Le chef de la commission de l'énergie à la Chambre libyenne des représentants, Issa Arabi a affirmé, dans une déclaration à l’agence officielle libyenne, que la commission étudiait les déclarations du président tunisien, Kaïs Saïed, concernant le champ pétrolier de Bouri et le plateau continental, afin de répondre officiellement à ces propos.
Il a souligné qu'il n'est pas possible d'accepter ou de permettre un préjudice à la richesse de la Libye, qui appartient au peuple libyen, en aucune circonstance ou justification.
A son tour, le ministre du Pétrole et du Gaz du gouvernement d'unité nationale, Mohamed Aoun, a commenté les déclarations de Saïed, qui a appelé au partage du champ pétrolier de Bouri, affirmant que l'affaire a été tranchée par une décision de la Cour de justice internationale.
M. Aoun a expliqué dans un communiqué de presse que la décision était basée sur un accord libyo-tunisien, que les deux parties ont accepté et que les frontières maritimes entre la Libye et la Tunisie sont définies.
La Cour internationale de justice de La Haye a statué le 24 février 1982, dans le différend libyo-tunisien, en faveur de la Libye avec l'ensemble du plateau continental, à la majorité de dix voix contre quatre voix.
La Tunisie a, ensuite, soumis une demande à la Cour internationale de justice de La Haye pour reconsidérer la décision en vue de la modifier, une décision a été rendue le 10 décembre 1985 rejetant le procès, et la Tunisie a accepté la décision pour la deuxième fois.
Il est à noter que Kaïs Saïed a déclaré, lors de sa visite au siège de l’Etap, il y a deux jours, que la Tunisie n'a obtenu du champ de Bouri que quelques miettes, appelant à ce que le champ soit divisé à parts égales entre la Libye et la Tunisie.
M.B.Z
Nous avons suffisamment de ressources minières, des gisements, des terres agricoles et 1000 km de côtes...Qu'est ce qu'on a fait avec?
Le bon voisinage, c'est primordial. La paix avec les voisins, c'est une source de stabilit'?...Arrêtons de rêver...
Disputer une frontière, un gisement, ne fait qu'empoisonner l'ambiance.
Que les Lybiens gardent ce pétrole ou ce gaz, on n'en a que faire....On n'en veut pas....
Nous avons les '?nergies renouvelables, inépuisables.....A quoi bon..Commençons par les exploiter....Commençons...C'est le moment....
Il est temps que le peuple tunisien exige ses droits inaliénables sur ces terres historiques.
Il est temps que le peuple algérien honore la mémoire des véritables combattants de la liberté et rétrocéde ces terres à leur véritable propriétaire et reconnaisse les sacrifices du peuple tunisien pour sa libération.
Il viendra le jour où nous roulerons en voiture sans la moindre frontière et sans la moindre douane, depuis la Mauritanie et le Maroc, jusqu'à Bagdad et la Turquie.
Allahou Akbar.
Des compensations de reconnaissance amicales, vu l'euphorie de l'indépendance de part et d'autre.
Au lieu de chercher à créer des problèmes avec la Libye et l'Algérie, il faut travailler pour une intégration de ces pays comme le font les Européens, on ne voit plus les frontières, vivre ou travailler en Allemagne ou Pays-bas deviennent kif-kif. Dans un espace intégré, les frontières perdent de leur importance.
Ce que je n'arrive vraiment pas à comprendre, c'est ce mutisme hypnotisé de la part de notre armée nationale, qui regarde bouche bée, comment les Egyptiens nous tirent vers des conflits armés, où nos enfants ne serviront que de chair à canons à leurs plans diaboliques, qu'ils nous préparent depuis longtemps, en coopération avec les Emirats hébraïques et les Lévy de France.
Allah yostir Tounes.
Il est clair que tout cet amateurisme politique du président Kaïs Saïed et tout son bavardage irresponsable, de conséquences catastrophiques et néfastes pour la Tunisie et pour les Tunisiens, ne sont en vérité, que les conséquences de ruses talmudiques, bien calculées et bien programmées par le Saffah Sissi d'Egypte, qui piège le président Kaïs Saïed, dans le seul but d'étouffer et d'étrangler la Tunisie du côté libyen, au même moment où il calme les jeux du côté égyptien de Ben Ghazi.
Ce que je n'arrive vraiment pas à comprendre, c'est ce mutisme hypnotisé de la part de notre armée nationale, qui regarde bouche bée, comment les Egyptiens nous tirent vers des conflits armés, où nos enfants ne serviront que de chair à canons à leurs plans diaboliques, qu'ils nous préparent depuis longtemps, en coopération avec les Emirats hébraïques et les Lévy de France.
Allah yostir Tounes.
CPI, CIJ, FMI, BM et l'ONU sont à la botte des mêmes qui s'en sont servi faisant leur loi.
