Après un interrogatoire qui a duré plus de deux heures chez le juge d’instruction au Tribunal de première instance de Tunis, la jeune fille violée, mais accusée d’attentat à la pudeur et d’atteinte aux bonnes mœurs par le ministère public, a pu repartir en état de liberté en attendant la décision du juge d’instruction.
Selon les douze avocats, présents lors de l’interrogatoire, une impression s’est dégagée quant à l’éventuelle possibilité d’un classement de l’affaire, mais il faudra toujours attendre la décision officielle du juge d’instruction qui pourrait être connue en fin de cet après-midi ou demain.
Toujours est-il que selon tous les juristes l’accusation, en soi, n’aurait pas dû avoir lieu dans le sens où chez les juridictions du monde entier, les témoignages des bourreaux ne peuvent, en aucun cas, être pris en considération. Ce qui a été clairement relevé et dit, sans équivoque, par Khelil Ezzaouia, membre du gouvernement de la Troïka et dirigeant d’Ettakatol lors de son passage, mardi 2 octobre à Midi Show sur Mosaïque Fm.
Le suspense continue et le calvaire de la jeune fille violée se poursuit. A suivre…