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Le cri de détresse des crèches et des jardins d'enfants
26/08/2024 | 11:30
2 min
Le cri de détresse des crèches et des jardins d'enfants

 

La présidente de la chambre syndicale nationale des crèches et des jardins d'enfants, Nabiha Kammoun Tlili a indiqué que les établissements privés représentaient 96% de ce secteur. Elle a assuré que, contrairement à ce qui est véhiculé, seulement une minorité propose des tarifs assez chers. Elle a, également, évoqué une baisse considérable du nombre d'enfants inscrits au sein des jardins d'enfants et des crèches.

S'exprimant le 26 août 2024 durant "Nes Diwan" de Rabeb Elfarjani sur Diwan Fm, Nabiha Kammoun Tlili a évoqué la question des difficultés financières et la propagation des jardins d'enfants clandestins qui ont provoqué une baisse du nombre d'enfants inscrits dans les espaces conventionnels. Elle a, aussi, indiqué que les écoles privées essayaient de s'emparer de la phase préparatoire et des enfants âgés de cinq ans. Elle a critiqué l'attitude du ministère de l'Éducation à ce sujet.

« Selon la loi, l'âge d'inscription aux écoles est de six ans... Pourquoi l'Éducation (le ministère) veut s'emparer coûte que coûte des cinq ans ? Il s'agit d'une décision remontant à 2011... La situation a changé... Assez du détournement des cinq ans... Nous, en tant que secteur privé, allons fermer boutique... Dans certains cas, des enfants ont été inscrits dans des écoles à dix et quinze kilomètres... Certaines choses doivent être révisées », a-t-elle ajouté.

 

 

 

Nabiha Kammoun Tlili a expliqué que le rôle des jardins d'enfants n'était pas d'enseigner, mais d'encadrer et d'accompagner les enfants. Elle a assuré que tout cela a été confirmé par plusieurs experts. Un enfant âgé de cinq ans doit être inscrit dans un jardin d'enfants et non dans une école. Elle a, aussi, affirmé que plusieurs établissements comptaient abandonner le projet "Notre jardin d'enfants de quartier", car l'État n'a pas respecté ses engagements financiers à ce sujet. Elle a révélé que ceci a été appliqué dans seulement deux ou trois gouvernorats.

Mme Kammoun Tlili s'est interrogée sur l'application de politiques différentes vis-à-vis des jardins d'enfants. Elle a, aussi, indiqué que les psychologues et les orthophonistes n'ont pas reçu leurs rémunérations et refusent de continuer à travailler dans le cadre de ce projet.

Par ailleurs, Nabiha Kammoun Tlili a salué la prise en charge par le ministère de la Femme, de la Famille, de l'Enfance et des Personnes âgées d'une partie des enfants de familles défavorisées et leur admission au sein des jardins d'enfants étatiques.

 

S.G

 

 

26/08/2024 | 11:30
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Commentaires
Famous Corona
Rien à en espérer !
a posté le 26-08-2024 à 19:01
La délégation de l'éducation de Tunis (Montplaisir) a été informée d'un établissement non homologué, portant un nom pompeux pour attirer les naïfs, qui a ouvert ses portes à l'Aouina, dont les appels aux inscriptions remplissent les pages FB et Insta, et sa réponse a été qu'elle ne bougera que si on lui soumet une pétition portant au moins dix signatures des résidents du quartier!!! Assis dans leur bureaux climatisés, ils veulent que nous fassions leur travail !!!? La bureaucratie n'a pas fini de sévir dans notre pays !
zola
l'école à huit ans c'est mon rêve.
a posté le 26-08-2024 à 14:15
une des plus importantes causes de l'échec scolaire chez certaines catégories d'enfants est la mauvaises préparation de l'enfant à la scolarisation. En Allemagne la scolarisation ne devient obligatoire qu'à l'âge de neuf ans. Le model tunisien copié aveuglément sur celui des Français ne tient pas compte des spécificités de la société tunisienne. les parents tunisiens ( et j'en fais partie) veulent que leur enfants commence à lire et écrire prématurément. Pire encore ile exigent d'un enfant de six ans d'avoir AL IMTIAZ cad l'excellence. A cet âge l'enfant a besoin de sociabiliser avec son environnement et d'apprendre à s'exprimer naturellement sans contraintes aucunes. en le soumettant à l'autorité des adultes trop tôt alors qu'il a une tendance inné à vouloir faire librement ce dont il a besoin de faire, il est exposé à un stress dont les conséquences ne sont pas toujours prévisibles. Point.