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Hichem Ajbouni critique la justice sous le régime de Kaïs Saïed
12/01/2025 | 20:47
2 min
Hichem Ajbouni critique la justice sous le régime de Kaïs Saïed


Le dirigeant au sein du parti Attayar, Hichem Ajbouni, a publié dimanche 12 janvier 2025, un texte virulent sur les réseaux sociaux dénonçant la gestion autoritaire et arbitraire de la justice sous la présidence de Kaïs Saïed. Dans son message, il dresse un tableau sombre de l’état de la justice en Tunisie, qu’il considère comme instrumentalisée à des fins politiques.  


Hichem Ajbouni commence par rappeler les décisions controversées prises par le chef de l’État depuis le 25 juillet 2021. «Vous avez limogé des juges, ignoré les décisions du Tribunal administratif annulant ces révocations, dissous le Conseil supérieur de la magistrature élu pour le remplacer par un organe désigné. Et, après deux ans, vous avez enfin procédé à un mouvement judiciaire, mais sans rétablir l’indépendance ». Et d'ajouter, que même ce conseil nommé par décret est aujourd’hui paralysé en raison de l’absence de nominations pour combler les postes vacants, ce qui permet au ministère de la Justice de s’immiscer dans les affaires judiciaires à travers des circulaires et des mutations abusives.



Hichem Ajbouni poursuit ses propos évoquant ce qu’il considère comme un règne d'injustice généralisée. « Jamais dans l’histoire récente de la Tunisie nous n’avons connu une telle oppression », s'indigne-t-il. Il accuse le pouvoir en place de distribuer l’injustice de manière équitable à toutes les catégories, politiciens, journalistes, militants de la société civile, fonctionnaires publics, syndicalistes et blogueurs.


Dans ce contexte, il cite plusieurs affaires emblématiques dont notamment, le dossier de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, les cas de personnalités publiques comme Mohamed Boughalleb, Sonia Dahmani, Mourad Zeghidi, Borhen Bsaies, ou encore Chadha Haj Mbarek ainsi que les dossiers de militants de la société civile, tels que Sheryfa Riahi et Saâdia Mosbah. 


Par ailleurs, Hichem Ajbouni s’est interrogé sur les promesses non tenues du président, notamment l’absence d’une Cour constitutionnelle malgré l’adoption d’une nouvelle Constitution écrite sur mesure. «Vous reprochiez à vos prédécesseurs leur retard dans l’établissement de cette cour. Pourquoi ne l’avez-vous pas instaurée après plus de deux ans ? [...] Quelle est la différence entre la décennie noire et la décennie rose promise par votre pouvoir ?».


Hichem Ajbouni conclut son statut par un appel direct au président Saïed à ouvrir les yeux sur les injustices flagrantes qui ternissent son mandat.


S.H


12/01/2025 | 20:47
2 min
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Commentaires
Dr. Jamel Tazarki
Ce que chaque Citoyen devrait savoir!!!
a posté le 13-01-2025 à 17:32
Introduction: La nécessité du contrôle de constitutionnalité --> avons nous un Conseil Constitutionnel afin de contrôler la constitutionnalité des lois, des décrets, des arrêtés et des circulaires? La réponse nous donne Mr. Hichem Ajbouni dans l'Article ci-dessus.

A) la hiérarchie des textes:
1) Constitution --> 2) Loi --> 3) Décret et arrêté --> 4) circulaire
-->
- de ce fait les normes constitutionnelles occupent le plus haut degré, rien ne pourrait les contre-dire --> même le Président de la République n'a pas le droit d'injecter des décrets en contradiction avec la constitution, De même aucune décision administrative (arrêtes pris entre-autres par les ministres) ne devrait être en contradiction avec la constitution. --> d'où la nécessité du contrôle de constitutionnalité

- Avant la promulgation d'une loi, elle devrait être soumise à un contrôle de constitutionnalité exercé par le Conseil Constitutionnel (Cour constitutionnelle). Une loi ne devrait pas être en contradiction avec la constitution --> d'où la nécessité du contrôle de constitutionnalité.

- la loi Votée selon la procédure législative par le parlement, elle peut être adoptée à l'initiative du parlement ou du gouvernement (projet de loi). Elle s'impose à tous sans exception dès lors qu'elle a passé par le contrôle de constitutionnalité, et qu'elle a été promulguée et publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne --> même le Président de la République n'a pas le droit d'injecter des décrets en contradiction avec les lois déjà existantes, De même aucune décision administrative (arrêtes pris entre-autres par les les ministres) ne devrait être en contradiction avec les lois déjà existantes --> d'où la nécessité du contrôle de constitutionnalité

B) le Parlement actuel de la Tunisie, est-il entrain de faire un travail sans contraintes extérieures et la peur de l'emprisonnement? --> Rappel: Ce qui me dérange, ce n'est pas la condamnation du député Hamdi Ben Salah, c'est plutôt le nom respect des lois par la dictature: en effet, il fallait d'abord réaliser la levée de l'immunité parlementaire avant d'envoyer le député pour 6 mois en prison. Il faut comprendre que c'est le parlement lui-même qui décide de la levée de l'immunité parlementaire. On parle de l'approbation parlementaire. Or et comme d'habitude, on ne respecte pas les lois écrites en Tunisie.


- En Allemagne, on enseigne les sciences politiques (Politik und Gesellschaft) à l'école secondaire. Pourquoi pas en Tunisie?


Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Mourad Boubala
Pas de justice
a posté le 13-01-2025 à 09:58
Il n'y a plus de justice en Tunisie. Réveillez vous
BOUSS KHOUK
ajbou halou
a posté le 12-01-2025 à 21:26
ilewij fi jardouk mbessis mil brima. !! à ce rythme et comme il insiste , il sera certainement honorer afin de répondre à son souhait .
Nephentes
Quelle justice ?
a posté le 12-01-2025 à 21:18
Il n'y a pas de justice en Tunisie

Il y un appareil répressif de basse police déguisé en institution judiciaire

L'Histoire ne pardonnera pas
SALIM
MAIS JE VIENS D'ECRIRE
a posté le 12-01-2025 à 21:13
Sur l'article :Mohamed Abbou critique la diplomatie tunisienne B.N 11/01/2025 | 21:09

SALIM

B.N EST A LA CHASSE DES STATUTS DE ABBOU, AJBOUNI, GARBAI, GHENNEY....
a posté le 12-01-2025 à 17:28

Articles de B.N sur ABBOU : le 31/12,le 03/01 (2 articles)...
On dirait que B.N est infiltré par ATTAYAR.

Donc ABBOU CRITIQUE LA DIPLOMATIE ET AJBOUNI CRITIQUE LA JUSTICE.

DANS L'ATTENTE DE ghenney pour critiquer LA CULTURE et KARBAI pour critiquer la situation de TUNISIENS en ITALIE!!!!!.