
Le bureau exécutif d’Ennahdha s’est réuni, à distance, mercredi 28 février 2024, pour discuter des évolutions les plus importantes de la scène politique nationale.
Suite à cette réunion, le parti politique a dénoncé, dans un communiqué daté de jeudi 29 février 2024, les poursuites contre les opposants politiques, la violation des procédures et l'absence de garanties, « en mépris total des appels répétés des comités de défense, des instances humanitaires nationales et des rapports internationaux ». Et de condamner, dans ce cadre, la peine de prison prononcée contre l'ancien président de la République Moncef Marzouki et contre un des leaders du Front de salut national, Jaouhar Ben Mbarek, prenant au dépourvu la défense, les familles et l'opinion publique.
Ennahdha a aussi salué de nouveau la fermeté et la patience des dirigeants politiques et de tous les militants détenus qui « s'accrochent à leur innocence, à la justesse de leur cause et à la légitimité de leurs revendications ».
Le parti politique a fait porter au pouvoir en place la responsabilité de l’échec dans la gestion du pays, l'aggravation de la situation de la crise économique et sociale et les souffrances croissantes des Tunisiens à cause de la pauvreté, du chômage et du manque de produits de base. Il lui fait aussi porter la responsabilité de l’escalade des tensions entre l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et le gouvernement en raison de l’absence de dialogue, des points de vue divergents et de désaccords sur les priorités nationales.
Le mouvement a également déploré la domination de l'obsession électorale dans le discours du pouvoir établi, « qui ne voit plus les revendications sociales et politiques légitimes des citoyens comme autre chose que complot et connivence, formulant des accusations répétées pour éluder la responsabilité et le solutionnèrent de la crise profonde qui sévit ».
I.N.
Je ne comprends pas pourquoi BN se fait encore le porte-voix de ennahda en leur dédiant un article.
Non mais sérieusement....!
Ils sont prompts à accuser d'incompétence tout le monde, alors qu'ils ne sont pas capables de diriger leurs propres vies.
Sans oublier qu'ils sont grillés et se sont impliqués jusqu'au cou dans la collaboration avec les impérialistes en leur servant d'esclaves.
On a pas oublié la livraison d'un ministre réfugié politique chez nous à ses tortionnaires libyens.
On a pas oublié la braderie de nos intérêts économiques au profit du Qatar et de la Turquie.