient dont les bras avaient été arrachés et broyés dans une machine-outil. Grâce à notre savoir-faire, nous les lui avons réparé, et trois mois après, il participait aux championnats du monde d'haltérophilie.
Applaudissements et hourras dans la salle'?'
C'est le tour des chirurgiens Tunisiens :
- Nous avions un trou du cul qui venait du côté de Mnihla. Nous l'avons greffé à l'ISIE puis à Carthage, et en moins de 3 mois, il fait chier toute la Tunisie !
Pour atteindre son but, KS peut avoir recours à plusieurs solutions.
Axiome : Il n'y a pas de légitimité plus solide que celle du président de la République.
Nolens volens, la légitimité de KS est au-dessus de toutes les autres légitimités, car c'est le suffrage universel qui lui confère cette légitimité à travers le vote majoritaire des électeurs !
Partant, il peut amender la Constitution en proposant au vote de l'ARP une "initiative référendaire" dans ce sens.
Si la majorité de l'ARP refuse d'amender elle-même la constitution (et/ou de réviser le code électoral), il reste quand même au président (la menace de) l'arme de la "Dissolution" pour faire revenir à la raison, les récalcitrants de tout bord !
Et si l'ARP demeure sourde au langage de la raison et n'obéit même pas à ce que préscrit l'actuelle constitution, le président de la République peut parfaitement avoir recours à . . . l'Armée, dont il est (faut-il le rappeler ?) le chef suprême ! Et cela après avoir dissous l'ARP !
J'attends que l'on me démontre le contraire !
Maxula.
Le président de la République est garant de la Constitution, certes ! . .. mais jusqu'à ce qu'elle soit amendée et/ou remplacée !
Le président a la légitimité (au moyen du référendum) d'amender la Constitution, si jamais l'ARP refuse elle-même de l'amender . . .
La constitution n'est pas le Coran, la preuve c'est que l'actuelle a remplacé celle de Juin 1959, celle de Bourguiba !
Si KS dit "il est temps de réviser la Constitution et le code électoral". . .nous lui disons, CHICHE !
Si la constitution est à revoir de fond en comble, le code électoral devrait être remis en question pour privilégier un système "majoritaire uninominal à deux tours", à l'image du scrutin présidentiel, et prohiber définitivement "le scrutin de liste" qui ne peut favoriser que la gabegie et le boxon, tout comme on le voit actuellement !
Quel est le con qui a dit que KS est pro-nahdha ?
CQFD !
Maxula.
Pour le reste il est à côté et en dessous de la plaque.
Tout simplement déconnecté.
Ils sont nombreux comme Drisse Guigua , Chadly Klibi , Omar Ben Djaafar et la liste est trop longue ou bien ils ont déserté la scène politique la crainte à ce passait à Ben Ali et son équipage des efforts sans reconnaissance ou bien le non obéissance ,ou le manque de production tout ce la se traduit par une crise économique dégénérer parla dite-revolution de 2011 une changement dans la politique et l'économie Tunisienne sans précédent .
Pourquoi Ben Ali était un allié à Kaddafi si non nous rentrons pas dans cette situation désastreuse qui avait ruiné ce que les nationalistes ont réalisé péniblement Haddi nouira ,Habbib bourguiba , Mohamed Mezali malgré qu'il est responsable de la crise de pain augmentation du prix de pain de 75 % qui avait influé sur le régimede Bourguiba .
Va dans ta chambre, allume ta veilleuse, et commence par rédiger tes "mémoires" de ta grande vie héroique ; c'est tout ce que tu peux faire pour ce pays.
Louis XVI était passionné par les...serrures.
Toi tu es passionné par l'écriture Koufi.
On s'est ce qu'il est advenu de Louis XVI et sa "passion".
Un constitution qui a vraiment écarté le président .
PS. Le gouvernement Jamli passera, il y a des gens à l'ARP qui ne résistent pas aux '0' (le chiffre 0) lorsqu'il est mentionné sur un chèque, donc, c'est le nombre de ZEROS qui tranchera le nombre des voix (D'ailleurs, la distribution de la 'MEHBA' a commencé depuis hier fin d'après-midi, par le grand rabbin de la caisse de Montplaisir).
Ce constat est une évidence qu'on ne peut masquer ou ignorer.
En effet, force est de constater que les 3/4 partis politiques (les plus émergents en plus de l'UGTT ) s'agrègent depuis presqu'une décennie, dans une dynamique de pourrissement à mes yeux « volontaire » et irresponsable qui risque de prendre le roussi.
Quant à leur « projet indigent» et à leurs discours à l'emporte pièce, ils ne cessent de se transformer en pacotille à la recherche désespérément de preneurs naïfs. Malheureusement pour eux les temps ont changé.
Masi ont-ils compris vraiment le message accouché des dernières élections ?
Nous avons hérité d'un somptueux tableau patchwork où cohabitent, dans une sorte d'anarchie, un président au tempérament « gauchiste », une assemblée bien fournie d'une mosaïque où cause stérilement une meute de partis politiques complètement déconnectés de la réalité quotidienne d'un peuple désabusé et désespéré. Le tout garni par un spectacle inouï dont le chef d'orchestre amateur, un nouveau chef de gouvernement incapable de constituer son puzzle.
