
L’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Faouzi Ben Abderrahman a commenté, dimanche 24 septembre 2023, le découpage des districts, indiquant que Kaïs Saïed et son système ne possèdent des réformes que leurs grands titres.
Faouzi Ben Abderrahman a indiqué que l’idée des districts avait été abordée depuis 2011 et fût adoptée par plusieurs programmes, faisant l’objet d’études par le Centre des études stratégiques. Cependant, il a considéré que les réserves ne concernent pas l’idée en soi, mais l’absence de vision stratégique de la question, ainsi que l’absence d’objectifs pour ce découpage. « Le décret présidentiel est pauvre et ne possède aucun contenu pour les titres annoncés. La loi électorale de Kaïs Saïed, ne fait que réduire les districts à de simples unités pour former un conseil des régions et des districts. Par conséquent, avec cette vision, il ne changera rien dans la réalité ».
L’ancien ministre a expliqué que les efforts des experts prônant ce découpage étaient principalement orientés pour faire du développement économique son objectif principal, à travers de multiples réformes.
Cependant, il a estimé que ces réformes nécessitent une révision de la décentralisation, la réduction des pouvoirs du gouvernement central et des régions en faveur des districts, ainsi qu'une réévaluation de l'organisation locale. Il propose également l'annulation des fonctions des maires et des délégués en raison de leur inefficacité, au profit d'un plan national d'inclusion numérique pour tous les citoyens à travers le pays, dans le but de réduire la bureaucratie stérile.
« Pourquoi je pense que tout cela ne se réalisera pas ? La raison en est simple : cette nouvelle organisation priverait le pouvoir central d'une partie de son pouvoir, et le système politique et sécuritaire et administratif de Kaïs Saïed n'est pas prêt pour cela aujourd'hui. Il viendra un jour où tout le monde comprendra que la Tunisie n'a pas besoin de quatre niveaux d'administration (central, municipalités, régions et districts), en particulier avec un système de gouvernance excessivement centralisé autour d'une seule personne qui concentre tous les pouvoirs. Cette contradiction fondamentale deviendra de plus en plus évidente avec les échecs qui l'accompagneront, et les décennies précédentes ne serviront plus de bouclier à cet échec manifeste ».
S.H
"Ce que Kaeies fait est bon, mais mauvais, parceque
c est Kaeies Saeid qui le fait" Appartement Kaies Saied rend fous les autoproclamees " elites" qui pleurent leur age d or a jamais revolu..
Oui, ça les rend fous, haineux, et agressifs avec qui ne partage pas leur foi.
Explication par les affects, certes, mais justifiée.
Leurs intérêts qu'ils défendent avec hargne font naître en eux des passions violentes, meurtrières.
C'est pour ça qu'ils ont inventé la notion fumeuse de populisme.
Ils sont retors, manipulateurs, couards et traîtres à souhait.
Leurs intérêts peuvent les conduire au pire, à soutenir le pire, voire le commettre.
D'un autre côté, on nous parle d'institutions sans puissance ni pouvoir lorsqu'il est indiqué qu'elle contrôleront la mise en '?uvre des orientations prises et leur application.
Ce pays est centralisé à l'excès, ce qui favorise les luttes sans merci pour en être et en user.
Trop longtemps ce pays fut la proie de clans, mouvances, ou groupes issus d'une même région....
Je trouve l'idée intéressante, y compris la distribution des districts mixant espaces favorisés et terres en réclusion.
Cela pourrait favoriser l'essor des terres abandonnées, dites pays de l'intérieur, et profiterait par le tissage de liens et la communauté d'intérêts, aux espaces plus nantis.
Mais, comme d'habitude, tout projet, initiative, sont battus en brèche avant que d'éclore.
Il n'y a pas de science exacte du social, pas plus qu'en économie, l'expérience, l'initiative hardie peuvent ouvrir à des possibles.
On peut mettre le monde en chiffres, l'économétrie à été développée pour donner à la "science économique" une couverture, un semblant de maîtrise, et l'homo economicus érigé en norme....
Ce sont fadaises.
Il y a des politiques économiques.
Il y a des inventions et des décisions qui font naître et prospérer des institutions capables de prendre en charge des attentes insatisfaites.
Il faut oser.
Et il y faut les hommes et leurs passions du commun.

