BCE est aujourd'hui non le seulement le «Sadate Tunisien» qui a rapatrié les islamistes pour contrer les Bénalistes comme moi-même qui ont connu la mort, la prison, l'exil, ou des retraites forcées,mais qui a trahi un Kadhafi encerclé dans la ville de Syrte dont les maisons défigurées résistaient héroïquement aux missiles Tomahawk, aux bombes téléguidées des Mirages de Dassault, et aux obus des Thouwars de Bernard Henry Levy.
BCE a aujourd'hui un autre cadavre dans son placard.
Celui du fils de Saida Agrébi, Ahmed, qui a rejoint le cimetière des victimes de la révolution des traitres en laissant derrière son cortège un sentier de douleur et de désolation.
Le cadavre de Kadhafi en décomposition a fait l'objet d'insultes et de crachats lorsque des hordes animales ont défilé en exhibant des rictus de frères musulmans tout en photographiant le corps du Guide tuméfié et figé.
Les islamistes Tunisiens rapatriés ont signé leur liberté et dignité par des assassinats politiques uniques dans l'histoire de la Tunisie. Le sang de citoyens inoffensifs comme Brahmi et Belaid marquent les rues ou ils sont tombés abattus *** aussi dégoutants que lâches. Ne restent de ces victimes que des taches sur l'asphalte aussi sombres que la bassesse du peuple Tunisien qui aujourd'hui se morfond dans un néo-colonialisme qui le ronge et qui lui sera fatal.
Mais il y aujourd'hui un autre méfait que l'on peut attribuer a BCE, l'homme dont les balbutiements d'un faux Bourguiba pris à son propre piège, ont récemment amusé Présidents et Premiers Ministres a l'Elysée.
Quelle différence avec les entretiens de Rambouillet !
BCE a offert au peuple Tunisien qui y voyait un sauveur et un deuxième Bourguiba,***.
Et comme vous le savez peut-être, je dis souvent que les morts sont plus forts que les vivants car leurs malédictions se font ressentir sur les peuples lâches et indignes sur des générations et sur des décennies.
J'ai omis de mentionner la malédiction des larmes d'une mère ulcérée de ne pas avoir pris dans ses bras son fils que l'on a porté en terre, dans un dernier geste d'amour maternel.
Les bédouins en Tunisie parlent souvent de la force du « lait d'une Mère ».
Saida Agrébi était la Mère d'Ahmed mais aussi la Mère de toutes ces Tunisiennes pauvres et démunies qu'elle a tenté d'aider et de conseiller par ses programmes humanitaires en Tunisie qu'elle créa dans le même esprit d'intelligence de Bourguiba et de son planning familial.
Je suis le premier au monde à vous avoir mis en garde contre *** ce faux Bourguiba.
Les hommes qui trahissent leur Nation trahissent aussi leur peuple.
Je suis aujourd'hui convaincu que BCE aura comme fin de carrière politique un de ces fiasco que l'histoire si habilement et soudainement offre a ceux qui ont menti et qui ont vendu pour le pouvoir.
La douleur de Saida Agrébi ne peut être ressentie que par cette femme qui a servi son pays avec passion et dévouement.
Attendons de voir ce que l'histoire et le Tout Puissant réserveront a l'imposteur qui alla même jusqu'à utiliser la Sainte ville de Ksar Hellal et le Mausolée de Bourguiba pour se présenter comme un deuxième Zaim.
Car si un Bourguiba vieux et malade fut destitué avec les honneurs et déplacé d'un Palais à l'autre par son digne élève le général Ben Ali, le 7 Novembre de BCE pourrait n'être que pure humiliation.

CET ARTICLE EST DEDIE A LA MEMOIRE DE TOUS LES MEMBRES DU MINISTERE DE L'INTERIEUR TUNISIEN QUI SONT MORTS EN PRISON, QUI ONT ETE PENDUS, ET QUI ONT ETE ABATTUS PAR LES MERCENAIRES TUNISIENS DE L'OTAN ET DE LA CIA LORS DE LA REVOLUTION DES TRAITRES.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.