
Le président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), Wajih Dhokkar, a publié samedi 22 mars 2025 un témoignage glaçant sur les réseaux sociaux, accompagné d’un document officiel provenant de l’hôpital La Rabta à Tunis. Il rappelle qu’au moment où les autorités sanitaires multiplient les cérémonies d’inauguration et vantent les exploits médicaux réalisés dans les hôpitaux publics, une autre réalité, bien plus sombre, continue de ronger le quotidien des patients.
Ce document n’a rien d’exceptionnel dans le paysage hospitalier tunisien : il s’agit d’une simple fiche de rendez-vous d’hospitalisation. Toutefois, la liste des fournitures exigées au patient y figurant a de quoi indigner. Gants, compresses, Bétadine, lingettes, thermomètre, couches, couvertures… La prise en charge médicale, qui devrait être assurée par l’État, repose ici sur le patient et sa famille.
« Dans le même hôpital qui nous surprend chaque fois par une nouvelle prouesse médicale, et où le ministère fait la propagande de ses succès… Je voudrais rappeler que des patients qui doivent subir des opérations sont tenus d'apporter leurs compresses, Bétadine et un paquet entier de gants, etc. », s’indigne Wajih Dhokkar.
Loin de vouloir démoraliser le personnel médical ou les patients, cette publication se veut un cri d’alarme. Une interpellation directe aux autorités de tutelle : « Ce genre de pratique est récurrent. La publier n'est pas un appel au découragement mais une invitation à ce que le ministère remette les pieds sur terre et reprenne les choses depuis le début », martèle Wajih Dhokkar tout en relevant que cette situation est répandue dans tous les hôpitaux sans exception.
Dans un pays où le secteur de la santé publique est en recul depuis des années, les hôpitaux publics souffrent d’un cruel manque de moyens. Le personnel médical et paramédical, souvent en première ligne, déplore des conditions de travail indignes : pénuries de médicaments, équipements obsolètes, absence de consommables de base...
S.H
L´APC avait pour but de garder les meilleurs médecins du secteur public et universitaire dans les hôpitaux, en leur permettant d'exercer une partie de leur temps en tant que médecin privé et de leur éviter les tentations de l'activité privée, source de grandes fortunes.
Cependant, ce qu'on observe actuellement, c'est une dérive dangereuse de l'APC.
Il faut dire que les dérives de l'APC se sont accentuées ces dernière années devant une passivité flagrante du ministère de la santé et un laxisme de ses services de contrôle Pourtant tout le corps médical et même non médical était au courant de ses dépassements : détournements de malades du secteur hospitalier vers les cliniques privées avec des filières structurées, dont les chevilles ouvrières seraient des para-médicaux dans les centres hospitalo-universitaires.
1- chantages et marchandage quant aux délais des interventions chirurgicales et desconsultations pour pousser les malades à consulter (ou à être opérés) chez l'APCiste "du service",
2- Gardes illégales assurées par les hospitaliers dans les cliniques,
3- Désertion des services universitaires par des APCistes préoccupés surtout par leur activité privé et baisse du niveau de l'encadrement et de la formation des futurs médecins,
4- "prise en otage" des patients du secteur public qui se voient obligés de consulter en APC pour une meilleure prise en charge dans le même service public,
Enfin, ce n'est plus de "l'activité privée complémentaire", deux après-midis parsemaine, c'est devenu de "l'activité privée clandestine", tous les jours..
Et la Mafia du RCD sevit encore et encore..
Depuis 2011 le ministère n'a pris aucune sanction contre les patrons, un cartel.
APC mais l'APR (privé dans les régions de l'intérieur) c'est pire dans les régions où il y a un seul spécialiste dans une région, c'est un chantage horrible. tout le monde à chaque étape rançonne les malades qui sont souvent très pauvre;
En CHU, une équipe de 4 professeurs, qui fait de l'APC dans une même clinique. Chacun fait soit disant deux jours par semaine et l'hôpital devient un appendice de la clinique. Ils sont à la clinique à 8h du matin debout gentils et à l'écoute.
Il faut payer en liquide bien sûr.
Le ministre actuel n'est pas celui qui va s'opposer à cette activité, lui et ses équipes et tous dans l'hôpital militaire ont fait ça et de l'APC. il a défendu ce choix et a obtenu gain de cause.
Nos professeurs, ils sont tout le temps à l'étraanger ppour les congrés payés par les labos qui repercutent les prix des billets et des séjours sur les médicaments ou pour faire en cachette des remplacements en Tunisie et en France.
Heureusement que quelques mains propres tiennent encore notre faculté et quelques services.
Vue l'hygiène, c'est préférable que d'avoir des draps dans une piteuse état sales non stérilisés
Les couches aussi depuis...
C'est difficile de extrêmement difficile même pour les patients à prendre en charge une partie du traitement surtout qu'un certain taux fixé par le législateur est déjà déduit mensuellement du salaire de l'employé.
Pourquoi , cette marche en arrière avec parfois une vitesse vertigineuse qui affecte certains services nécessaires à la personne notamment "" santé, enseignement , transport "" .
dans les hôpitaux publiques continuent à coûter 10, 15, 20 fois moins chers que ceux dans les cliniques privées.
