"... implacable de l'Islam(isme) !... "
".... au nom (et sous couvert) de l'Islam !"
Tu as écrit,j'ai compris et j'ai beaucoup apprécié..ça progresse!
Bisous et excellente journée à toi aussi chère amie
C’est en regardant les enfants de mon quartier jouer aux soldats de Daech que je me suis rendue compte que les générations futures grandiront dans un climat qui sera à des années lumières de celui que nous avons connu, enfants.
Un couple de jeunes Tunisiens vient d’être fauché par un terroriste lors de la soirée de fin d’année à Istanbul. Il laisse derrière lui une fille de quelques mois à peine. « Comment expliquer ça à leur fille ? » s’est interrogée la mère du défunt dans une interview à l’Express. Comment expliquer à cette enfant qu’un terroriste a ôté la vie à ses parents et qu’elle devra vivre sans, le reste de ses jours ? Comment lui expliquer que ses parents, même décédés, se font lyncher depuis des jours sur les réseaux sociaux par des énergumènes qui pensent qu’ils méritent leur triste sort ? Comment lui expliquer que ces mêmes énergumènes souillent leur mémoire car ils critiquent leur manière de faire la fête et de célébrer la vie ?
Alors qu’on doit enseigner aux enfants les bonnes manières, à se laver les mains, à dire merci et à ne pas se mettre les doigts dans le nez, il devient nécessaire aujourd’hui de leur apprendre le pourquoi du terrorisme. Pourquoi certaines personnes éprouvent le besoin de tuer d’autres personnes avec lesquelles elles ne sont pas d’accord. Est-ce que ces personnes sont différentes de nous. Et pourquoi devons-nous subir cela dans notre pays.
Si on arrive à trouver réponse convaincante à cette question, il faudra en convaincre des dizaines d’autres enfants. Des enfants qui ont perdu leurs parents dans des attentats terroristes en Tunisie ou d’autres dont les parents sont partis faire le djihad dans des pays éloignés du notre. Il faudra convaincre toute une génération et lui expliquer comment faire pour vivre, au quotidien, avec ces mêmes personnes qui ont tué leurs parents. Mais aussi comment vivre pour ne pas devenir ces personnes-là.
La question du retour, ou non, des terroristes agite les débats. Mais pas celle de leur réhabilitation, de leur réinsertion et de la place qu’on devra éventuellement leur faire parmi nous. Si les débats se multiplient aujourd’hui, tout en restant vides d’idées concrètes, ils ont été occultés par les politiques depuis des années. Pourtant, ce sont plusieurs centaines à quelques milliers de jihadistes (personne n’a encore les chiffres exacts) qui combattent auprès de Daech dans les foyers de tension et qui restent des citoyens tunisiens bénéficiant de certains droits constitutionnels.
On parle d’agrandir les prisons et d’en construire d’autres, mais les propositions s’arrêtent là. Un débat politique sur lequel personne ne semble se mettre d’accord. Encore une fois, des discours, de jolies paroles, des propos indignés et puis c’est tout (pardonnez-moi de me répéter). On ne parle que de ça depuis des mois, mais cette question qui éclate aujourd’hui, car le vide de l’actualité le lui permet, fondera bientôt comme neige au soleil et sera jetée aux oubliettes en attendant que le problème nous explose en pleine figure.
Les politiques bavassent sur les plateaux tv et les députés brandissent des pancartes. Comme s’il suffisait de brandir des slogans populistes pour trouver des solutions. Nombre d’entre eux sont passés maîtres dans l’art de brasser du vent et de faire croire le contraire. Des députés élus pour changer les lois, brandissent des pancartes dans une assemblée dans laquelle ces mêmes lois doivent et ont été votées. Jouer aux militants, est-ce pour cela qu’ils ont été élus ? Au lieu d’expliquer les réalités, qui fâchent et qui blessent, aux enfants, ne serait-il pas plus utile d’expliquer à ces gens-là la nature-même de leur fonction ? Ce pourquoi ils sont assis sur les chaises qu’ils occupent depuis plusieurs mois et en quoi consiste leur rôle. Ce qu’ils peuvent réellement et concrètement faire pour que les choses changent. C’est tout sauf brandir des pancartes dans une assemblée, souvent, à moitié vide.
