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Sahnoun : les ingénieurs quittent la Tunisie en raison des conditions de travail et des faibles salaires
26/07/2024 | 11:06
1 min
Sahnoun : les ingénieurs quittent la Tunisie en raison des conditions de travail et des faibles salaires

 

Le président de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens (OIT), Kamel Sahnoun a salué la récente étude publiée par l’Institut tunisien des études stratégiques au sujet des ingénieurs et de leur départ à l’étranger. Il a affirmé que depuis la révolution, en moyenne 3.000 ingénieurs quittaient annuellement le pays. Il a évoqué le nombre important des études analysant la situation et a appelé à appliquer des solutions et à passer à l'acte.

S’exprimant le 26 juillet 2024 durant « Expresso » sur Express Fm, Kamel Sahnoun a mis l’accent sur la gravité de la situation et sur les dangers résultant de la migration massive des ingénieurs tunisiens. Selon lui, la principale cause de ce phénomène serait les faibles salaires et les mauvaises conditions de travail. Il a indiqué que le salaire d’un ingénieur marocain représentait quatre fois le salaire d’un ingénieur tunisien. Ceci pousse l’ingénieur à saisir toute opportunité qui se présente à lui sur le plan professionnel.

Kamel Sahnoun a évoqué la nécessité de mettre en place une économie et un mode de développement basés sur le savoir. Il a proposé l’adoption d’un contrat d’embauche des ingénieurs sur objectifs afin de les encourager. Il a, aussi, expliqué que plusieurs ingénieurs tunisiens optaient pour une collaboration avec des clients et des entreprises étrangères. M. Sahnoun a insisté sur la révision du cursus académique afin de répondre aux besoins du marché national. Le président de l’OIT a appelé à la simplification des opérations administratives, à la lutte contre la bureaucratie et à la révision du système des autorisations. 

 

 

 

S.G

26/07/2024 | 11:06
1 min
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Commentaires
Citoyen_H
PAS DE PANIQUE
a posté le 27-07-2024 à 18:28
la majorité d'entre eux reviendront après avoir acquis, la marchadess, la Bi M ou l'Oudi de leurs rêves, via le FCR !!!
Arrêtez un peu de vous masturber les neurones sur des sujets futiles, jetés régulièrement sur le tapis par les traitres à la NATION, pour semer la zizanie.
Rappelons que la majorité de ces derniers sont en train d'étouffer depuis le 25 juillet béni, qui coupa net, l'approvisionnement des pipelines par el flouss el hram !!!
Ouvrez un peu les yeux les demeurés et secouez-vous un peu.