Même si la santé n'a pas de prix, elle a un coût, et ce coût doit être assuré en majorité par l'état, la santé n'étant pas un secteur à visée lucrative, et en partie par le patient, en tenant compte des personnes incapables de payer car n'en ont pas les moyens, telles que les personnes souffrant d'handicaps majeurs rendant leur travail impossible... C'est le seul moyen de pérenniser le service public, et, dans une deuxième étape, de l'améliorer.
Il faut calculer, scientifiquement, les frais de prise en charge et trouver un juste milieu entre le public et le privé, ce qui va, a fortiori, dans le sens où le patient payera moins dans le privé et plus dans le public.
Ainsi, l'hôpital public, des CSB aux CHU (EPS), pourra travailler matin et après-midi et le patient aura des soins meilleurs, avec des primes pour ceux qui travaillent l'après-midi et l'APC pourra être enlevée.
Cela va créer aussi de la concurrence entre les deux secteurs, complémentaires et qu'il faut encourager tous les deux, et y améliorer la qualité de prise en charge. Le premier bénéficiaire
étant le patient.
Avec les conditions actuelles du travail et les rémunérations actuelles sans aucun encouragement pour ceux qui fournissent les plus grands efforts, je conçois mal comment les grands médecins resteront à l'hôpital public ou que la carrière hospitalo-universitaire soit attractive pour les jeunes médecins. Les première et deuxième lignes ne seront pas plus attractives non plus, et le départ massif à l'étranger continuera.
En fait, il faut optimiser les coûts et la réparation des charges .
D'ailleurs, un taux est déduit du salaire de l'employé concerne l'assurance maladie "" CNAM "" et dans ce cas , mise à part une bonne gouvernance obligatoire des structures médicales publiques et privées et qui en devraient être contrôlées par le pouvoir public, on pourrait agir sur le Taux de Cotisation si nécessaire sans demander à chaque patient de se munir ou de se doter de "" betadine, compresse ,,,,,,""
Vous voyez que c'est simple même s'il y aurait réticence ailleurs.Bref, le social se discute.
C'est devenu de la propagande de bas de gamme.
Pour n'importe quel appareil acheté il sort un communiqué, pour n'importe quelle opération chirurgicale, pour la nomination de trois médecins dans un hôpital pour une rencontre avec un ambassadeur pour tout il communique.
Il a des médias à sa solde à qui il a dû sûrement rendre service qui reprennent sans aucun sens critique des communiqués du ministère. Il se dit qu'il se préparait à de plus hautes fonctions ?
La réalité du terrain dans les hôpitaux et les centres de soins est dramatique. Malheur à celui qui est malade et pauvre. C'est la ruine.
Les structures de santé sont en délabrement.
Les médecins partent et il se permet de sortir un autre communiqué pour raconter qu'il a trouvé le moyens de les retenir et même de les faire revenir de l'étranger alors qu'il est incapable d'arrêter les trafics de l'APC et le trafic vers le privé et même le travail au noir des professeurs à l'étranger.
Il a vendu le système de santé aux cliniques privés.
Il est vendu au intérêts de l'industrie pharmaceutique tous ses collaborateurs le savent. Il est bien le fidèle de Ben Ali qui l'a d'ailleurs bien récompensé.
Merci pour votre lucidité
Et que fait notre Président tout puissant?
La situation devient intenable dans tous les domaines
Et si on ne peut pas le faire à temps (parce qu'en général, si on arrive dans ce service, c'est qu'il y a déjà urgence) ou si on en a pas les moyens ou si la famille n'est pas là pour mettre la main à la poche, quelle est l'issue ? On peut crever tranquille ?
Admettons que tout ce qui figure sur la liste ne soit pas utilisé et que le malade s'en sorte (ce que je souhaite à chacun d'entre eux), qu'est ce qu'on fait du reste ?
On ouvre une boutique à proximité de l'hôpital ?
Alors au lieu de dilapider nos devises et d'autoriser des importations de produits pour se "botoxer" à se faire éclater la gueule ou de crèmes miracles pour amaincir des baleines et autres phoques qui circulent en 4x4 ou tout autre cosmétique au prix mirobolant qui n'arrangera en rien la physionomie des sales tronches sur lequel il sera appliqué, ne vaudrait-il pas mieux encourager l'achat des besoins chirurgicaux et annexes directement par les caisses sociales et leur confier la distribution sur tous les établissements de santé du pays ?
Et puis, si les tunisiens (en bonne santé) ne sont pas enclins à donner leur sang, pourquoi ne pas les rémunérer pour une prise de sang ?
'?a les incitera peut être à bouger leurs fesses.
Tant que cette entité durera, il faut oublier l'essor de la santé publique!
Tant que ces sicKaires poisons perdureront vainement leur sabotage, leur chute sera d autant plus cuisante en reddition des Komptes via cadre démocratique judiciaire ad hoKS et il faudra alors redoubler d'effort pour remettre sur pied réforme vertueuse entamée dès 2011 pour l'essor d'une santé publique digne de nom et de la lignée d engagement programmatique des aubes des 25 authentiques historiques d antan.
Si vous n'êtes pas d'accord, arrêtez de tomber malade !!!
Il va servir les reveurs ou les escroc du partage de la valeur ajouté