Dissoudre Ennahdha, poursuivre le parti en justice ou même décider de son sort lors d'une plénière du parlement : c’est ce qui avait été évoqué par certaines personnes voulant mettre fin à l’existence de ce parti. Néanmoins, il semblerait que la chose aura lieu autrement et en raison d’un enregistrement fuité d’une discussion entre Mondher Ounissi, président par intérim du parti et la journaliste exilée, Chahrazed Akacha.
La fin du mouvement Ennahdha, c’est ce qui résonne dans la bouche de plusieurs personnes depuis le 25 juillet 2021. Néanmoins, le parti continue à s’imposer malgré son éjection du pouvoir, la fermeture de ses locaux et l’emprisonnement de la quasi-totalité de ses leaders historiques. Le président et leader emblématique du mouvement, Rached Ghannouchi, a été arrêté le 17 avril 2023. Il a été condamné et fait aussi l’objet de plusieurs enquêtes. Nous pouvons, aussi, citer les noms de Noureddine Bhiri, Ali Laarayedh, Mohamed Chniba, Ahmed Mechergui, Mohamed Ben Salem, Ahmed Laamari, Habib Ellouze, Saïd Ferjani, Youssef Nouri et Sahbi Atig.
La liste est longue et devrait théoriquement conduire à la paralysie du parti. Or, Ennahdha ne semble pas vouloir déclarer forfait. Mondher Ounissi a succédé à Rached Ghannouchi depuis le 26 avril 2023 et le parti continue à publier des communiqués et à organiser des manifestations dans le cadre du Front de salut national. Ses passages médiatiques se font rares, mais, il semble maîtriser la situation et vouloir aller de l’avant. Il a annoncé, il y a de cela quelques semaines, que le tant attendu congrès d'Ennahdha aura lieu en octobre.
Cet événement semble être le déclencheur de la polémique liée à un enregistrement fuité. Il s’agit d’une séquence audio comportant une partie d’une discussion entre Mondher Ounissi et la journaliste Chahrazed Akacha. Un segment a été publié, le 2 septembre 2023 à 22h59, par la page Facebook controversée « Sayeb Salah ». On y entend des remarques au sujet de la situation au sein d’Ennahdha et l’avis de Mondher Ounissi concernant certaines personnes. Il a déclaré que Rached Ghannouchi l’avait choisi pour présider le parti temporairement. Il a, aussi, estimé qu’un changement devait être opéré au sein du mouvement.
« Les rapports de forces sont déséquilibrés… Ceux qui soutiennent cet homme (il se pourrait qu’il parle du président de la République, Kaïs Saïed) et qui gouvernent réellement ont pris position par rapport aux dirigeants historiques du mouvement (en référence à Rached Ghannouchi)… Le mouvement doit changer… J’ai découvert des choses bizarres… Des individus avaient l’habitude d’en profiter politiquement et financièrement… Ceux que je considérais comme étant des amis se sont transformés en une épine au pied (en référence à Zeineb Brahmi, dirigeante d’Ennahdha) … Des gens veulent diriger le parti depuis la prison… Zeineb est une vipère qui exploite le mouvement… Mouadh Ghannouchi (fils de Rached Ghannouchi) transfère de l’argent à Mohamed Ghannoudi », a-t-il dit.
Réagissant à la chose, Mondher Ounissi a publié un statut le 2 septembre 2023 à 23h58, soit une heure après la publication de l’extrait dans lequel il affirme qu’il s’agit d’un enregistrement truqué et sans fondement. Il a qualifié la chose de manœuvre ayant pour objet de porter atteinte au mouvement Ennahdha.
Les choses auraient pu s’arrêter à ce niveau-là, mais, c’était sans compter la riposte de Chahrazed Akacha. La journaliste a affirmé que l'enregistrement a été le fruit d’un travail journalistique et qu’elle menait une enquête pour prouver les liaisons entre Mondher Ounissi et sa tentative d’éjecter Rached Ghannouchi du parti et de s’en emparer.
Chahrazed Akacha a accusé Mondher Ounissi d’être en contact avec des proches de Kaïs Saïed et de collaborer avec eux afin de contrôler Ennahdha. Elle a indiqué que l’enregistrement fuité avait été obtenu par les pros-Saïed depuis trois mois et que la séquence publiée avait été traitée afin de faire de Mondher Ounissi un héros. Elle a publié un autre segment audio dans lequel le nouveau président d’Ennahdha avait déclaré : « Le petit Jenayah (Hussein Jenayah, fils de l’homme d’affaires, Othman Jenayah), m’a appelé deux fois par rapport à un éventuel passage à Attessia TV (chaîne télévisée propriété de V Prod, dont le président du Conseil d'administration est Omar Jenayah frère de Hussein et fils de Othman) … Je l’ai rencontré à Sousse… Il m’a dit qu’il n’avait pas de problème avec Ennahdha et que Rached Ghannouchi était comme un père pour lui… Il m’a expliqué qu’on lui avait imposé Riadh Jrad (Chroniqueur pro-saïed) et Malek Baccari (animatrice à Attessia TV)...
