
Le membre de la commission scientifique Sami Mourali a affirmé, mercredi 23 juin 2021, que l’accélération des contaminations au SARS-CoV-2 en Tunisie n’est pas due au variant indien comme certains le prétendent. Certes un cas isolé a été détecté mais il ne s’agit pas du variant responsable de ce qui se passe actuellement en Tunisie, selon ses dires. Pourtant, d'autres membres de la commission ont affirmé qu'il n'est pas certain que ce soit le variant indien et que les opérations de séquençage sont toujours en cours.
Au micro de Wassim Ben Larbi dans l'émission Expresso sur Express Fm, le professeur a martelé que contrairement à ce qu’on croit notre problème n’est pas le variant indien, mais lorsque la contagion se propage et le nombre d’atteints augmente, le risque est de développer des variants autochtones, comme ça a été le cas au Brésil et en Afrique du Sud.
Et d’expliquer que les variants sont issus d’une propagation rapide, qui engendre des mutations sur le virus et débouche sur des variants autochtones.
« Jusqu’à cette heure, le séquençage génétique montre qu’il n’y a pas de propagation du variant indien, mais qu’il y a d’autres variants à définir. Il faudra quelques jours pour déterminer ces variants et l’Etat doit mettre en place les moyens nécessaires pour ce séquençage qui est coûteux », a-t-il souligné.
Pour lui, l’Etat doit investir un budget conséquent pour faire le maximum de séquençage par rapport à la détection de variants, car il y a des prémisses qui indiquent qu’il y a des variants responsables de l’accélération de la propagation du Covid-19 en Tunisie.
I.N
