
Slaheddine Hammemi, le citoyen victime d’une agression par des agents de la société Transport de Tunis (Transtu), est intervenu jeudi 13 février 2025 sur les ondes de Jawhara FM afin de témoigner de ce qu’il a subi.
« Après ce qui m’est arrivé et la violence que j’ai subie, je me suis senti comme si j’étais à Gaza », a déclaré l’invité de Hatem Ben Amara. Il a poursuivi : « Je vous parle, et je sens que je suis humilié et anéanti. J’ai 67 ans, et quatre personnes m’ont frappé sans que je sache pourquoi ».
Il a ensuite expliqué que, comme tout citoyen ordinaire, il s’était rendu à la station de transport en commun pour prendre le bus. Il a précisé qu’il avait raté le bus qu’il était censé prendre. « J’ai acheté mon ticket et je suis monté dans un autre bus à l’arrêt, qui n’avait aucune plaque indiquant la destination », a-t-il ajouté, tout en précisant qu’à son entrée dans le bus, un homme se trouvait près de la porte. Selon M. Hammemi, cet individu lui a demandé sa destination. « Quand je lui ai répondu, il m’a humilié en me traitant d’aveugle et en insultant ma mère, alors que je suis un vieil homme de 67 ans ! », a-t-il affirmé.
« Quand j’ai demandé à cette personne pourquoi elle m’insultait, l’homme avec le blouson rouge, qui apparaît dans la vidéo, est intervenu », a déclaré l’invité de l’émission Sbeh El Ward, ajoutant : « Il m’a dit : "Ça ne te plaît pas ce qu’on vient de te dire ?" ». Il a précisé que cet homme l’a également insulté, ce qui l’a encore plus énervé. « J’étais en colère. Je n’ai jamais été humilié de cette façon. Pourquoi tout cela ? Je suis un vieil homme, et j’ai été traité de tous les noms sans raison. Je voulais juste reprendre ma dignité en parlant avec eux », a poursuivi M. Hammemi. « C’est là qu’ils ont commencé à me frapper. Quatre personnes se sont rassemblées pour me battre, et je ne savais même pas d’où venaient les coups », a-t-il raconté, en fondant en larmes.
« Ce sont des personnes qui ne représentent pas l’administration. Si j’avais été cardiaque, je serais mort », a ajouté M. Hammemi. Il a également précisé qu’il veut simplement récupérer ses droits, mais qu’il n’a pas porté plainte faute de moyens pour engager un avocat. « Cela fait trente ans que je prends les transports en commun, je n’ai jamais eu des soucis, qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tout cela ? » a conclu Slaheddine Hammemi.
H.K
D'ailleurs et après cette émission , logiquement, le procureur doit diligenter une enquête. Sachez aussi que le citoyen indigent a le droit à l'assistance légale gratuite. Un avocat peut être commis d'office pour assister ce citoyen.
Ils ont totalement vérolé, ce qui subsistait de notre société civile, avant le coup d'Etat des khamjines de 2011 !!
C'est la faillite de la NATION, sur tous les plans.
Cet acte d'une violence inouïe représente l'aspect le plus pervers et le plus pernicieux, des résultats des courses de la révolution des pingouins.
Le savoir-vivre, le respect, la dignité, le civisme et les bonnes m'?urs désertèrent le pays, aussitôt que les bagla-liha eurent le pouvoir entre les mains.
Le pire reste à venir.