Une légère brise méditerranéenne a dévalé sur la côte de Djerba cette nuit de vendredi 17 septembre 2010. Du beau temps, de la bonne chère et de la bonne musique, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de la soirée blanche organisée en l’honneur du personnel du Petit Futé au Seabel Rym Beach une parfaite réussite.

En vieux baroudeurs du métier, Jean-Paul Labourdette et, surtout, Dominique Auzias, créateurs dans les années 70 du guide touristique Le Petit Futé, ont su donner le ton, entrainant tous les participants dans le sillage de leur inépuisable jovialité. Au four et au moulin Dominique Auzias improvise tantôt une danse endiablée sur la table, puis dans la minute qui suit, il ingurgite un verre à portée de main tout en répondant à une de nos questions.

Lors de cette discussion à bâtons rompus, le madré entrepreneur évite toutes les questions qui fâchent, se contentant d’un discours policé et sans aspérités sur ses rapports idylliques avec les autorités locales et les sempiternelles rengaines sur le sens de l’accueil et de l’hospitalité des Tunisiens. Nous avons remarqué son agacement, en effet, quand nous lui avons posé la question inévitable sur ce qui le différencie de ses concurrents et spécialement du Routard (qu’il nomme sournoisement les guides de voyage Hachette (sic) refusant jusqu’à prononcer leur nom).
Nous ne ferons pas la fine bouche, ce genre de manifestions se prêtant peu aux réflexions sérieuses sur les enjeux du tourisme tunisien ou dans le monde. Une mention spéciale sera accordée aux équipes du Seabel Rym Beach Djerba qui, par la qualité de leurs prestations, ont garanti une soirée bon enfant, sans accrocs et qui, nous l’espérons, fera beaucoup de bruit.

Les organisateurs auront eu le mérite d’associer, le temps d’un événement, une destination tunisienne au nom d’un acteur majeur du tourisme international, une initiative privée que les autorités nationales devraient prendre, peut être, comme un exemple.