
Le chef de l'Etat, Kaïs Saïed reçu, ce lundi 16 décembre 2019 au palais de Carthage, les représentants des juridictions judiciaire, administrative et financière, le président de l'Association des magistrats tunisiens (AMT) et le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) réunis dans le cadre d'une séance de travail.
Aussi présents à la réunion, le chef du gouvernement sortant, Youssef Chahed, chargé de la gestion des affaires courantes ainsi que le ministre de la Justice, Mohamed Karim Jamoussi. La séance de travail était une occasion pour examiner les problèmes relatifs à la publication du mouvement annuel des magistrats ainsi que pour évoquer le rôle du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et ses prérogatives.
Le chef de l’Etat a indiqué que la promulgation du mouvement des Magistrats, s’inscrit dans le cadre d’une Constitution qui a déjà présenté ses limites. « D’ailleurs la promulgation de la Constitution n’est pas légale dans la mesure où celui qui l’a qui l’a promulgué a tiré sa légitimité du texte lui-même », a-t-il dit.
Par ailleurs, le résident de la République a assuré son engagement à parvenir à des solutions garantes de l'indépendance du pouvoir judiciaire, loin des calculs politiques et indépendamment de la différence des approches concernant certaines affaires.
Il a, également, souligné l'importance de l'instauration de la justice dans la société tunisienne aussi bien que la nécessité de se conformer à la loi, à la Constitution et à la légitimité.
B.L
Commentaires (9)
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Excellente introduction
Nous assistons depuis 2011 à des tentatives de dévoiement de la justice en encombrant les tribunaux par des affaires vides et en privant la justice des moyens humains et matériels nècessaires à sa bonne gestion .
D'où des procès interminables ,un usage inconsidéré des mandats d'arrêts ,une surpopulation des prisons...
D'où également des injustices et des tentatives d'intrusion de la politique dans la justice.
Le Président Saied à dans l introduction que j ai écouté de son discours mis le doigt sur le mal de la justice et réaffirmé la prééminence de la justice indépendante y compdis sur la constitution.
Bon vent M.le Président !
Les dossiers qui s'accumulent dans les enceintes judiciaires traduisent souvent le mal être du pays et les prisons accueillent souvent des innocents.
Les gouvernements successifs ont proclamé leur l'intention de réformer la politique carcérale.. Rien n'a été fait et les prisons continuent de crouler sous le poids d'une population majoritaire qui attend d'être jugée.
On veut
Que va-t-il faire pour les juges époux/épouses d'avocats exerçant dans les mêmes tribunaux et qui se partagent le gâteau en "coopérant" pour des jugements "payants"?
Le Président rassure.
CE QUI EST SUR ..............
Seul le résultat compte !
Qui a tué Mohamed BRAHMI ?
Il faut y aller au karcher !
Ecrit par A4 - Tunis, le 27 Septembre 2019
C'est mon grand maître qui me l'a dit
Il me l'a même écrit de ses mains
"Il n'y a ni peuple ni pays
Quand les juges ne sont que des crétins"
Il me l'a dit sans mâcher ses mots
L'a répété avec insistance
"Juges corrompus sont source de maux
Source d'échecs et de décadence"
Voyez jeunesse comme il a raison
Regardez bien ces juges peu fiers
Qui traînent de saison en saison
Pour étouffer les sales affaires
Ils traînent, cachant la vérité
Protégeant criminels et malfrats
Instaurant haine et impunité
Répandant peste et choléra
Regardez cette bande d'ingrats
Sensés sauver veuves et orphelins
Mais les voilà du côté des rats
Du côté des laids et des vilains
Ils sont sensés appliquer la loi
Avec courage et sans calcul
Les voilà avec les hors-la-loi
Sans dignité, sans aucun scrupule
Mon grand maître c'est bien sûr Khaldoun
Il nous le rappelle avec panache
Vous l'avez tous compris, sauf ces clowns
Ces sales juges crapuleux et lâches