
Le président de l'Association tunisienne pour l'intégrité et la démocratie des élections (Atide), Bassem Maatar est revenu, vendredi 26 juillet 2024, sur les observations de l’organisation concernant le démarrage du processus électoral de la présidentielle 2024.
Le responsable a ainsi indiqué, dans une interview accordée à Walid Ben Rhouma dans l'émission "Le grand Express" sur Express FM, que ces observations peuvent être regroupées en quatre points majeurs.
Parmi ces observations, il a précisé que « la société civile après 2011 avait un rôle important dans l’encadrement, la présentation des propositions et l’orientation des lois vers les principes internationaux d’intégrité, de transparence, de démocratie des élections. À une époque, il y avait même une coopération entre l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et la société civile. Malgré les lacunes, il y avait un minimum d’interaction et d’influence pour aller vers le meilleur processus. Or, aujourd’hui, tout cela a presque disparu : des lois, des décrets et des conditions sont en train de changer sans aucune participation de la société civile. Cela a un impact négatif sur tout processus électoral ».
Il a aussi souligné que le timing de l’annonce officielle de la tenue de cette élection est intervenu très tardivement. Certes, il était dans les délais réglementaires concernant la convocation des électeurs, mais la date pouvait être annoncée beaucoup plus tôt pour que toutes les parties concernées commencent leurs préparatifs. Et d’estimer que ce retard a entrainé un flou.
S’agissant des différences par rapport aux autres élections, M. Maatar a affirmé qu’il y en a plusieurs : la cadre légal, l’entente sur le cadre légal, de nouvelles conditions, aucun amendement de la loi électorale pour être en concordance avec la nouvelle constitution et l’Isie a juste amendé sa décision n°2014-18 du 4 août 2014 (relative aux règles et procédures de candidature pour l'élection présidentielle, ndlr) alors que quatre parties ont déposé des recours devant le Tribunal administratif, de nouvelle mesures décidées par l’Isie notamment concernant le parrainage, l’augmentation des circonscriptions électorales...
Bassem Maatar a estimé que le climat actuel n’est pas approprié pour la tenue de la présidentielle.
I.N.
En blatérant ainsi dans le vent, vous avez manqué une belle occasion de ruminer, ensuite de vous taire...
Que pensez vous !?
plus vite on se debarasse de ce mauvais sketch avec 100 pretendants , nous sommes a la ris2 du monde , nous avons honte de rien , les moins competent se presentent et ceux qui ont le savoir ont peur de se presenter ou sont trop humble

