
Une grande réception a été organisée par l’Union internationale de banques (UIB) hier mercredi 27 juillet 2016 à la résidence de l’ambassadeur de France « Dar El Kamila » à la Marsa. Tellement grande que certains convives ont dû patienter plus d’une heure, mesures de sécurité obligent, devant le portail pour pouvoir entrer.
Il faut dire que le directeur général de l’UIB, Kamel Néji, tenait à accueillir et honorer comme il se doit son invité de marque Frédéric Oudéa, DG de sa maison mère, le Groupe français Société Générale et président de la Fédération bancaire européenne.
Une sorte de démonstration aussi du sens de l’accueil tunisien, en cette période où le pays est pointé du doigt, mais également de reconnaissance au geste de la Société Générale de choisir Tunis pour abriter un de ses événements continentaux importants, qu’est « Société Générale Africa Business Network ». On note ainsi la présence exceptionnelle des premiers directeurs généraux de 16 implantations africaines du Groupe Société Générale (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée Equatoriale, Madagascar, Maroc, Mauritanie, Mozambique, Sénégal, Tchad et Togo), avec lesquels les clients de l’UIB ont eu l’opportunité de nouer contact et d’échanger sur leurs projets de développement en Afrique. L’évènement est destiné à donner aux entreprises tunisiennes un accès privilégié aux filiales et aux expertises du Groupe Société Générale en Afrique, et renforcer ainsi leur capacité à s’implanter sur ces marchés.
Après l’événement qui s’est déroulé le mardi 26 juillet, et avant d’être reçu par le chef du gouvernement ce matin du jeudi 28 juillet, Frédéric Oudéa était hier à la résidence de l’ambassadeur de France à la Marsa au milieu du Tout-Tunis.
Etaient ainsi présents, outre l’hôte des lieux, Foued Mbazâa, ancien président de la République, Wided Bouchamaoui présidente de la centrale patronale UTICA, Houcine Abassi, SG de la Centrale syndicale UGTT, et pas moins de trois ministres, à savoir Yassine Brahim, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Slim Chaker ministre des Finances, Selma Elloumi Rekik, ministre du Tourisme, ainsi que Ridha Chalghoum, ministre-conseiller auprès du président de la République. On note surtout la présence de plusieurs hommes de médias, de lettres et de culture. La culture était d’ailleurs bien présente à l’événement avec une exposition des plus grands maîtres tunisiens d’arts plastiques. Une manière subtile de rappeler que l’UIB est un collectionneur d’art et mécène des artistes de renom.
En tout 1300 convives étaient présents à ce cocktail dinatoire festif hautement sécurisé et animé par le chanteur lyrique Hassen Doss.
L’UIB en tant qu’acteur majeur de l’économie tunisienne a par cet événement rehaussé positivement l’image de la Tunisie et a contribué de façon directe à la future relance de l’économie tunisienne qui vit actuellement un marasme important.
C’est d’ailleurs de cette relance et du rôle que peuvent jouer La Société Générale et sa filiale UIB qu’a parlé ce matin Frédéric Oudéa, au micro de Wassim Ben Larbi sur Express FM (vidéo de l’interview ci-dessous).
Le DG du Groupe français et président de la Fédération bancaire européenne a ainsi renouvelé l’engagement de la société mère « dans la participation au développement économique de la Tunisie » message qu’il a porté mardi 26 juillet 2016 au président de la République, Béji Caïd Essebsi lors d’une visite officielle et qu’il a réitéré aujourd’hui, lors de sa visite à Dar Dhiafa, au chef du gouvernement Habib Essid. La Société Générale qui fête aujourd’hui ses 150 ans a, comme l’a indiqué Frédéric Oudéa : « 145 mille employés à son actif avec un chiffre d’affaires de 25 milliards d’euros et 3 milliards de bénéfice net ceci prouvant la réactivité de notre banque ». Il a ajouté que l’ouverture du marché africain aux entreprises tunisiennes s’explique par la spécificité du continent africain qui a un fort potentiel de croissance, d’après ses dires : « Le continent évolue vite et détient une grande capacité à se saisir des nouvelles technologies ».