Why_in_GZ
Solution simple
a posté le 27-07-2024 à 10:08
La solution est simple. Un complément de salaire, des avantages fiscaux, une accession à la propriété facilité... Trouver des fonds pour inciter les ingénieurs et médecins à rester est compliqué mais faisable.
Au-delà de cette idée, il faudrait que le cadre réglementaire change. Il faut que les ingénieurs et tous les aspirant créateurs de richesse aient toutes les facilités pour créer des entreprises. Le cadre screlosé n'aide pas à inciter les compétences à rester. Le règne de la médiocrité non plus. Tout un cadre à changer.
Gg
Des projets, des projets!
a posté le 27-07-2024 à 08:15
Les ingénieurs quittent le pays parce qu'ils n'ont rien sur quoi s'ingénier. Vous n'imaginez pas le mal que vous leur faites, à quel point vous les cassez lorsque, par exemple, vous confiez la réalisation du nouveau pont de Bizerte aux Chinois.
Lancez des projets, dans les énergies, les infrastructures, le numérique... en partenariat avec de grands groupes privés de niveau international. Sous traiter pour Airbus n'est pas un déshonneur, cent pays collaborent à Airbus, aucun ne peut le faire seul.
Cassez vos administrations anachroniques dépassées, tellement lentes et déconnectées du monde moderne. Songez que les ingénieurs qui bougent sont vos meilleurs ambassadeurs.
Ce ne sont pas les entreprises communautaires qui vont donner des buts aux ingénieurs et techniciens, simpliez leur la vie, laissez les entreprendre, aidez les au lieu de ressasser une souveraineté rassie et stérile!
Moncef
Vous mélangez tout
a posté le à 13:51
Il ne suffit pas d'être ingénieur en génie civil pour être capable de bâtir un ouvrage tels qu'un pont battir un pont une autoroute ou bien un avion est un savoir faire complexe qui combine de multiples expertises techniques et opérationnelles
Un ingénieur est une abeille dans un ensemble
Le savoir-faire et la maîtrise d'?uvre exige d'énormes moyens un retour d'expérience et des moyens que seul des grands groupes industriels ou des états possèdent
Le défi est de créer des structures qui développe ce savoir-faire et qui par l'expérience permet de devenir autonome
Mais pour cela il faut des gros moyens financiers ainsi qu'un transfert de compétences et d'expertise
Hammadi
Ils ont raison
a posté le 27-07-2024 à 08:14
Aujourd'hui le reve d un ingenieur tunisien est d acquérir une voiture,un toit pour s enterrer la nuit c est de l impossible, sans parle des conditions de vie(sante,education,services..).
Qu est ce qui il va le retenir dans ce pays a part sa famille.
Karim
Ingénieur
a posté le 27-07-2024 à 02:06
Un ingénieur salarié c'est un ingénieur perdu...
Qu'il soit en Tunisie ou à l'étranger il est perdu...
Un ingénieur c'est un entrepreneur...
il crée son idée et gère sa ste c'est son milieux naturels
Augmentez les salaires ça doublera le nombre des ingénieurs perdus...
Peut être faut-il
Améliorer le climat des affaires, lancer des lignes de crédit pour les ingénieurs ...
Alya
Oui et quels salaires?
a posté le 26-07-2024 à 19:46
1500dt à 1800 dt dans le secteur privé ? La honte .
retraité
la relèveest assurée
a posté le 26-07-2024 à 17:45
on a beaucoup d'écoles d'ingénieur en plus ceux qui font leurs études d'ingénieur à l'étranger notre petit pays ne peut pas absorber tant d'ingénieur aggravée par le révolution bénie ou il y a très peu d'investissement dans des créateurs de la richesse et de l'emploi surtout des diplômés du supérieur il faut que les nouveaux cherchent de l'emploi dans le secteur privé même avec des salaires modestes plutôt de s'accrocher à travailler dans la fonction et le secteur public qui sont très saturés après la révolution une ils ont acquis une bonne expérience ils peuvent trouver à l'étranger dans ce cas le pays est bénéficiaire il moins d'ingénieurs chômeurs ou précaires et un apport de devises que le pays a besoin depuis la révolution bénie
Akoubi Ammar
C est la bureaucratie
a posté le 26-07-2024 à 17:45
Sieur Sahnoun doit savoir que l ingénieur tunisien à l instar des autres cadres d autres spécialités a droit à une évolution dans l espace lorsqu' il n arrive pas à évoluer dans le temps dans son pays. La faute de situation précaire de l ingénieur en Tunisie incombe en premier lieu au conseil de l ordre des ingénieurs qui n a rien fait pour cette fonction depuis sa création et la gestion Sadok ben Djemaa et tous ceux qui l ont relevé. En effet il s agit de bureaucrates qui cherchaient l avantage du poste. A monsieur Sahnoun comment l ordre accepte l adhésion des ingénieurs formés dans des institutions privées ne répondant pas aux conditions des études d ingénieur c est à dire l exigence de deux années d études préparatoires permettant l accès aux écoles d ingénieurs selon le classement et les scores. Par ailleurs, l ingénieur tunisien que ce soit dans le public ou dans le privé n est pas doté d un statut particulier qui garantit sa carrière, sa rémunération, la mise à jour des connaissances et des conditions de travail acceptables. N est ce pas sieur Sahnoun qu est ce que vous avez fait dans tout cela.
mohamed arbi
Ridicule
a posté le à 18:58
Tout d'abord votre raisonnement est absurde, voulant évoluer au fils des décennies le cursus d'ingénieur a bel et bien changé , maintenant dans les pays développés on parle de système de bachelor c'ést à dire 4 ans d'études on n'a plus besoin de faire 2 ans de cycle préparatoire lourd pour devenir ingénieur. En second lieu nommer moi monsiuer les écoles ou établissements en tunisie qui sont admis à l'ordre des grandes écoles, il y'en a deux qui je nomme sont L'école SupCom située à Elghazela notamment l'école d'ingénieur esprit qui est privée je cite donc votre raisonnement tordu voulant faire l'éloge des écoles publiques est voué à l'echec car meme en france en allemagne aux us les écoles privés et les écoles publique on s'en moque de l'école ce dont on a besoin c'est l'éxperience un système d'alternance forcé de deux ans comme en france pour les deux dernières année de cycle ingénieur ou les deux années de master fera du bien pour le système d'ingenieur et meme un grille salariale selon le niveau d'études et d'autres critères sera appropriée mais le problème est bien plus profond que vous avec exposé donc arretez de nous répéter les memes arguments que la génération passé car votre raisonnement est absurde et très superficiel
Jilani
Ce type ne comprend rien du metier
a posté le 26-07-2024 à 15:31
Au Maroc le salaire d'un ingénieur est trois fois supérieur au salaire d'un technicien. En Tunisie la différence est de 20 à 30 %. Le Maroc est un pays qui accentue les inégalités entre les classes. La Tunisie a été bâti depuis Bourguiba sur un régime plus social et égalitaire. Le salaire ne vient pas en première position pour la motivation des ingénieurs. Gagner 2500 euros en France est la même chose que gagner 2500 dt en Tunisie. Ce qui motive un ingénieur c'est bcp plus la nature des projets, le climat des affaires, la relation avec les supérieurs. Or ceci n'existe pas en Tunisie, il n'y a pas de grands projets, les donneurs d'ordre sont souvent des entreprises corrompues comme la steg, la sonde, les sociétés de transport, les banques. La Suisse a imposé dernièrement au secteur public l'utilisation des logiciels open source et la publication des codes, voilà qui motive les ingénieurs. Chez nous les lobbies derrière Microsoft oracle ont tout fait pour stigmatiser l'utilisation de l'Open Source. Nous avons mis plus de 15 ans de retard pour développer des applications web. Nous allons mettre bcp plus pour introduire l'IA, que va faire un ingénieur dans ce pays même si tu doubles son salaire.
Houcine
L'histoire se perpétue.
a posté le 26-07-2024 à 14:40
Le phénomène appelé "Fuite des cerveaux" est aussi vieux que le monde qui l'invente et le perpétue.
Objectivement, les conditions de travail, les salaires et les carrières, pour ceux qui ont cette chance ou ce projet, ne sont pas comparables.
La concurrence est rude, et les pays nantis et dominants drainent vers eux les gens formés, directement productifs, et maniables au moins dans un premier temps. n'ayant rien coûté, en tirent bénéfice au détriment des pays d'origine qui auront investi à perte....
Le différentiel technologique, et ses effets économiques sont renforcés contre les pays fournisseurs de cette manne providentiel rg qu'on continuera à définir pays du Yuers-monde, en voie de développement, et même sous-developpés.
Ainsi, même directement l'ONJ en a alerte depuis des décennies.
A titre d'exemple, la NASA qui fait la guerre des USA, et l'admiration des conquis d'avance, gonctionne grâce aux allogènes, scientifiques venus de partout, des ex-nazis zyx ressortissants des divers pays de ce monde tiers réputé arriéré.
L'exploitation est le concept, le mode opératoire étant la captation, et le narratif vient enrober le dispositif de discours circulaires
L'ingénieur formé dans les institutions locales devrait dédommager son.pays ou bien y exercer un certain nombre sous conditions avant de partir où il veut ou peut.
De toute façon, une carrière en Europe pour un basané, est un.rêve.
Sans doute le Canada....
Quand on aime, il faut partir....
Blaise Cendrars.
Slim
3000 ou 6500
a posté le 26-07-2024 à 13:54
Dans un autre article de bn on parle de 6500 ingénieurs. Les chiffres en tunisie n'ont aucune crédibilité ni fiabilité
Moncef
L'illusion de l'eldorado du salariat a l'étranger
a posté le 26-07-2024 à 13:21
Je me répète peut être mais sachez que ce sont nos pensées et croyances qui sont la cause de nos actions

