
Le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi a rendu public un communiqué, vendredi 26 juillet 2024, indiquant qu'à partir de l'année de formation 2024-2025, l'inscription des stagiaires étrangers ne sera autorisée que dans les spécialités conduisant à l'obtention de diplômes de formation reconnus.
Le ministère explique que cette décision a été prise afin d'assurer un meilleur suivi de la formation reçue par les stagiaires étrangers dans les établissements de formation professionnelle privés, et afin de garantir la qualité de la formation dispensée ainsi que la crédibilité des diplômes de fin de formation.
Elle vise, également, à préserver l'image de la Tunisie en tant que destination pour l'acquisition de connaissances, de compétences et de qualifications reconnues par les programmes de formation officiellement approuvés,en attendant la publication de la nouvelle circulaire relative à la mise à jour et à la régulation des procédures d'inscription des stagiaires étrangers.
S.H
Nos centres privés de formations sont d'une qualité bien supérieure à celle de leurs confrères publics. Ils sont souvent tenus par des compétences de tout premier plan qui ne se permettront jamais de brader les attestations qu'ils délivrent.
Mais allons droit au but. Dans la Tunisie où la parole raciste s'est libérée après 2011, le principal public touché par une telle mesure est le public africain que les autorités locales de veulent plus voir.
Cette Afrique qui porte le nom originel de notre pays et dont les citoyens ont toujours étudié dans nos universités, aussi bien du temps de Bourguiba que celui de Ben Ali.
Mais nos (ir)responsables n'ont-ils, ne serait-ce qu'une once de respect pour notre Histoire séculaire.
Rappelons au passage que TOUS nos ingénieurs, aussi bien issus du privé que du public sont recrutés en masse pour des formations en Europe qui ne font pas le poids devant nos formations locales.
Vive la Tunisie,
Léon, min joundi Tounis al Awfiya,
Universitaire résistant,
Verset 112 de la sourate des abeilles