On est, aussi, pris pour cible... Il m’a promis de changer de ligne éditoriale… Malek Baccari m’a appelé à deux reprises pour que je sois présent dans son émission. J’ai refusé… Monsieur Ghammoudi y est allé sans me consulter et a causé un grand problème. Je l’ai remis à sa place.
Il (Hussein Jenayah) m’a appelé une autre fois. On s’est rencontré à Chott Meriem (Ville se trouvant au gouvernorat de Sousse) … Il m’a affirmé que le pays avait besoin d’Ennahdha… Il m’a assuré être prêt à fournir ce qu’il fallait… Son père est entré alors qu’on parlait… Il m’a expliqué qu’il voulait se débarrasser de Ghannouchi et de ses sous-fifres… Je lui ai dit qu’il avait fait fortune grâce à Ghannouchi… Je lui ai expliqué que les gens en avaient marre de lui et de ceux qui insultent… Il m’a expliqué qu’il voulait parler politique et non média… Il m’a indiqué qu’il voulait compter sur Ennahdha à condition d’en faire un parti civil ».
De son côté, Othman Jenayah a annoncé qu’il portera plainte contre Mondher Ounissi. Il a, dans une vidéo publiée le soir du 3 septembre 2023, assuré qu’il ne connaissait pas ce monsieur et qu’il ne l’avait jamais rencontré. Il a expliqué que l’enregistrement portait atteinte à sa personne, à sa famille, à l’Étoile Sportive du Sahel (équipe dont il est le président), à la région du Sahel et à la République tunisienne et à ses institutions.
« Je compte porter plainte en mon nom et en celui de l’Étoile Sportive du Sahel… Je tiens, aussi, à assurer au public de l’Étoile Sportive du Sahel que je n’ai pas d’ambition politique… Présider l’Étoile Sportive du Sahel est le plus important des postes du monde… Ce genre de campagne visant notre équipe et ses symboles continuera à avoir lieu en raison de nos succès… Restez solides et ayez confiance. Nous sortirons de cette crise en étant plus forts, malgré le lourd héritage laissé par ceux qui font de la politique… Je vous promets que je ne quitterai la présidence de l’Étoile Sportive du Sahel qu’après-avoir adopté un nouveau règlement moderne et interdisant aux politiciens d’occuper des fonctions au sein du club », a-t-il dit.
Le fils de Othman Jenayah, Hussein Jenayah, a, quant à lui, réagi dans une publication Facebook du 3 septembre 2023. Il a exprimé son étonnement au sujet de ces déclarations. Il a affirmé ne pas avoir eu d’échanges avec le président d’Ennahdha ou de rencontre en compagnie de son père. Il a assuré qu’il s’agissait d’une campagne orchestrée par des pages douteuses le prenant lui et sa famille pour cible depuis bien longtemps. Il a indiqué qu’il ne connaissait pas Mondher Ounissi. Il a, aussi, précisé qu’il saisira la justice au sujet de l’enregistrement et de toute personne impliquée dans cette affaire. Othman Jenayah a enfin appelé la justice à réagir rapidement et à mettre fin à ce genre de pratiques.
Le lendemain, le président du mouvement Ennahdha est revenu à la charge. Mondher Ounissi a publié un statut, à la date du 4 septembre 2023, dans lequel il affirmait ne jamais avoir rencontré Othman Jenayah. Il a exprimé son respect envers ce dernier ainsi que tous les membres de sa famille. Il a, aussi, assuré qu’il n’avait pas rencontré d’autres membres de la famille et qu’il n’y a pas eu d’échanges téléphoniques ou de face-à-face entre eux.
Entre-temps, la journaliste Chahrazed Akacha a continué à évoquer un scénario visant à permettre au pouvoir en place d’exploiter le mouvement Ennahdha et les voix des Nahdhaouis. Elle a assuré être en possession d’autres enregistrements audios encore plus choquants. Elle a accusé Mondher Ounissi d’avoir pris pour cible certains dirigeants d’Ennahdha, y compris Rached Ghannouchi, afin de permettre l’exécution du projet du pouvoir en place.
