Le refus d’admission de patients de l’île de Djerba atteints du Covid-19 par l’hôpital de Médenine a suscité la polémique, ne faisant qu’envenimer une situation déjà tendue en cette période de crise sanitaire que traverse le pays.
Quand un patient devient un casse-tête pour l’hôpital
Le Centre hospitalo-universitaire de Médenine a été l’objet de virulentes critiques après avoir refusé, mercredi 15 avril, l’admission d’une patiente de l’hôpital régional Sadok Mokaddem à Djerba Houmt Souk. Agée de 60 ans, la patiente était dans un état critique et devait être admise en réanimation mais vu que l’hôpital de Djerba ne dispose pas de médecin réanimateur, le staff a jugé qu’elle devait être transférée à l’hôpital de Médenine. Finalement, elle a été transférée dans la soirée de mercredi à l’hôpital universitaire Habib Bourguiba de Sfax.
Le CHU de Médenine qui ne dispose que de 6 lits de réanimation a déclaré qu’il ne peut recevoir que des patients de cinq délégations du gouvernorat : les délégations nord et sud de Médenine, Béni Khedache, Sidi Makhlouf et Boughrara. Lançant un cri de détresse, les responsables affirment que les moyens dont ils disposent suffisent à peine aux besoins d’une région d’environ 300.000 habitants. Au CHU de Médnine, on explique que ce refus est dû à la situation épidémiologique de Djerba, l’île étant classée cluster par l’Etat.
Face aux accusations, l'hôpital de Médenine a tenu à expliquer que tous les patients sont toujours les bienvenus dans les différents services, mais qu’à cause de l’épidémie du Covid-19 un circuit a été consacré aux patients du coronavirus, ce qui a nécessité la répartition des médecins entre les patients ordinaires et les patients qui pourraient être admis dans l'unité de Covid.
En ce sens, le ministre de la Santé avait déjà recommandé aux médecins de transférer les malades en situation de réanimation à des hôpitaux universitaires qui sont plus équipés, ainsi le transfert de la patiente est raisonnable puisque Djerba et rattachée à Médenine.
Mouvements de protestation
Après le refus de la patiente originaire de Djerba, le personnel médical et paramédical de l’hôpital Sadok Mokaddem a organisé cet après-midi du jeudi 16 avril un sit-in de protestation devant l’hôpital pour dénoncer la décision de leurs confrères à l’hôpital de Médenine. Le corps médical de Djerba a dénoncé le fait qu’il n’y ait pas de médecin réanimateur depuis juin 2018 malgré le fait que l’île compte aujourd’hui 52 contaminés au Covid-19. Il faut aussi noter que l’hôpital de Sfax manque d’équipements et tourne avec seulement deux respirateurs artificiels. Les cliniques présentes à Djerba qui comptent environ 40 lits manquent aussi de personnel et des moyens nécessaires pour sauver des vies.
Le personnel soignant de l’hôpital de Médenine a également protesté cet après-midi du 16 avril, mais pas pour les mêmes motifs. D’après une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux ces protestataires ont exprimé leur refus total des patients provenant de Djerba : « Ils veulent nous transformer en une région contaminée, chaque délégation doit avoir son propre circuit, on ne veut pas des cas contaminés exportés dans notre circuit », déclare l’un des protestataires.
Ces mouvements se sont transformés en condamnations politiques. Ainsi, un groupe d’habitants de Djerba a lancé des pétitions pour dénoncer la politique de marginalisation à leur encontre. Par ailleurs, des internautes ont lancé un appel pour que l’île qui dépend administrativement du gouvernorat de Médenine se transforme en un gouvernorat.
Face à ces condamnations, l’union régionale du travail de Médenine a publié un communiqué pour démentir les faits et les vidéos concernant le refus de la patiente de Djerba, malgré le fait que l’hôpital de Médenine lui-même a admis le rejet de la patiente.
Abdellatif Mekki quant à lui, a affirmé que le directeur régional de la santé de Médenine l'a informé que l'hôpital dispose d'un médecin de réanimation qui sera de repos après une semaine complète de travail sans interruption, et que donc l'hôpital de Djerba a été informé que ce patient ne pouvait pas être accepté pour cette raison et non pour des considérations régionales.
Mais l’incident ne se limite pas à la patiente d’hier soir, puisque ce mercredi, un deuxième patient d’une trentaine d’années souffrant de troubles respiratoires a été refusé par l’hôpital de Médenine..
Rabeb Aloui
à ce train on subira le même sort de l'ex cccp et l'ex yougoslavie on commence par chaque délégation gère ses propre affaires et on termine avoir son indépendance
Pour les djerbiens une population vouaient à mourrir
sans service de réa
Pour l hopital de mededine un manque d humanité sans sans limite
Doit on leur rappeller qu ailleurs certains patients ont été transferer a 900km de leur ville pour etre sauver!!!!!!!!!!!
En tant qu infirmière de reanimation cela me rend tellement triste
Voilà. C'est aussi simple que ça!
Les médecins réanimateurs sont dans le privé ou en France.
Cela fait mal.
Le personnel de cet hopital rebel du turkmenistan accepte les patients sur des critères purement régionaux. Et pourtant les lois de ce pays condamnent le racisme mais aussi la non-assistance de personne en danger. Ce laxisme n'existe nulle part ailleurs dans ce bas monde de orbens klebs. Bien venu au pays des ânes parlants d'after 2011.
Et dire que la commune de Djerba finance et fait vivre ce gouvernorat de Mednine. Il est temps pour les Djerbiens de couper le cordon ombilical et de revendiquer leur droit absolu à un GOUVERNORAT.
CE QU'I FAUT RETENIR :Un hôpital Rebel financé par le pauvre contribuable Tunisien, du personnel raciste et criminel qui refuse de secourir des Tunisiens uniquement pour des critères régionaux. Mais aussi des responsables irresponsables et complices de ces crimes.
Dhahaktou 3alina el 3alem yé '?'?'.Wled Moufida.
Quelle différence avec la solidarité européenne qui a accueilli des patients français atteints du covid en les prenant en charge dans des hôpitaux allemands.
Un ministre de la santé qui se déplace pour inaugurer un centre covid à sousse financé en grande partie par des hommes d'affaires et non par l'etat et qui ne respecte aucune mesure sanitaire !
Un fonds 1818 qui récolte 186 MD pour laisser des hôpitaux sans équipements !
Un seul médecin en réanimation sur djerba ! Et on envoie plein de médecins en Italie !
Lors des pèlerinages de la Griba, les militaires sont là et peuvent monter un hôpital militaire rapidement
Beaucoup d'européens vivent à l'année sur djerba : qu'en pensent les ambassadeurs dont mr poivre d'arvor si un décès pour manque de soins survenait !
Kaïs Saïd parlait de crime de guerre les spéculateurs de produits alimentaires, comment va t'il dénommer cette non assistance à personne en danger par des medecins ayant signé le serment d'hypocrate !
découpage territoriale sélection par le revenue ou par l appartenance c'est la dure réalité de mon pauvre pays.
Et avec les idiots a la gouvernances ***bien venue au Tunistan...