Par exemple, pourquoi la CPI n'a jamais poursuivi Bush, père et fils, et le secrétaire à la défense du second pour tromperie de l'ONU et crimes et destructions de l'Irak ?
Pourquoi personne ne songe à instruire le procès de Sarkozy et BHL, l'aventurier à la chemise blanche, pour faits de destruction et crimes en Lybie ?
Pourquoi Gbagbo l'africain et pas un seul européen ?
Certes, les serbes et croates ont été condamnés, mais parce qu'ils n'étaient dans "le camp du bien".
Le Monde n'a jamais été stable. Sauf pour l'Occident qui faisait ses guerres dans d'autres contrées, par agents interposés, comme c'est le cas en Ukraine.
Si ce monde paraissait stable, c'est bien parce que les patrons le disaient.
Celui qui a la puissance dicte le droit.
Même la justice est à géométrie variable.
Il faut rendre hommage à Kelsen pour avoir osé soutenir, et avec des arguments forts, la relativité de la Justice, du droit.
Schmitt le disait, le politique c'est de décider.
Comme disait Coluche:
"Le progrès, c'est quand on prendra les Arabes en stop"
Toute une époque et l'esprit du temps, ici résumé en une formule simple et parlante.
Un ordre international, c'est l'expression à un instant T de l'état des rapports de force.
Cet instant est en voie de péremption.
C'est une joie indicible qui me traverse à vivre ce moment.
et il vient demander justice et qu'on lui son pétrole.
Il rêve ou quoi? on ne rend pas justice au dictateur qui emprisonne des opposants pour rien avec des dossiers vides.
Il fallait en premier renforcer la démocratie et l'occident ,amis et voisins feront tout pour te rendre justice s'il en avait.
https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/63/6268.pdf
'? mon avis ça n'a aucun sens de rouvrir des batailles perdues, la seule conséquence est la deterioration des relations avec la Libye pour rien en contrepartie.
Hallucinant !
Les énergies fossiles sont voués à l'extinction sans parler de leur teneur hautement inflammable sur le plan géopolitique.
Entre une Algérie qui prévoit un gazoduc sous marin directement vers l'Italie et une Libye qui snobe et menace ouvertement la Tunisie dans le domaine pétrolier et gazier, le gouvernement doit sortir vers le haut et prendre comme exemple le Maroc qui construit doucement mais sûrement ses infrastructures en énergies hors fossiles et se retrouve aujourd'hui au centre de la geostrategie de l'hydrogène vert et des combustibles du futur.
Organe judiciaire principal de l'ONU,
crée en 1945 par la charte des Nations Unies, la Cour Internationale de Justice a pour mission de veiller au respect du droit pour contribuer à l'instauration d'un ordre international stable et juste. Elle a pour mission de promouvoir le règlement pacifique des différends internationaux conformément aux conventions, droit et traités internationaux. Attendu qu'en matière contentieuse sa compétence est facultative, elle tire cette même compétence de sa saisine initiée par les Etats parties. Saisine qui implique nécessairement le respect par les " belligérants" des décisions rendues. De ce fait, et en application de l'art. 94 de la Charte des Nations Unies, ses verdicts s'imposent aux Etats parties : " Chaque Etat membre s'engage à se conformer à la décision de la Cour...dans tout litige auquel il est partie".
Les arrêts sont rendus en dernier ressort. En théorie, aucun recours n'est possible.
Dans cette affaire, déboutée en première instance, La Tunisie a, selon l'article, bénéficié d'un second examen "couronné" par le même rejet.
Il est illusoire et vain d'espérer voir la Libye accéder à la demande de K.S. Quiconque, à la place des Libyens ne ferait pas autre chose. Nous compris.
Si, tout comme elle nous a envoyé des camions chargés de vivres, elle nous expédie quelques camions-citernes emplis de carburant, ce sera beaucoup.
Il ne sert à rien d'exhumer de vieux cadavres.
Ce n'est pas avec la réduction du temps de travail pour cause de ramadan qu'on va redoubler d'efforts.
Farniente et frénésie de consommation.. A crédit, jusqu'à quand, la vie est belle.
Bien à vous.
C'est une déclaration faite lors d'une conférence de presse, sur un ton agacé et condescendant.
Kais Saied relève ce que des gens sérieux appelleraient une injustice, fruit de délibérations ou d'arbitrage d'une autre époque.
Mais passons.
@agatacristiz a le mérite de problèmatiser la question.
On attribue à Socrate cette formule :
"Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens discutent des événements, les esprits médiocres discutent des personnes".
Il y a des gens, pas des esprits, prompts à se couvrir de ridicule, qui voient en tout acte ou parole de Kais Saied que ce qu'ils peuvent seulement imaginer, des sottises.
Un incident politique avec la Libye a d'énormes conséquences sur notre économie qui a peine respire!
C'est quoi ce b..... a quoi servent ces conseillers payés par nos impôts!
Ils vont détruire la Tunisie sur ce rythme!
