Depuis quelques jours, les partisans du processus du 25-Juillet, notamment des députés et des membres des chambres parlementaires, se mobilisent pour lancer une campagne numérique en soutien au président de la République, en réponse à un éventuel complot qui le viserait.

Cette campagne, initiée sous le hashtag « Que ne vive point en Tunisie quiconque la trahit », vise à répondre aux rumeurs persistantes circulant sur les réseaux sociaux, évoquant une dégradation de l’état de santé du chef de l’État.

En effet, plusieurs pages et blogueurs, comme Thameur Bdida, relaient des informations suggérant un éventuel vide à la tête du pouvoir. Pour étayer leurs affirmations, certains prétendent que les services de la présidence diffuseraient d’anciennes photos et vidéos des activités du président afin de masquer son absence. Ces publications vont jusqu’à l’annonce des jugements qui seraient prononcés contre tous les acteurs et les parties prenantes au sein du pouvoir actuel.

Face à la prolifération de ces rumeurs, les partisans du président ont intensifié leur mobilisation. Ils accusent les auteurs de ces allégations de trahison, de complot contre la nation et de collusion avec des forces étrangères.

Plusieurs députés et personnalités connues pour leur proximité avec le président se sont activement impliqués dans cette campagne numérique, notamment en partageant massivement le hashtag « Que ne vive point en Tunisie quiconque la trahit ». La députée Syrine Mrabet, par exemple, a appelé ses abonnés à diffuser le mot-clé via son compte officiel. De son côté, le propagandiste Riadh Jrad a donné le ton dès le 31 décembre en intégrant le slogan à sa photo de profil.

S.H