Mais a qui la faute ?
A une constitution mal ficelée ou volontairement conçue, histoire de pérenniser une sorte de régime « parlementaire » illisible où les deux pouvoirs s'interfèrent et se piétinent sans modération !!!
Incontestablement, on peut déduire que l'amère réalité est toujours omniprésente dans la mesure où tous les gouvernements « post révolution » sans exception ont subi des échecs et des revers cuisants.
Et, chaque jour le pays s'enfonce dans l'inconnu puisque toutes les tentatives pour sortir de ce « marasme-blocage » s'avèrent plus nuisibles qu'utiles.
L'espace politique est fortement pollué et il ne cesse de se rétrécir par manque d'expérience et par naïveté en pensant que la « populace » finira par admettre ce fait accompli en se courbant l'échine pour un bail de soumission à durée indéterminée.
Mais non, c'est complètement irresponsable et même criminel de trahir et notre historique cause collective et nos martyrs.
Je rappelle au passage que les urnes ont parlé et clairement, un avertissement sans équivoque.
Nombreux politiques mesquins « aguerris théoriquement » tentent sans cesse à aguicher une « populace » presque mouise dans une sorte de fourberies sans lendemain.
D'échec après échec, le pouvoir en place (on reprend les même et on recommence) ne sait plus à quel saint se fier surtout que la situation générale est plus qu'aigrie.
Mais où veulent-ils amener le pays ?
Le manque flagrant d'une définition claire de lignes de démarcation entre le législatif et l'exécutif, dans la gestion du pouvoir, l'absence d'un vrai grand projet sociétal global, l'absence d'un contre pouvoir de poids,'?'renforcent hélas cette fuite en avant de la faillite de l'état et du système.
La myriade de partis politiques, avec à sa tête une « mygale -connivence» dirigée par des «islamistes » et des anciens de la « destourie » risque de nous accoucher à tout moment d'un nouveau « naja » qui aura forcément la tentation de nous imposer un régime à la « Pinochet ».
Apparemment, le nouveau président, ce saint-sage, cet intrus hors cadre, qui a su déjouer tous les pronostics, commence à « déranger » plus d'un puisqu'il a bien compris le manège et songe s'y opposer conformément à ses prérogatives.
Mais aura-t-il les moyens, la capacité et surtout le courage d'aller au plus loin dans sa démarche en espérant bouger des lignes sciemment mal démarquées ?
Ce qui est sur, la révision de la constitution est une nécessité et l'amendement de la loi électorale est un devoir absolu (le système de la proportionnelle est un mal incurable pour le moment) car c'est la seule voie pour éradiquer soigneusement ce blocage permanent de nos institutions.
Mais soyons clair, il n'est pas et il n'est plus question de revenir en arrière.
Abandonner ce régime parlementaire (à améliorer) est, à mon sens, une erreur inacceptable et même fatale dans l'immédiat car notre droit à la liberté et à la dignité n'est plus discutable voire négociable.
la rue n'est pas assez éduquer pour réviser les lacunes et combien sont nombreuses ,il faut rassembler les érudits du pays pour finaliser ce projet si les islamo-sionistes te donnent le feux vert .
Mais durant sa campagne électorale, il n'avait pas mis en cause la constitution.
LA TROISIEME
Ecrit par A4 - Tunis, le 29 Avril 2017
La première a vécu, a fait ce qu'elle pouvait
En partant de nulle part, en partant de zéro
Elle a été écrite dans un style pas mauvais
Par des battants, des guides et de vrais héros
La première a vécu, ça et là trimbalée
A coup de grossières retouches et de mises au pas
A coup de nouveaux décrets très mal ficelés
Fêtés à grandes pompes, à coups de tabla
La première a vécu avant de suffoquer
Avant de rendre l'âme, rejetée, piétinée
Elle a dû renoncer, tout lâcher, abdiquer
Ne supportant plus d'être à ce point malmenée
Puis vint la seconde ... de naissance déformée
Rédigée à la hâte par des handicapés
Aux neurones inexistants ou ... bien abîmés
Aux petites cervelles vides ou ... sous-équipées
Persistons ainsi avec ces textes archi-nuls
Ecrits par des bornés à la vue étroite
Ecrits par des gugusses aux idées ridicules
Qui vont nous découvrir que notre terre est plate
Moi, je la voyais belle, roulant comme un bolide ...
Me voilà dans un tacot sans volant ni frein
Me voilà emporté par des idées stupides
Où hélas personne ne peut décider de rien
Laissons la rouler, la descente est glissante
Elle finira pour sûr, sans illusion ni frime
A la fin de sa folle course harassante
Immobilisée et raide au fond de l'abîme
Il est temps de jeter cette seconde version
Version bancale qui ne tiendra jamais la route
Pour malfaçon et défaut de fabrication
Pour débilité menant à la banqueroute
Vivement la troisième, rédigée par des "chefs"
Loin de tous ces incompétents de populistes
Une constitution n'est pas une simple greffe
C'est une affaire de chevronnés et spécialistes !