
« 4 terabytes de données relatives à des dossiers traités par l’Instance vérité et dignité (IVD) ont été détruits et d’autres se trouvent sur des CD qui circulent en dehors de l’enceinte de l’Instance » a révélé un extrait d’un rapport d’audit effectué par la cour des comptes concernant la gestion administrative et financière de l’IVD et sa gouvernance.
La cour des comptes a pointé de grandes défaillances dans la sécurité de l’IVD et notamment en ce qui concerne la protection des données personnelles, confiant que les auditeurs n’ont eu aucun mal à accéder au réseau de l’IVD, aux boites mail, aux applications utilisées par le bureau d’ordre à tout le système de gestion de la flotte et à tous les ordinateurs de l’Instance.
La cour des comptes a estimé que cet audit montre clairement des violations des règles régissant la confidentialité des données personnelles, ajoutant que l’Instance a posé des caméras dans ses locaux sans même avoir l’autorisation de l'Instance nationale de protection des données personnelles. Elle a souligné que le non-respect des règles de sécurité s’étend aussi aux communications entre les membres de l’IVD qui ne sont pas codées, malgré les recommandations de la cour des comptes, et qui peuvent de ce fait être facilement interceptées.
Le rapport de la cour des comptes a enfin confirmé l’absence d’une politique générale en matière de sécurité informatique qui soit approuvée et communiquée à l’ensemble des cadres de l’Instance.
M.B.Z
Commentaires (9)
Commenter@HatemC | 27-03-2019 21:1
Foutaise
Qui a tort, qui a raison
D'un côté,il y les opprimés qui réclament justice et reconnaissance de leurs droits qui ont été bafoués durant les dictatures précédentes.
De l'autre, ceux qui approuvent les oppressions, ceux qui ont appartenu politiquement à l'oppresseur et qui se fichent éperdument du droit des autres.
Alors, cela dépend de quel côté on se place pour approuver ou non l'action de l'IVD avec SBS ou quelqu'un d'autre.
Les oppresseurs diront que les opprimés n'ont rien à demander et ils donneront l'exemple de l'Afrique du Sud ou du Rwanda.
Les opprimés diront , nous voulons justice et réparations et nous ne sommes ni en Afrique du Sud ni au Rwanda. Deux exemples différents du notre.
Qui a raison,qui a tort ?
Cela dépend de quel côté on se place: oppresseurs ou opprimés.
@bourguibiste
Bien sûr !
Trêve de cachotteries !
Des va nus pieds
Mandela et son peuple qui ont souffert du régime Afrikaner, de l'apartheid n'ont RIEN demandé à leur pays '?'
Les zarabes sont comme ça des mercantiles et des cupides '?' sans HONNEUR '?'
Les Militants Tunisiens qui ont milité contre la présence Française eux de vrais MILITANTS n'ont rien demander à leur pays '?' HC
La grande désillusion
Ils ont bien reçu leurs décisions, mais sans succès.
Est-ce possible que tout cela soit une farce ivedesque
C'est gravissime pour ces pauvres plaignants qui souvent viennent de l'intérieur et qui attendaient leur pécule.
Sommes nous danvovenir
@BN: PARLEZ-NOUS DU DERNIER RAPPORT DE L'IVD
C'est scandaleux.