C'est parce que beaucoup de tunisiens pensent qu'ils deviendront riches en étant salariés à l'étranger qu'ils cherchent à partir ailleurs.

Tant que cette fausse croyance restera ancré dans l'esprit des gens on sera condamné à l'as voir partir

Rien n'est plus faux.
Le salariat est juste une forme d'esclavage légal
On ne s'enrichit pas en se salariant mais on survit et ceci quelque soit la société

De mon point de vue le salariat ne doit être envisager que sur du cours terme voir même du très court terme

Il faut que les ingénieurs et scientifiques envisage leur futur en tant qu'entrepreneur investisseur et non pas un salarié d'une société ou un grand groupe étranger

Le salariat est un piège qui ne profite qu'aux rapaces qui dirigent les grands groupes.
Le travail y est taylorisé à l'infini afin d'empêcher le salarié d'avoir l'idée ou l'opportunité de piquer le savoir-faire de la société
Les ingénieurs des grandes entreprises on les infantilise et on leur demande juste d'appliquer des process pour developper des composants et des produits sur lesquels ils n'ont aucun droit
Leur seul droit c'est le salaire qui est hyper taxé et ils ne leur reste que le minimum pour vivre et s'offrir quelques bricoles et des vacances
La propriété de la valeur ajoutée revient aux dirigeants qui vendent pour des milliards le fruit du travail des salariés

