
L’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) a rendu public un communiqué, ce mardi 12 janvier 2021, pour revenir sur les raisons de la rupture des contrats de certains employés de l’instance.
Dans un communiqué qu'elle conclut en écrivant que "sa mission est de combattre la corruption et non de la consacrer", l’Inlucc a affirmé qu’elle s’est contentée de mettre un terme aux contrats des agents coupables de violation des données personnelles des citoyens, au lieu de les poursuivre en justice. L'acte est pourtant passible de lourdes peines de prison.
Ainsi, l'instance précise qu'elle a mis un terme aux contrats de quatre agents de bureaux parce qu’ils ont accédé aux systèmes d’informations de l’instance pour consulter les déclarations de biens de certains citoyens, sans autorisation. Une faute professionnelle grave pourtant passible de poursuites pénales, conformément à la loi 46 de 2018 portant déclaration des biens et des intérêts, de la lutte contre l'enrichissement illicite et le conflit d'intérêt dans le secteur public.
Un autre contrat a été rompu parce que l’employé avait un autre emploi libéral et deux autres pour manquement et mauvaise gestion.
L’instance a ajouté que toutes les personnes concernées avaient des contrats à durée déterminée non renouvelables ne dépassant pas les six mois, soulignant qu’elle détient toutes les preuves des dépassements commis.
Notons que des fonctionnaires de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, en sit-in dans les locaux de la Ligue de défense des droits de l’Homme, depuis le 3 janvier, ont tenu, mardi, une conférence de presse. Ces derniers protestent contre la rupture “abusive” de leur contrat de travail et “les atteintes” portées à leur encontre par l’actuel président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), Imed Boukhris.
S.H
Que tout ce qui est rond n'est pas du cake !!
Va voir comment gueux inculte va comprendre cette histoire du cake