La Tunisie n'a jamais été déboutée par la Haye comme le prétendent les libyens aujourd'hui.
La dernière chose dont la Tunisie a besoin c'est des créer des conflits frontaliers avec ses voisins. Il faut accepter l'arrêt de la cour internationale.
Ailleurs on appel ça un looser.
A ce jour, personne ne connait les dessous de cet échec qui demeure un secret d'état.
Ce qui me paraît intriguant c'est le fait d'être entouré (frontières sud) par deux pays grand producteurs d'hydrocarbures mais la Tunisie ne requiert que des miettes
Est-ce que les ingénieurs tunisiens sont des incapables de trouver des solutions pour pomper l'or noir dans le sud tunisien !?
Bref, il y'a aussi d'autres solutions pour pallier ce manque d'une richesse naturelle en voie de disparition.
L'énergie solaire, n'est-elle la solution la plus fiable et la plus rentable pour nous procurer des richesses fabuleuses.
La Tunisie peut et doit investir dans des fermes solaires en kilomètres à perte de vue dans un désert toujours inexploité !?
Où sont passées les compétences nationales censées servir le pays !?
La Tunisie demeure un pays fertile, vierge, inexploité pourtant les investisseurs étrangers ne manquent pas.
Le Maroc est plus intelligent dans ce domaine.
Hélas, l'absence d'une volonté politique clairvoyante manque toujours à l'appel pour espérer faire décoller le pays.
Nous plafonnons, bon an mal an à 10 millions de barils par an si la chance nous sourit et si il n'y a pas trop d'emmerdeurs sur les champs d'exploitation pétrolières qui ferment les vannes.
Comme on voit donc, au regard de la différence des volumes de production, il n'y a pas photo.
Le Président Saïd a raison de remettre en question le partage du champ petrolifère de Bouri, le jugement de la cour internationale de justice de la Haye de l'époque n'étant ni un acte émis par le Pape, ni un jugement de droit divin, ni ne trouve son origine dans les écrits saints manuscrits d'une époque biblique.
De plus que ce champ est situé principalement en haute mer à plus de cent kilomètres, à quasi équidistance des côtes tunisiennes et lybiennes. Cette même frontière, doit-on le rappeler, étant le fruit de l'imagination d'abrutis, champions du traçage des frontières à la "règle plate", nommés Pierre Laval et Benito Mussolini à la "belle époque des colonies".
Alors, si les lybiens sont bien contents de nous avoir pour voisins, pour se faire soigner en Tunisie, faire leurs emplettes, passer leur vacances, faire rugir les moteurs de leurs bolides rutilants pour épater les nanas et se dorer sous le soleil, les pieds dans l'eau en éclusant des bières bien fraîches, ils devraient un peu songer à partager les richesses avec leur voisin du dessus...
D'autant plus qu'ils pourraient participer au raffinage de leurs produits pétroliers en finançant (et ils en ont les moyens) l'augmentation de la capacité et la modernisation de nos infrastructures dans le domaine du raffinage des produits bruts (sous forme de création de société mixte, de participation au capital, ou que sais-je) et bénéficier de ces dernières pour écouler des produits raffinés sur les marchés demandeurs.
Et puis s'ils voient un peu plus loin, ils pourraient faire transiter leur production de gaz naturel (existante et à trouver) par notre pays via un gazoduc qui pourrait alimenter une Europe gazivore, tout comme le fait l'Algérie depuis belle lurette.
Quand on voit un plus loin que le prétendu "préjudice causé au peuple lybien" (et patati et patata) et vouloir mettre sur pied une véritable coopération maghrébine "gagnant-gagnant", au lieu de se faire mener par le bout du nez par les compagnies pétrolières américaines et européennes, dont les pays respectifs sont plus pourvoyeurs d'armes et d'ennuis que de bienfaits pour le peuple lybiens et pour l'ensemble du continent africain d'ailleurs, on pourrait se donner la peine de réfléchir avec son voisin tunisien....
Pourtant on remarque que le traçage des limites sur la carte géographique de la Tunisie est d'abord ridicule et a été nettement modifiée pour que le gisement devienne mitoyen au deux territoires.
Il s'agit d'une aberration qui ne concerne pas le chef de base d'el borma, lui qui ne cherche qu'à boire et à manger luxueusement dont son intervention la semaine dernière lors du journal télévisé sur watania 1 tunisienne, réclamant de la bonne nourriture trois fourchettes et des habillements de luxe confectionnés en Europe.
Apparemment le communiqué officiel des Lybiens est sortie, il n'y avait seulement que ces quelques mots SALEM 3ALIK EL 3AGL OUI GOULLEK YEZZIK.
Vous appellez ça comment ?....
De l'irresponsabilité ?
De la mythomanie ?
De l'ingérence ?
Ou les délires du Poutine Tunisien ?.....
Veut il conquérir la Lybie ?....