Enfin Frédéric Oudéa a tenu à saluer la Banque Centrale Tunisienne avec à sa tête son gouverneur, Chedly Ayari, pour l’ouverture du marché des capitaux que celui-ci a rendu possible. Cette ouverture permettra de financer des projets sur le long terme type infrastructure, selon ses dires.
Par ailleurs, une cérémonie de remise de prix aura lieu cet après midi durant laquelle les 50 collaborateurs méditerranéens et africains les plus innovants seront récompensés.
K.H

Commentaires (12)
CommenterAssez de larbinisme!
Une ouverture a saisir pour gagner les marches
bravo à l'ami "si kamel " et bon vent..
bravo et bon vent...
La Tunisie en manque!
Les responsables doivent etre a la hauteur!
Mr. Houcine Abassi a trahi
Bientôt, Chedly Ayari aura le prix Nobel de l'économie pour l'ouverture de notre marché des capitaux'
@ Mahmoud et @Tounsi
il n'y a qu'en Tunisie qu'on voit ces chiffres
"un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros et 3 milliards de bénéfice net" :
avec 25 unites de CA, on fait 3000 unites de Benef ! waw waw waw !
l'Entropie du systeme explose la !
Bises a Vous BN !
Mahmoud
Faut prendre le temps de se relire avant de publier
Un chiffre d'affaire de 25 millions d'euros et 3 milliards de bénéfice
Comment dirais-je pour ce beau doublé: tu parles la France et tu compte mieux qu'un super calculateur.
Où allons-nous???
Après avoir privatisé toute les banques publiques tunisiennes, on leur ouvre aujourd'hui une grande fenêtre/porte afin d'exporter nos capitaux en toute légalité! Oui, ceci au nom de la révolution du jasmin et de l'impérialisme de notre oligarchie: 300 Millions d'euros ont été investis maladroitement dans l'achat d'actions trop risquées sur la bourse de Malte, et 23,3 Millions d'euros ont été gaspillés afin d'acheter un simple logiciel pour la gestion des pronostics sportifs chez une firme de logiciels européenne (alors que l'on a 300 milles diplômés en chômage et que l'on nous parle depuis 5 ans de création de l'emploi ), sans parler des conditions d'attribution de la licence pour le réseau 4G, etc., etc., etc.
Aujourd'hui, l'oligarchie tunisienne fait la fête, par contre la classe moyenne a disparu et la classe ouvrière est de plus en plus méprisée!
L'Europe a fermé ses portes aux réfugiés d'origine africaine mais par contre elle ouvre très, très grand ses portes à nos capitaux et à notre oligarchie.
Ca fait cinq ans, depuis 2011, que l'on attend que l'UIB contribue de façon directe à la relance de l'économie tunisienne mais rien ne s'est pas passé et ce n'est pas aujourd'hui que les choses vont soudainement changer!
D'après l'article ci-dessus, l'Europe remercie notre Banque Centrale Tunisienne avec à sa tête son gouverneur, Chedly Ayari, pour l'ouverture du marché de nos capitaux. Cette ouverture devrait permettre de financer des projets en Tunisie. Et, ça fait 5 ans que l'on attende le financement de projets par les banques de notre oligarchie, mais rien ne s'est produit! Et ce n'est pas demain que les choses changeront.
J'ai fait des propositions dans d'autres commentaires, comment résoudre les problèmes socio-économiques de la Tunisie :
http://www.businessnews.com.tn/reunion-de-la-commission-argee-de-fournir-la-liste-des-priorites-du-futur-gouvernement,520,65594,3
http://www.businessnews.com.tn/tunisie--face-a-la-crise-un-gouvernement-a-cote-de-la-plaque,519,61954,3
Jamel Tazarki
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
La guerre et la paix de Léon Tolstoï:
https://www.youtube.com/watch?v=fcOg7UdgZnc&list=PLT9cjgq326Z6KXBaosVrmN0BsBljLCN3-