Chahrazed Akacha a expliqué que le ministère de l’Intérieur avait placé Abdelkarim Harouni en résidence surveillée afin de l’empêcher de barrer la route au projet du pouvoir en place, consistant à mettre Ennahdha à sa botte. Elle a indiqué que M. Harouni comptait convoquer une réunion de la Choura d’Ennahdha afin de révoquer M. Ounissi et de prendre sa place. La journaliste a expliqué qu’elle publiera l’intégralité de l’enregistrement prochainement et qu’elle dévoilera la vérité au sujet d’un complot visant le président de la République, Kaïs Saïed et auquel Mondher Ounissi, l’ancien ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine et la sœur de la Première dame, Atika Chebil avaient pris part.
Chahrazed Akacha a démenti les publications de Mondher Ounissi. Elle a assuré que l’enregistrement n’était pas faux et qu’il avait été fuité par la page « Sayeb Salah » afin de faire du chantage à la famille Jenayah. Elle a expliqué que le mouvement Ennahdha était infiltré par des pros-Saïed, affirmant que le pouvoir en place avait tout fait pour laisser le champ libre à Mondher Ounissi. Elle a, également, évoqué les déclarations de ce dernier appelant au dialogue et à se concilier avec le pouvoir en place. Mondher Ounissi chercherait, selon elle, à rester à la tête d’Ennahdha et à monopoliser les pouvoirs.
« Pour faire court, Mondher Ounissi est le projet d’un coup d’État au sein de la scène politique tunisienne tel que ce qui avait eu lieu au niveau de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche… Mondher Ounissi était, jusqu’à hier, la clé de ce coup d’État », a-t-elle écrit sur son profil.
Chahrazed Akacha a assuré que l’enregistrement était en possession de Mondher Ounissi depuis trois mois. Elle s’est interrogée sur la publication de l’extrait audio à cette date-là. Elle a rappelé que la fuite a eu lieu le soir de la tenue du conseil de la Choura prévu pour le limogeage de Mondher Ounissi. Elle a, par la suite, indiqué que la fuite résultait du mécontentement d’un clan formé par Taoufik Charfeddine et Atika Chebil. Ces derniers seraient derrière le complot visant à renverser Rached Ghannouchi et à placer à sa place Mondher Ounissi. En prenant connaissance de sa rencontre avec les membres de la famille Jenayah, ce clan a fait fuiter l’enregistrement audio.
Notons que dans des publications Facebook précédant la publication de l’extrait audio de quelques heures, Chahrazed Akacha avait fait allusion à ce complot et à cette manœuvre visant à éjecter Rached Ghannouchi et les leaders historiques du mouvement Ennahdha de la direction du parti.
Pour conclure, les extraits audios ont secoué la scène politique en Tunisie. Encore une fois, des discussions fuitées créent le buzz et font rapidement le tour des réseaux. Les propos et données apportés par ces enregistrements auront sans doute un impact considérable sur la situation au sein du mouvement Ennahdha. L’image de Mondher Ounissi a été ébranlée et sa crédibilité considérablement affectée. Il aura du mal à convaincre les nahdhaouis de son habilité à diriger Ennahdha et à continuer à en être le président jusqu’à la tenue du congrès. Pire, pourra-t-il démentir ces accusations et prouver sa capacité à devenir le successeur de Rached Ghannouchi ?
On pourrait voir une exclusion petit-à-petit de Mondher Ounissi. Ce dernier pourrait être contraint à occuper un rôle de second plan après la tenue du congrès du mouvement Ennahdha. Ceci conduira, donc, à un mécontentement au sein du clan soutenant M. Ounissi, voire une autre scission au sein de ce parti et donc à affaiblissement de son poids politique. La question des enregistrements fuités pourrait représenter un tournant dans l’histoire du parti.
Alors que certains appelaient à l’ouverture d’une instruction visant à dissoudre Ennahdha, il semblerait qu’un simple enregistrement audio de quelques minutes puisse faire l’affaire. La question d’un rapprochement entre Mondher Ounissi et le pouvoir en place afin de permettre au président de la République de contrôler encore plus la situation risque de faire exploser le parti de l’intérieur.
D’ailleurs, la journaliste Chahrazed Akacha a laissé entendre que le frère du président Naoufel Saïed était impliqué dans la tentative de renversement de Rached Ghannouchi. Elle a, dans une publication Facebook du 3 septembre 2023, indiqué que trois noms avaient été proposés au chef de l’État pour succéder à Rached Ghannouchi : Mondher Ounissi, Ajmi Lourimi et Mohamed Goumani. Elle a expliqué que Ajmi Lourimi avait refusé la chose et a rappelé que Mohamed Goumani était un ami de Naoufel Saïed. Elle a indiqué qu’il voulait créer un parti islamiste conservateur.
