
Le conseiller à la présidence de la République, Firas Guefrech, a affirmé, dans un statut publié, aujourd’hui, dimanche 12 février 2017, que l’Etat est responsable de l’intégrité physique de Moncef Marzouki, mais n’assume pas la responsabilité de sa santé mentale.
En effet, M. Guefrech a assuré que la sécurité présidentielle veille à la sûreté de Moncef Marzouki de part sa qualité d’ancien président de la République même s’il était provisoire et non populaire. Ce message vient en réponse à une tentative de Adnène Mansar de défendre et justifier les insultes proférées par Moncef Marzouki.
Le secrétaire général d’Al Irada avait publié un statut, qu’il a sponsorisé sur Facebook, accusant le conseiller du président de la République, Noureddine Ben Ticha, d’avoir orchestrée la campagne contre Moncef Marzouki. Adnène Mansar, a assuré que le timing de cette campagne a été méticuleusement choisi par les détracteurs de Marzouki. « Ils savent très bien que Moncef Marzouki quittera aujourd’hui même le pays pour donner une série de conférence. Ils ont choisi ce timing pour faire croire qu’il a quitté le pays à cause des protestations », a-t-il souligné.
Notons que suite aux insultes lancées par Moncef Marzouki à l’encontre du peuple tunisien sur la chaîne Al Jazeera, plusieurs personnes ont décidé de manifester leur colère devant son domicile ce matin à Sousse. Un ensemble de citoyens s’est rassemblé aujourd’hui, près de sa résidence au milieu d’un important dispositif sécuritaire mis en place pour garantir sa sécurité. Plusieurs slogans ont été scandés dont notamment certains le comparant à l'ancien président Ben Ali et affirmant qu'il a "lui aussi pris la fuite".
Commentaires (24)
Commenterabroger un texte
@Letranger
>>> Garrincha | 13-02-2017 12:45
>>> Garrincha | 13-02-2017 12:45
Tout ce que j'ai énoncé relève de la réalité, à savoir: qu'un ancien président de la république(absence de majuscules volontaires)a un DEVOIR de réserve qu'il ne respecte pas.
J'ai signalé ton commentaire à BN comme abusif en vertu du paragraphe 3 de modération :"' Injurient ou diffament les personnes, les entreprises et/ou toute autre entité."
Inch Allah
Un président non élu qui touche la retraite d'un président. Pourquoi?
A propos d'histoires "comiques"...
L'histoire au moins tout aussi "comique", c'est que quelqu'un qui a passé une bonne partie de sa vie en France (en non dans la Tunisie "sous-développée et pourrie"), qui a milité pour les Droits de l'Homme, qui se pose comme intellectuel et qui a eu la chance historique de devenir Président de la République, ne sache pas faire la différence entre liberté d'expression, insulte, diffamation, anarchie...
Quelle liberté d'expression sans responsabilité ?