
Une éventuelle présence des variants indien et brésilien en Tunisie a semé la confusion mercredi 23 juin 2021.
Le membre du Comité scientifique Sami Mourali a annoncé, en matinée, la détection d’un cas isolé d’infection au variant indien du SARS-Cov-2 provoquant une vague de panique.
Connu sous le nom scientifique B.1.617, le variant indien a été détecté pour la première fois en Inde en octobre 2020 et est présent dans des dizaines de pays. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, il se distingue par quinze mutations dont deux communes avec d’autres variants et est classé « sous surveillance » et « préoccupant ».
Plus tard dans la journée, Riadh Daghfous, membre aussi du Comité scientifique, a affirmé que son collègue s’était trompé notant qu’il s’agirait plutôt du variant brésilien. Celui-ci comporte deux mutations. La première sur la protéine de pointe lui permet de se propager plus facilement et plus rapidement et la seconde – similaire au variant sud-africain – lui permet de résister à la réponse immunitaire que produit le vaccin.
Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, Dr Daghfous a évoqué des suspicions autour de la présence du variant brésilien notant la détection de sept cas de contamination dus à cette mutation.
Il a signalé que ces cas n’étaient pas encore confirmés, le séquençage n’étant pas finalisé.
La Tunisie connait une recrudescence alarmante des cas de contaminations au SARS-Cov-2. Selon les données du ministère de la Santé, la hausse du taux d’incidence est dû à une prédominance du variant britannique qui se différencie des autres souches par son titre viral dont la vitesse de propagation peut aller jusqu’à +70%, soit un taux de reproduction de base R0 augmenté de 0,4.
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N.J.
c'est une mutation apparement locales entre trois variants : britannique sud africain et indien
Ce n'est toutefois pas completement confirme
Le taux d'efficacite des premiers vaccins s'en trouve apparement amoindri