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Hatem Ben Salem : le langage des syndicats est semblable au vocabulaire daechien !
18/04/2018 | 19:10
2 min
Hatem Ben Salem : le langage des syndicats est semblable au vocabulaire daechien !

Le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem est intervenu ce soir du mercredi 18 avril 2018, sur le plateau de 24/7 de l'émission de Myriam Belkadhi estimant que le langage adopté par les syndicats est semblable au vocabulaire « daechien » et insistant sur l'importance du « respect mutuel dans n’importe quel dialogue ».

 

Revenant sur l’origine du blocage, le ministre a affirmé que les négociations avec les syndicats étaient prévues  pour le 31 janvier 2018. Or le 11 janvier dernier, la commission administrative du syndicat de l’enseignement s’est réunie et a publié une liste de revendications dont 90% sont d'ordre financier, tout en annonçant le blocage des notes. « Le blocage des notes est le début d’une année blanche, dans la mesure où on ne peut évaluer l’élève sur le plan pédagogique. D’autre part, aucun élève ne peut s’inscrire dans une faculté à l’étranger ou dans une faculté privée », a-t-il souligné.

 

Et d’ajouter : « Les revendications sont hallucinantes ! Elles sont à hauteur de 500 millions de dinars. L’Etat est prêt pour les négociations, mais aucun dialogue n’est possible sous la menace. On ne peut prendre les élèves et leurs familles en otages pour obtenir la satisfaction de ses revendications financières. Même d’un point de vue éthique, ce chantage n’est pas possible ! ».

M. Ben Salem a tenu à rappeler qu’il est lui-même enseignant et professeur et qu’il est conscient de toutes les difficultés du métier, assurant que tout ministre qui accepte le blocage des notes pourra enterrer le système de l’éducation publique.

 

D’autre part, il a indiqué que le taux de participation de 97% à la grève est tout à fait normal, voire même 100% puisque tous les établissements étaient fermés. « Je ne veux pas parler des quelques enseignants qui narguaient les parents en colère et inquiets pour l’avenir de leurs enfants, en jouant le luth dans les salles des professeurs. Heureusement, qu’il s’agissait d’une minorité », a-t-il déploré.

 

Et à M. Ben Salem de conclure : « Je crois au prestige de l’Etat et je ne peux accepter en aucun cas que l’Etat se plie à n’importe quelle pression pouvant nuire au processus de l’éducation. Je promets de faire tout mon possible pour résoudre le problème. Quand j’ai accepté ce poste, c’était à condition de tenir ce département loin de toute forme de politisation. En tout état de cause, le syndicat devra assumer la responsabilité des répercussions de la détérioration de la situation et toutes ses conséquences négatives ».

 

S.H

 

18/04/2018 | 19:10
2 min
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Commentaires (16)

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Magda
| 19-04-2018 14:09
Si j'étais ministre je remplacerai tout professeur qui ne remettrait pas les notes !
On en a assez de ces professeurs du secondaire qui se sont remplis les poches en plumant les parents d'élevés ces dernières années avec les montants exorbitants qu'ils ont ramassés en fessant des cours particuliers'?' j'en connais qui ont construits des villas de 2 ou 3 étages grâce aux cours particuliers et maintenant ils bloquent le pays, mettant l'avenir des élevés en péril ! Honte a vous qui pensez que le ministre doit se plier a vos demandes irréalistes. Il y a assez de doctorants chômeurs pour remplacer ces cons de prof grévistes pas des personnes plus qualifies et qui rêvent de prendre leur place et pouvoir ramener du pain à leurs enfants chaque soir ! Honte a vous syndicats qui sèment la pagaille dans le pays !

sassi
| 19-04-2018 13:52
ce n'est pas comme ça que au nom de la liberté syndicale qu'on arrive a etre civique ceci est du banditisme et du hors la loi jusqu'à quant l'Etat laisse ces enragés commander?

Jojo
| 19-04-2018 12:43
Ouf votre Bravo pour votre objectivité.

