
« Il y a beaucoup de choses que les gens ne savent pas sur ce qui se passe réellement dans l’enceinte de la Télévision nationale » a déclaré la chargée de la gestion de la Télévision publique tunisienne, lors de la matinale de la radio nationale ce mercredi 16 mars 2022.
Invitée pour parler du conflit qui l’oppose au SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens), Awatef Dali a assuré subir depuis des semaines la pression vicieuse du syndicat.
« Il faut savoir que ce que demandent vraiment les journalistes de la Télévision nationale, c’est de l’argent public. Leurs revendications sont en réalité purement financières, ce n’est pas la ligne éditoriale qui les intéresse mais leur zone de confort » a déclaré Awatef Dali, lors de l’émission. Pour elle, dans l’entreprise, « beaucoup sont payés pour ne rien faire, alors que l’entreprise fait face à de graves problèmes financiers et techniques. Nous avons acheté du nouveau matériel, il est actuellement bloqué en mer » a-t-elle assuré.
Parmi les accusations auxquelles fait face la directrice de la Télévision nationale, celle d’influencer la ligne éditoriale et de privilégier un discours pro-pouvoir. Sur ce point, Awatef Dali a questionné : « Comment puis-je interférer dans le travail de journalistes chevronnés ? D’ailleurs leur travail est surveillé par une équipe de monitoring, ce n’est pas moi qui dit ce qui passe et ce qui ne passe pas », Mme Dali a aussi révélé que toutes ces protestations de la part des journalistes sont faites pour défendre une de leurs collègues qui doit bientôt passer devant le conseil de discipline. « Pourquoi faire grève maintenant ? » a-t-elle martelé à plusieurs reprises.
Vraisemblablement très irritée par l’ambiance qui règne au sein de la Télévision nationale, la responsable a expliqué être peinée de voir l’argent public gaspillé par des gens qui ne travaillent pas et qui ne veulent pas travailler. « Même les cameramen ne veulent plus porter leur trépied et lorsqu’ils sortent, ils veulent une voiture à eux tous seuls ».
La directrice de la Télévision nationale a aussi assuré qu’elle ne se contentera pas d’aller au bureau pour signer des salaires et distribuer des tickets d’essence. « Il faut réformer et réceptionner le nouveau matériel et que ceux qui ne font pas leur travail passent devant le conseil de discipline », a-t-elle affirmé.
S.A.

...C'est une grave accusation..........
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Yè Hatem, yè Hatem, yè Hatem, au moins deux cents fois de "yè Hatem". Tellement ce niveau de cette "directrice d'appartenance" en dit tout. D'un côté elle nie la responsabilité de toute cette destruction de la crédibilité de notre télévision nationale et de l'autre côté, elle se contredit en assurant qu'elle est soumise au contrôle et aux prérogatives du premier ministre, sans avoir oublié d'évoquer «Essayèd Erraïss». Et comme si tout cela ne lui suffit pas, la "directrice désignée par les décrets illégaux du président Kaïs Saïed", nous parle des dépenses, sans avoir perdu un seul mot au sujet des gigantesques sommes que l'Etat encaisse, au nom da la télévision et de la radio tunisiennes sur les factures de la STEG. Il n'y a pas un seul compteur d'électricité de la STEG, à qui on ne lui retire pas des redevances obligatoires au profit desdites télévision et radio tunisiennes. Plus de quatre millions d'abonnés de la STEG, fois au moins quatre dinars à chaque facture, pour de telles misères?
Sans pour autant qu'on n'oublie leurs rentes publicitaires, par lesquelles les autres chaînes privées excellent!!!
Qui en parle ?
Personne !!!
Même pas ce Hatem Ben Amara de la Hamhama «Oueld Choôbèt El-Mèdina», qui n'a de souci que pour la Zalèma moussi. Une déformation professionnelle liée à son passé pistonné par le RCD déchu.
Allah yostir Tounes.
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.....Boris vian
Il n'est pas donné à tout le monde de diriger une institution
Comme la télévision
Ca grouille de gens intègres intelligents compétents
Expérimentés madame donc
La mediocrité des mousmaar fi 7it, crit au ciel!
Elle vit dans un monde parallèle c'est pas possible
Bosser, veut dire "travailler", "se mettre a la tache", cravacher", "taffer", oeuvrer dans son emploi ... synonymes inconnus de la plupart d'entre-nous autres, Tunisiens.
Bravo, Madame DALI.
Le flouss est devenu "un droit" ... sans rien faire !
Yebta chweyya ...
IL va bien falloir que toute cette masse de gens se réveille un jour ...
sa tête à frappé le bord de son bureau, lorsque celle ci a glissé de sa main, alors qu'il faisait sa sieste matinale...
Coluche...
ou bien, il eût été salvateur que les Tunisiens l'eussent connue.
Chateaubriand, grand écrivain, mais plutôt critique à l'endroit de la Révolution. Aujourd'hui, on le dirait réac.
Soit dit pour attirer votre attention. Sans nul autre sentiment.
C'est un crime de lèse majesté Madame!

