
L’initiative lancée par onze élus de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), lundi 20 janvier 2025, appelant à entamer un dialogue national et à libérer les prisonniers d’opinion, a suscité des réactions contrastées, notamment sur les réseaux sociaux. Les principaux clivages émergent entre les partisans du président de la République et les critiques du processus politique en cours.
Certains intervenants sur Facebook n’ont pas hésité à qualifier cette initiative d’opportuniste, accusant les élus signataires d’être des vestiges de formations politiques passées, jugées responsables de nombreuses dérives dans la gestion du pays. Ils appellent à leur éviction du parlement, par des moyens qualifiés de "légitimes", comme le retrait de mandat ou d’autres procédés juridiques.
D’autres voix, plus virulentes, assimilent cet appel à une tentative de réhabilitation des figures politiques controversées. Ces critiques fustigent l’idée d’une réconciliation nationale avec des acteurs qualifiés d’ennemis du peuple ou encore de corrompus.
En revanche, cette initiative a également reçu un écho favorable parmi les défenseurs des droits de l’Homme et ceux plaidant pour un apaisement politique en Tunisie. Ils mettent en avant la nécessité de respecter la présomption d’innocence et de garantir des procès équitables pour les détenus, y compris les figures politiques actuellement incarcérées.
Le climat tendu qui entoure cet appel reflète les fractures persistantes dans le paysage politique tunisien post-25 juillet. Si certains y voient une tentative louable de relancer un dialogue inclusif pour sortir le pays de l’impasse, d’autres y décèlent un danger pour le processus en cours et une menace pour la légitimité des réformes entreprises depuis cette date clé.
S.H
Ses élus veulent sauver le parti de MAGHZAOUI qui ne soutient plus le processus du 25 JUILLET (se rappeler des discours de MAGHZAOUI lors de sa campagne électorale. Mais ou est il maintenant!!!!)
IL EST A SIGNALER QUE LE PRESIDENT DE L'ARP BOUDERBALA A CONSIDERE QUE LA LECTURE DU COMMUNIQUE EST CONTRAIRE A L'ORDRE DU JOUR DE LA SEANCE PLENIER .
Tot ou tard ces onze seront éjectés de l'ARP(par retrait de confiance ou suite à une condamnation).