
Le président de l’Association des magistrats de Tunisie, Anas Hmaidi a affirmé que 26 des juges révoqués par décision du président de la République, Kaïs Saïed, avaient déposé une demande pour intégrer le corps des avocats.
S’exprimant durant un épisode de « L’Interview » de Khaoula Boukrim sur « TunMédia » publié le 20 avril 2024, Anas Hmaidi a indiqué que les avocats étaient considérés comme des partenaires de l’administration de la justice. Il a appelé le président de l’Ordre national des avocats de Tunisie, Hatem Mziou, à conserver le patrimoine et l’héritage de cette institution en matière de militantisme et de lutte pour les droits et les libertés.
« L’Onat n’est pas face à plusieurs choix. Il doit préserver cet héritage historique et se ranger du côté des opprimés… Leurs dossiers sont en suspens depuis plus d’un an et demi au niveau de l’Ordre… Je lui dis, monsieur le bâtonnier, l’attente a trop duré… La crise et la souffrance ont doublé à plusieurs reprises », a-t-il dit.
Anas Hmaidi a assuré que la magistrature, tout comme l’avocatie, devait être respectivement indépendante. Il a indiqué qu’il n’y avait pas lieu de parler de justice sans avocatie indépendante ou faible et qu’il n’y avait pas lieu de parler d’une avocatie libre en temps de magistrature soumise à l’exécutif. Il a qualifié l’attente et la lenteur dans le traitement des dossiers des magistrats d'affront supplémentaire à celui de la révocation.
Pour rappel, 57 magistrats ont été révoqués à la date du 1er juin 2022 par décret présidentiel et suite à une décision du président de la République, Kaïs Saïed. Le 9 août 2022, le tribunal administratif se prononce en faveur de ces derniers et octroie un sursis d'exécution de la révocation. Néanmoins, le ministère de la Justice refusera d'appliquer cette décision.
S.G

La perversion, notion définitionnelle exprime assez l'état des mentalités, et je m'en autorise pour déclarer cet homme inepte et dangereux pour la justice du pays.
S'il avait un gramme d'honnêteté, il se battrait pour réclamer uniment avec ses compères de l'officine qui l'abrite le retour des magistrats, tous les magistrats ayant fait l'objet de sanctions "injustifiées" politiques ou vengeresses.
J'use de guillemets par prudence puisque nous n'avons presque jamais
une information complète, étayée permettant la délibération sérieuse.
Hmaidi est un bateleur de foire, et le hasard veut qu'il rencontre souvent si ce n'est toujours de bonnes volontés toutes pleines de bonnes dispositions à son égard.
Si ce n'était banal, je crois que je parlerais de vulgaire.
Il se pourrait que le mot manque de précision, et manquer à la civilité serait trop général, si bien qu'il apparaît plus avisé de n'en point chercher plus avant et laisser aux gens de qualité le soin de le dire mieux et autrement.
Et dieu sait qu'en ces temps de disette, ce ne serait pas l'intelligence qui en manquerait le moins.
Si j'avais encore mon punch d'antan, je lui aurais récité un verset.
Satanique, bien entendu.
Le Président Said a eu le courage moral lorsqu'il a pris ses responsabilités de Chef d'Etat, pour protéger les justiciables tunisiens de ces marchands de Justice.
Pour nourrir leurs familles, les révoqués peuvent se convertir en autre chose, mais, qu'ils ne remettent plus les pieds dans les Palais de Justice.
Régler son addition est un juste retour.