Mon conseil aux jeunes ingénieurs : fuyez le salariat car vous y perdrez votre temps et votre santé

Apprenez à entreprendre à développer des business des réseaux de clients et mettez en place des systèmes où votre créativité votre talent ne vous soit pas volé par des sociétés sans aucune humanité

juan
suis de ton avis ....
a posté le à 15:26
surtout qu'en france, les grosses boites appartiennent à des sionistes qui vous détestent. aucun avenir no way.
en informatique, ils sont codeurs ...
Gg
Juan...
a posté le à 09:40
AAAH AAAH AAAAH!
Mort de rire, encore une fois, merci!
Moncef
Quasi aucune chance de gravir les échelons pour ceux d'origine maghrébine
a posté le à 18:30
J'ai parcouru l'organigramme d'une grande capitalisation du cac 40.
Elle emploie beaucoup d'ingénieurs.
Je vous assure qu'il n'y à quasiment aucun salarié qui soit d'origine maghrébine ou africaine dans les postes à responsabilité.
Il y a bien quelques ingénieurs d'origine maghrébine ou africaine dans les postes opérationnels d'exécution, mais j'ai passé à scruter absolument tout les services un par un et analyser l'origine ethnique des salariés, il n'y à quasiment aucun qui tient des positions stratégiques et de responsabilité, où ils auraient des pouvoirs de recrutement ou de direction sur des équipes et département.
Pourtant ceux d'origine maghrébine sont aussi diplômés des grandes écoles ( X, Mines, Centrale Supelec etc'?')
Cette hiérarchie est le choix des dirigeants : ils ne veulent pas voir d'arabes et de noirs dans les postes stratégiques peu importe leurs qualités et leurs compétences.
Derrière les grands discours humanistes et inclusive la réalité est malheureusement ségrégationniste maquillé par beaucoup d'hypocrisie.
Les salariés de toute façon sont à la merci de l'arbitraire de ceux à qui est délégué le pouvoir.
Ils peuvent être très compétent et rejeté et d'autres sont juste nullissime mais sont promus.
C'est le royaume du clientélisme et de l'arbitraire.

C'est une réalité et je suis prêt à parier que dans l'extrême majorité des grands groupes français cela est la même chose.
Ce sont les même réseau et groupe d'individus qui dirigent donc les résultats sont forcément similaires.

Avoir la nationalité française n'apporte rien, ceux d'origine étrangère sont considérés de la même façon et traités de manière identique.
Au lieu de perdre son temps et énergie à développer des sociétés qui vous considère comme des sous hommes, il faut plutôt s'investir pour épargner créer du capital pour lancer sa propre structure et la créer dans son véritable pays.
Le salariat ne doit être à mon avis qu'un passage obligé en début de carrière en vue de constituer du capital pour entreprendre et investir son propre business.

Naim
Monsieur a dit...
a posté le 26-07-2024 à 12:40
Voyez-vous Monsieur, en periode du covid, des medecins français ont dut manifester à travers la France pour exprimer leur colère conscients que leurs collègues étrangers étaient sous payer ce qui porter, tôt ou tard, du tort aux medecins français eux même.
Pour bien gagner sa vie à l'étranger il faut les avoir bien accrochées. S'ouvrir les veines, jusqu'il faut et extraire les sentiments mediteranniens. Autrement dit, rentrer dans le monde de loups. Les titres, l'expérience ne suffisent pas. Croyez-moi.
Momo
C normal
a posté le 26-07-2024 à 12:23
tant qu'ils sont mal payés que voulez-vous qu'ils fassent l'occident leur ouvre la porte avec une bonne qualité de vie, des cartes de séjour ou un passeport qui leur ouvre le monde...et puis en devenant des TRE, ils ont bcp d'avantage que les pauvres résident dans ce trou à rat n'ont pas (les résidents en tunisie sont des sous citoyens)
un ingénieur en début de carrière dans le secteur public perçoit 1200 DT Lool
DHEJ
L'OIT doit agir
a posté le 26-07-2024 à 12:04
Pour s'occuper des ingénieurs a la retraite en créant une mutuelle.


Il faut agir et vite; merci!
veritas
Qu'ils payent tous bon débarras
a posté le 26-07-2024 à 11:18
Les ingrédients chinois font la queue au porte de la Tunisie pour travailler correctement et honnêtement le tunisien adore servir bien les autres jamais lui même ça toujours été comme ça et ça ne changera jamais '?' « misabah bab menara yidhoui kan ælæ barrani ».