MDO
| 19-04-2018 11:49
Les syndicats surtout du secondaire ont été encouragés par le remerciement auparavant de deux ministres sous la pression du parti politique nommé UGTT . Donc c'est une leçon aux gouvernements de ne jamais céder aux chantages infinis et inouïs des syndicats et bannir leur immixtion illégale et injustifiée dans la nomination des responsables qui les veulent des marionnettes dans leurs mains ce qui empêche le pays de lutter contre la corruption et mettre en oeuvre les réformes et les programmes de développement.

Barg-ellil
| 19-04-2018 10:32
Si le langage de ces forcenés ressemble à celui des terroristes , il faudrait les traiter comme tel.

PARO
| 19-04-2018 10:30
Parmi les revendications des enseignants, figure la retraite à 55 ans. Or, certains d'entre eux se précipitent une fois cette retraite acquise, pour aller enseigner dans le privé. Ceci est tout bénéfice pour les propriétaires de ces établissements, puisque souvent, ils les payent en liquide, et surtout ne payent pas les cotisations sociales pour cette activité, ce qui est contraire à la loi. On se pose après des questions sur le trou de la CNAM. Les autorités ferment les yeux sur ces graves manquements, puisque les propriétaires de ces écoles privées sont bien couverts (anciens RCDistes, affairistes qui engraissent les partis politiques). D'ailleurs, il serait bon que BusnessNews ouvre une enquête sur ce phénomène. Ce manquement à la loi n'est pas spécifique à l'enseignent, mais est présent dans d'autres secteurs, surtout dans celui des cliniques privées, où la quasi totalité du personnel travaille dans les hôpitaux publics le matin, et dans ces cliniques l'après midi ou le soir, et bien sûr sans payement des charges sociales liées à cette activité illicite. Un autre secteur est concerné par ces graves manquements, c'est celui de l'Intérim des Seniors, où dernièrement un ancien PDG d'une société pétrolière vient de créer une agence d'Intérim avec des seniors, et où je suis quasi sûr, il ne paye pas les charges sociales, et il profite du fait que ces personnes sont à la retraite et donc possèdent déjà la leur. Est ce que le député Sahbi Be Frej (médecin de son état, et qui connaît bien le sujet), peut nous éclairer sur le sujet de ces cliniques hors la loi, et pourquoi ne pas essayer de mettre fin à cette gabegie On compte sur lui pour redresser le pays, et ça commence par ces 3 sujets.

Raad
| 19-04-2018 10:18
Voilà presque des mois que vous négociez sans résultat. C'est une perte du temps pour tout le monde et en particulier pour ces jeunes qui sont pris en otage de part et d'autres.
Alors fini les salamaleks, ces tergiversations avec les professeurs, le syndicat, et ce fou furieux de Yaakoubi, à savoir de qui reçoit il les ordres pour semer la pagaille.
Vous venez de déclarer ceci..
" M. Ben Salem de conclure : « Je crois au prestige de l'Etat et je ne peux accepter en aucun cas que l'Etat se plie à n'importe quelle pression pouvant nuire au processus de l'éducation"
Souvenez vous de ce que vous venez de dire, Mr Le Ministre, il faut appliqué la loi,et rien que la loi.
Nous attendons de vous que ce problème se termine au plus vite et sans trop tardé, afin que le prestige de l'Etat ne soit pas bafoué, et celui également de nos jeunes qui sont dans état désespérant.

After Market Consulting
| 19-04-2018 09:34
Mille fois Bravo Mr. le ministre
Just keep going on the same path
Do not give up to any BS side...
We always support you because you are not wrong...
Go ahead and do not look behind
BS to everyone is not aware of the critical situation...
Rabbi yahmi TOUNES

takilas
| 19-04-2018 08:07
En Tunisie depuis les innombrables assassinats politiques et les crimes commis lors des sept dernières années, il n'y a. que des "Daechiens" en Tunisie, mais déguisés sous un autre nom et appartement à un autre clan venu de Londres au cours de l'année 2011.

takilas
| 18-04-2018 23:08
Nest-ce pas ceux de nahdha ?
Alors pourquoi cette réticence de ne pas les dénoncer, et pourtant se sont les seuls à vivre aisément soit en Tunisie ou dans leurs villes adoptives Londres et Paris.