C’est en regardant les enfants de mon quartier jouer aux soldats de Daech que je me suis rendue compte que les générations futures grandiront dans un climat qui sera à des années lumières de celui que nous avons connu, enfants.
Un couple de jeunes Tunisiens vient d’être fauché par un terroriste lors de la soirée de fin d’année à Istanbul. Il laisse derrière lui une fille de quelques mois à peine. « Comment expliquer ça à leur fille ? » s’est interrogée la mère du défunt dans une interview à l’Express. Comment expliquer à cette enfant qu’un terroriste a ôté la vie à ses parents et qu’elle devra vivre sans, le reste de ses jours ? Comment lui expliquer que ses parents, même décédés, se font lyncher depuis des jours sur les réseaux sociaux par des énergumènes qui pensent qu’ils méritent leur triste sort ? Comment lui expliquer que ces mêmes énergumènes souillent leur mémoire car ils critiquent leur manière de faire la fête et de célébrer la vie ?
Alors qu’on doit enseigner aux enfants les bonnes manières, à se laver les mains, à dire merci et à ne pas se mettre les doigts dans le nez, il devient nécessaire aujourd’hui de leur apprendre le pourquoi du terrorisme. Pourquoi certaines personnes éprouvent le besoin de tuer d’autres personnes avec lesquelles elles ne sont pas d’accord. Est-ce que ces personnes sont différentes de nous. Et pourquoi devons-nous subir cela dans notre pays.
Si on arrive à trouver réponse convaincante à cette question, il faudra en convaincre des dizaines d’autres enfants. Des enfants qui ont perdu leurs parents dans des attentats terroristes en Tunisie ou d’autres dont les parents sont partis faire le djihad dans des pays éloignés du notre. Il faudra convaincre toute une génération et lui expliquer comment faire pour vivre, au quotidien, avec ces mêmes personnes qui ont tué leurs parents. Mais aussi comment vivre pour ne pas devenir ces personnes-là.
La question du retour, ou non, des terroristes agite les débats. Mais pas celle de leur réhabilitation, de leur réinsertion et de la place qu’on devra éventuellement leur faire parmi nous. Si les débats se multiplient aujourd’hui, tout en restant vides d’idées concrètes, ils ont été occultés par les politiques depuis des années. Pourtant, ce sont plusieurs centaines à quelques milliers de jihadistes (personne n’a encore les chiffres exacts) qui combattent auprès de Daech dans les foyers de tension et qui restent des citoyens tunisiens bénéficiant de certains droits constitutionnels.
On parle d’agrandir les prisons et d’en construire d’autres, mais les propositions s’arrêtent là. Un débat politique sur lequel personne ne semble se mettre d’accord. Encore une fois, des discours, de jolies paroles, des propos indignés et puis c’est tout (pardonnez-moi de me répéter). On ne parle que de ça depuis des mois, mais cette question qui éclate aujourd’hui, car le vide de l’actualité le lui permet, fondera bientôt comme neige au soleil et sera jetée aux oubliettes en attendant que le problème nous explose en pleine figure.
Les politiques bavassent sur les plateaux tv et les députés brandissent des pancartes. Comme s’il suffisait de brandir des slogans populistes pour trouver des solutions. Nombre d’entre eux sont passés maîtres dans l’art de brasser du vent et de faire croire le contraire. Des députés élus pour changer les lois, brandissent des pancartes dans une assemblée dans laquelle ces mêmes lois doivent et ont été votées. Jouer aux militants, est-ce pour cela qu’ils ont été élus ? Au lieu d’expliquer les réalités, qui fâchent et qui blessent, aux enfants, ne serait-il pas plus utile d’expliquer à ces gens-là la nature-même de leur fonction ? Ce pourquoi ils sont assis sur les chaises qu’ils occupent depuis plusieurs mois et en quoi consiste leur rôle. Ce qu’ils peuvent réellement et concrètement faire pour que les choses changent. C’est tout sauf brandir des pancartes dans une assemblée, souvent, à moitié vide.