D’ailleurs, le lien de proximité entre Ennahdha et Kaïs Saïed a toujours été évoqué parallèlement à l’amitié liant Naoufel Saïed et certaines personnalités publiques à la tête d’Ennahdha. Le nom du frère du président avait été lié aux raisons ayant poussé Ennahdha à le soutenir indirectement et de façon non-officielle lors de la présidentielle de 2019. Des pages et des profils Facebook évoquent continuellement une coopération continue entre les deux parties. Naoufel Saïed tenterait de rallier les nahdhaouis et de les convaincre de participer aux élections dans le cadre d’un front conservateur.
Par ailleurs, on évoque un retour en force de Naoufel Saïed suite à la nomination d’Ahmed Hachani à la tête du gouvernement. Le nouveau chef du gouvernement serait un ancien camarade de classe et un ami du frère du président de la République. Naoufel Saïed serait, actuellement, le principal acteur politique du côté des pros-Saïed. On affirme qu’il a su imposer certaines décisions et nominations et pousser vers l’absorption d’Ennahdha dans le projet politique de Kaïs Saïed. Ainsi, et en adhérant à ce projet, Mondher Ounissi a réussi là où Kaïs Saïed avait échoué. Il a réussi, sans le savoir, à porter atteinte à l’image d’Ennahdha et à pousser le parti vers un plan permettant de le mettre à la botte du pouvoir en place, voire de causer petit à petit sa disparition.
Sofiene Ghoubantini
Un grand coup de balai est nécessaire au Sahel une bonne fois pour toutes et qu'ils rentrent dans le rangs , ils ne sont pas des surhommes mais des sur colonisateur
Tounis Willèdè Barcha sèdè !
Vous nous en parlez comme s'il s'agissait d'un scandale du type Watergate alors que ce n'est qu'une fumisterie de trop dans un pays où, l'ignorance, le ridicule, la traîtrise, l'imposture, la calomnie, la médiocrité, l'infamie et de bien d'autres qualificatifs aussi nuls les uns que les autres, sont désormais le miroir de la NATION.
Rien à cirer de ces gardiens d'étables et d'écuries.
Qu'ils aillent au diable et qu'ils crèvent tous.
RETOURS AUX AURORES ETHIQUES DU 25, DE L'ESPRIT DE 2011 ET DE LA LETTRE DE 2014 !
ETHIQUE POLITIQUE ET JOURNALISTIQUE DE CADRE RETABLI DEMOCRATIQUE AUTHENTIQUE A PART ENTIERE !
LIBERTE,DIGNITE, SOLIDARITE aux prisonniers politiques comme d'opinions sans exKceptions !
Je pense que KS cherche un prix Nobel avec Mongi Errahoui et Mondher Lounissi, et ce ne sont pas des tasribates venues du Suède.
Ce n'est pas cela la politique.
Mais, ce qui a de l'intérêt dans ce long article un peu confus, c'est un côté la razzia chez les schnoufs par les coups, les petits et grands calculs chez les "frères" toujours disposés à pactiser même avec le diable pour tenter de sauver les meubles et si possible éviter l'effondrement de la boutique.
Tout cela est plausible.
Le plus visible et exact, c'est la guerre de succession ouverte pendant que le satrape est privé de ses moyens de puissance.
Alors, on fait feu sur Ounissi et on charge la mule en criant à la duplicité.
Kais Saied serait une sorte de Machiavel alors que presque tout le monde, hier, décrivait un personnage sans relief, sans talent, au profil psy plus que suspect ce qui en faysait et fait encore aux yeux de beaucoup un fort mauvais Président, un incompétent.
Pour que la démonstration tienne, il y faut la logique dans le rapport des faits, leur déroulé et le ou les personnages ad hoc pour penser et accomplir le projet.
Tout cela vacille un peu.
Je retiens que Ennahdha fera ou ne fera pas son congrès.
Lequel congrès ne cessait d'être reporté depuis des années, ce qui créa du grabuge et fut la source du départ de quelques dizaines de prétendants.
En somme, la guerre des Chefs se poursuit.
Tous nos cheikhs, hier vénérés, et leurs compagnons baptisés professeurs ne seraient que des arrivistes prêts à mettre le feu à la maison si elle risque de leur échapper.
Sans doute que le magot est encore suffisant pour que l'on aiguise les couteaux.
Qu'ils se mangent entre eux, cela n'empêchera pas le pays de demeurer tel qu'il est.
Parce qu'enfin, les islamistes, nos islamistes, sont les enfants de ce pays. Ils en sont une tache.
Sans doute.
