
Plusieurs associations et organisations de la société civile tunisienne ont annoncé, à l'occasion de la commémoration du drame de Sabela, la création du Front pour l'égalité et les droits des femmes.
Dans un communiqué du 27 avril 2023, les membres du front ont indiqué que la création de ce dernier était le fruit d’un atelier de réflexion stratégique portant sur l’impact de la crise politique, économique, sociale et environnementale en Tunisie sur les droits de la femme et leurs quotidiens.
La même source a indiqué que les femmes étaient les plus vulnérables étant donné qu’elles font, continuellement, face à l’exclusion et à la marginalisation. De plus, les organisations et associations féministes font l’objet d’une diabolisation et d’une exclusion en raison de leur présence sur les premières lignes.
Le front servira de cadre d’action collective et d’initiative d’unification des efforts progressistes sur tous les niveaux dans le but de faire évoluer et de préserver les droits des femmes, de les défendre et d’œuvrer pour la mise en place d’une société préservant, l’État de droit, la dignité humaine, la liberté, la justice et l’égalité économique, sociale, culturelle et démocratique. Le front aura, aussi, pour but de préserver les acquis de la femme, de les défendre et de les renforcer.
Parmi ses membres, nous pouvons citer : l’Association tunisienne des femmes démocrates, l’Association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement, La Ligue tunisienne des droits de l'Homme, le Groupe Tawhida Ben Cheikh, l’Organisation contre la torture en Tunisie et la Coalition tunisienne contre la peine de mort.
S.G

Il me semble que ce pays s'est illustré en la matière depuis des décennies.
Au moins, dans le principe, puis qu'était acquise l'idée d'égalité entre hommes et femmes.
Reste que les pesanteurs bien locales, religieuses ou du point de ceux qui s'en affirment les représentants, étaient telles que la question de l'héritage restait comme une épine.....
Il convient d'ajouter que dans les interactions sociales, tout restait à faire.
On doit reconnaître que la loi avait ouvert à l'émancipation des femmes (filles, mères, s'?urs, épouses...) mais ni le climat général, ni le courage politique n'ont permis une meilleure application des textes.
Pour changer les mentalités.
La décennie écoulée n'a fait que conforter le camp conservateur et sexiste.
Que des femmes s'organisent, seules ou avec des soutiens, c'est une confirmation que c'est d'elles que dépend la défense de leur dignité, droits....
Ma sympathie vous accompagne, mesdemoiselles, Mesdames....
=== VIVE LA FEMME TUNISIENNE ===
Prions pour une réforme de ces lois et un avenir radieux