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Selon Transparency International, 80% des Tunisiens estiment que la corruption s'est aggravée
10/07/2013 | 1
min
Selon Transparency International, 80% des Tunisiens estiment que la corruption s'est aggravée
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Le rapport 2013 sur la perception de la corruption, établi et publié par l'ONG Transparency International, suite à une enquête menée sur la population de 107 pays, vient d'être rendu public. C'est ce qu'a indiqué le journal français "Les Echos" aujourd'hui 10 juillet 2013.

"Dans certains pays, la corruption accompagne les gens ordinaires, de leur naissance jusqu'à leur mort", a précisé Transparency International.

Le même rapport précise que "53 % des plus de 100.000 personnes interrogées estiment que la corruption s'est aggravée. Y compris dans certains pays européens, comme la France, l'Allemagne, le Portugal et la Grèce. Y compris aussi dans les pays arabes où les peuples se sont précisément soulevés en 2011 contre les abus de pouvoir de leur classe dirigeante. Ainsi, en Egypte, 64 % des sondés pensent que la corruption s'est aggravée et la proportion s'élève à 80 % en Tunisie. En Libye, toutefois, une petite majorité pense que leur pays est moins corrompu que sous le régime de Mouammar Kadhafi".

Par ailleurs, il a été mentionné dans ce même rapport: "Tout aussi inquiétant, le constat que de toutes les institutions que les citoyens jugent affectées par la corruption, ce sont les partis politiques qui sont considérés comme les plus touchés… c'est ensuite la police - considérée comme l'institution la plus corrompue dans 36 pays -, la fonction publique et la justice qui sont citées… En un mot, ce sont les acteurs qui sont supposés gérer les pays et défendre la règle de droit qui sont considérés comme les plus corrompus. Ils sont vus comme abusant de leur pouvoir et agissant d'abord en fonction de leurs propres intérêts et non pour les citoyens qu'ils sont censés représenter et servir".

Et de conclure : "Le baromètre traduit une crise de confiance envers la politique. Les Etats doivent prendre au sérieux les voix qui s'élèvent contre la corruption car les populations savent désormais qu'elles ont le pouvoir d'y mettre fin", a assuré Huguette Labelle, présidente de Transparency International.

D.M
10/07/2013 | 1
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