Mais, ils ont reçu du soutien.
Et semblent encore l'objet de bien des sollicitudes.
C'est à parier que c'est bien parce qu'ils dont d'honnêtes patriotes, généreux, compétents
Nahdha = Saied
Mais d'après Mr Ghobantini, elle arrive encore à s'imposer !
On aimerait bien savoir comment et à quelle occasion ?
Et à travers le front des Guignols, le bruit est à peine audible, malgré le tapage d'une poignée de médias, B.N , bien-sûr en leader.
Le gourou sous les verrous, ses lieutenants seraient incapables de prendre la relève, l'ambiance même à l'intérieur n'est pas à la fête, l'effervescence pour la succession, la réorganisation d'un système affaibli , à genoux , l'aide extérieure ne parvient plus, crise d'infusion, alors expliquez-nous comment le cadavre se remettra debout ?
Il faut peut-être retenir de votre article, l'analyse alarmante autour d'un sujet qui refait surface. Le Sahel .
Pour créer des tensions, ( c'est arrivé dans l'histoire ) , on jette de la dynamite là où ça fait le plus de résonnance, et la région la plus sensible c'est le Sahel, pour des raisons politiques, instaurées et imposées par le premier dictateur de la Tunisie, vous remuez les rivalités et bonjour les réactions.
La secte ne l'a pas utilisé auparavant, mais là une opportunité est offerte et elle a plongé, ça va vous paraître idiot, mais l'influence du football y est pour quelque chose.
Le journaliste a essayé de vous présenter une analyse intéressante ( pour lui ) , pour les prémices d'une crise à l'horizon, tous les ingrédients y sont, et le principal animateur est sur le pied de guerre, la secte, avec un nouveau visage, des nouveaux acteurs et des nouveaux alliés.
Le serpent qui fait peau neuve ?
Une imagination assez fertile.
Et ceci n'est qu'un échantillon des nombreuses arnaques de la secte de nahdha et du mafieux ghanouchi.
Sahha lihom âabthou kima habbou
Imaginez un tant soit peu, l'Ouléma de l'Islam Rached Ghannouchi, dire : «mè iaâddihèch aâlè dine Ommi»!!!
Alors que cette merveilleuse vraie journaliste tunisienne, Charazed Akecha, «addèthè aâlè dine Ommou, wè dine Bouh wè koll dine Wèldih».
Mille BRAVOS à la vraie journaliste tunisienne Charazed Akecha!!!
Allah yostir Tounes.
Le constat amer depuis le soulèvement (pour ne pas dire complot), les politiques toute tendance confondue s'entredéchir pour le pouvoir sans proposer des solutions aux problèmes des tunisiens.
Bon! Tout le monde le sait.
Ounissi remplacent mais vous oublié othman jennaieh remplacent Kamel Ltaief.
Il y avait toujours une guerre féroce entre othman jannaieh et Kamel ltaief pour le leader de la région du Sahel.
Exactement identique dans la méthode et les buts stratégiques.
Plusieurs irrces personnes, dont étrangères à La Tunisie, qu'il y a eu une aubaine de coloniser et dominer économiquement et ce en sollicitant ce clan des traîtres et des ignorants nahfha qui ont sali l'image des sudistes, dont ils sont présumés originaires, quoique leurs vraies identités et historiques demeurent à ce jour inconnues d'autant plus qu'ils différent dans leurs attitudes et leurs comportements des vrais tunisiens.
Une situation qui semble devenir embarrassante de plus en plus, et que le gouvernement tinrent est appelé à contrecarrer ce fléau.
Sérieusement on s'en tape! Arrêtons de les mettre médiatiquement en avant!
Si au moins on avait des alternatives politiques avec des quarantenaires plutôt que des gens qui sont carrément hors système solaire, et bien on en serait pas là!
On nous demande de choisir entre la peste et le choléra.
Sérieusement, les gens vont t'il se réveiller et nous proposer une alternative réaliste et économique?
Il nous faut un politicien et entrepreneur.
Une personne qui pense à son pays avant tout et qui ne soit pas un francophile. Une personne qui attirent les investisseurs et non qui leur fait peur. Une personne qui travaille avec le peuple sans être un populiste et qui sache déléguer! C'est aussi difficile à trouver?
Ennahdha on s'en fout! Qu'ils aillent au diable!!! .
Tant que les alternatives ne sont pas là alors les gens seront toujours attirés par ses hypocrites!
Comment a t'on pu tomber si bas.....
Ma priorité c'est la situation actuelle économique. Le bateau n'a pas de capitaine!!! Il faut être aveugle pour je pas voir cela.
Allah yehdi.