
Réaffirmant sa position au sujet du 25-Juillet, Rached Ghannouchi a rappelé que le président de la République ne l’avait pas consulté au sujet des décisions prises le 25 juillet. « Le 25 juillet est la date du lancement du coup d’Etat, de la naissance du projet du président Kaïs Saïed, celui de la monopolisation des pouvoirs », a-t-il avancé.
Il a ajouté qu’il s’était entretenu avec le président de la République et que celui-ci ne lui avait pas soufflé un mot au sujet du gel du Parlement et du limogeage du chef du gouvernement. « Je pensais qu’il s’agissait uniquement de l’Etat d’urgence. Il avait l’habitude de m’appeler à chaque fois qu’il souhaitait le renouveler ».
Notant qu’il a été choqué à l’annonce du « coup d’Etat », Rached Ghannouchi a souligné que l’article 80 était supposé être activé pour faire face à un péril imminent.
Le président de la République a, rappelons-le, annoncé le gel du Parlement et le limogeage du chef du gouvernement sur la base de l’article 80 de la Constitution de 2014. Il avait alors signalé que la situation sanitaire était le péril imminent dont il est question dans l’article 80 pour ensuite se rétracter et assurer que le grand danger venait du Parlement lui-même.
« La Tunisie n’a rien gagné de ce coup d’Etat sauf un éprouvant isolement (…) », a avancé Rached Ghannouchi précisant que les décisions du 25 juillet et du 22 septembre – qui ne sont guère la meilleure solution pour le pays – nous ont poussé dans l’inconnu.
« La Tunisie n’est ni une force militaire ni un Etat riche comme le prétend le président de la République », a-t-il ajouté en référence aux déclarations itératives de Kaïs Saïed au sujet des biens spoliés.
Le chef de l’Etat a, rappelons-le, assuré, maintes fois, qu’il suffisait de récupérer l’argent des Tunisiens volés par les Ben Ali et Trabelsi pour résoudre en partie les problèmes financiers du pays. Ce n’est que récemment qu’il s’est – vraisemblablement – rendu à l’évidence et compris la complexité des procédures à engager pour récupérer cet argent si toutefois on arrive à identifier sa provenance et le lien avec la famille du président déchu Zine El Abidine Ben Ali. Kaïs Saïed a, d’ailleurs, appelé le peuple tunisien à mettre la main dans la poche pour renflouer les caisses vides de l’Etat et ce lors du dernier Conseil des ministres.
Avouant que la situation était loin d’être idéale avant le 25 juillet, Rached Ghannouchi a accusé Kaïs Saïed d’avoir contribué en partie à la dégradation de la situation, sanitaire en particulier. Interpellé à ce sujet, il a affirmé à Essabah, que le président de la République n’avait pas bougé le petit doigt pour assurer au pays sa part des vaccins anti-Covid avant le 25 juillet car il s’était déjà engagé dans la mise en œuvre de son coup d’Etat. « Il est aussi responsable de ce qu’il s’est passé sur le plan sanitaire ».
Entre mars et juillet 2021, la Tunisie n’a réceptionné que de petits lots de vaccins. Ce n’est qu’après le 25 juillet que le pays a connu une déferlante de dons de vaccins de pays voisins et amis en plus de l’arrivée des commandes passées par le ministère de la Santé ou encore celles envoyées dans le cadre du programme Covax.
Interpellé sur la nomination de Najla Bouden à la tête du gouvernement, le leader du mouvement islamiste a signalé que Kaïs Saïed avait commis la même erreur à nouveau. « Najla Bouden n’a toujours pas prouvé sa compétence », a-t-il lancé.
Najla Bouden a été nommée chef de gouvernement le 29 septembre 2021. Elle a annoncé la composition de son gouvernement le 11 octobre.
N.J.
Qui a humilie tous les Tunisiens
Et surtout la Tunisie
Vos declarations n ont plus de valeurs
Sauvez vous par la grande porte Tant qu il est temps.
ou il n´est pas dans le pays ?
..
Il sont tous conscients que c'est un taré et un raté !!
Tout le monde sait pour qui roule "le monde".
Il n'y a qu'à lire toutes les saloperies écrites sur Saddam et l'Irak, qui s'avérèrent de la pure affabulation par la suite, pour avoir une idée sur le sérieux et l'objectivité des journaux français, excepté , Media part et le canard enchainé.
Le "monde" utilise marzoukiki comme bouc émissaire pour balancer des intox sur Bouna Kaissoune.
Est ce que le monde rédigeait quoi que ce soit sur la Tunisie quand il y avait tous les guignols, tous les pillards qui monopolisaient la basse-cour des miracles du Bardo
Que nenni !!!
Voyons, tout est clair comme l'eau de roche.
Kaissoune n'est pas du tout conciliant avec les voeux disproportionnés des atlantistes.
Ils préfèrent de loin traiter avec les idiots utiles, les traitres, les vendus, les pingouins de la troika qui cèdent à toutes les doléances des français, moyennent une omerta sur leurs actions ravageuses et destructrices des chameliers & Co !!!
Salutations
Merci
Heureusement pour lui que nous sommes en Tunisie.
Ailleurs il aurait certainement une autre fin.
Mr. Elyes Fakhfakh
Mr. Hichem Mechichi
Mme Najla Bouden
- A l'exception de quelques rares députés, mr Ghannouchi souhaiterait le retour à un parlement barbare, chaotique et anarchique,
- le retour à un pouvoir parlementaire qui a encouragé la corruption même de certains ministres déjà en prison...,
- le retour à la falsification des diplômes des enseignants et de l'administration publique,
- le retour à l'enterrement des dossiers des assassinats politiques (de Choukri belaid et de Mohamed brahmi),
- le retour au laxisme envers les dealers de drogues et les extrémistes,
- le retour à des institutions sécuritaires travaillant à la solde d'Ennahdha et de qalb Tounès,
- le retour à la médiocrité et à l'incompétence de la grande majorité des députés et des ministres d'Ennahdha et de ses partenaires de coalition au pouvoir,
- le retour à l'impunité des responsables politiques soutenus par les partis au pouvoir,
- le retour à la délinquance, aux braquages et aux quelques milliers de criminels et de personnes recherchées mais qui couraient encore les rues...,
- le retour au népotisme et au clientélisme,
- le retour à une constitution verrouillée et bloquante de la vie politique en Tunisie,
Bref, Ghannouchi qui se colle encore derrière des futilités comme l'humiliation de son chouchou mechichi, dont il avait fait un rebel contre KS, doit avoir honte pour tous les crimes politiques qu'il a déjà commis envers le peuple tunisien et sa jeunesse au cours des dernières années d'échec et de défaillance....!
Le problème c'est que pour une partie du peuple c'est normal.
Même si la responsabilité de l'échec du gouvernement tombe partiellement sur Mechichi, et une partie, on le sait bien est du à KS, pour eux Mechichi mérite d'etre persécuté.
un peuple sans cervelle. C'est normal, qu'on leur dit que le Parlement est le danger, et qu'on ferme une institution gouvernementale par un véhicule militaire.
C'est normal pour eux que certains députés, les braves Al Karama qui ont ouvré pour les liberté du peuple et pour l'abolutions de la mesure S17 non constitutionnnelle, c'est normal à ceux ci d'etre mis au prison par des tribunaux militaire.
Voilà c'est normal.
C'est normal que la Coré du Nord ait un Parlement et notre pays non. C'est normal.
C'est normal que les députés qui mettaient à nu les gros dossiers de corruption sont eux meme le danger et il faut les écarter. C'est normal.
C'est normal, voilà la mentalité tunisienne.
Je dirais : "C'est normal, voilà la naïveté primitive des BenHilal en Tunisie."
Allah yar7èm Waldik !