
Démarrage aujourd’hui de la nouvelle assemblée dont les travaux ne vont pas être relayés par les médias indépendants. Seuls les médias dirigés par le régime ont droit d’accès. Ils ne manqueront pas de lui dire « merci ».
Les médias indépendants sont ceux qui parlent des trains qui arrivent en retard ou n’arrivent pas. Les médias de l’État parlent exclusivement des trains qui arrivent à l’heure. Et quand un train n’arrive pas, ils n’en parlent pas. La différence entre un média de l’État et un média indépendant est identique à la différence entre un Arabica et un décaféiné, entre une bière et une bière sans alcool.
L’assemblée démarre aujourd’hui et les citoyens ne verront donc que ce que l’État voudra bien leur montrer. Joli pied-de-nez du régime à tous les citoyens intéressés par la chose publique. La règle exige de tout montrer quand on est chantre de l’intégrité et de la transparence. Dès lors que vous commencez à cacher des choses, vous cessez d’être transparent et, par conséquent, vous cessez d’être intègre. C’est noir ou blanc, il n’y pas de gris. C’est le plein droit de tout citoyen de s’intéresser à la chose publique, de savoir comment son argent est dépensé, comment les lois sont confectionnées. En interdisant l'accès aux médias privés, le pouvoir humilie non pas les journalistes seulement, il humilie tous les citoyens.
En vous privant de votre droit de savoir ce qui se passe à l’assemblée, le régime vous considère comme un sujet et un sous-citoyen, ni plus ni moins. Ne lui cherchez pas d’excuses, il n’y en a pas et vous ne ferez que confirmer votre sous-citoyenneté.
L’assemblée qui démarre aujourd’hui a été élue par 895 mille votants représentant 11,44% de l’électorat. L’assemblée dissoute par la seule volonté du président a été élue par 2,95 millions de votants représentant 41,7% de l’électorat.
L’ancienne assemblée comptait 217 députés représentant quasiment toutes les catégories de la population. L’actuelle assemblée ne compte (théoriquement) que 161 députés représentant une partie du peuple, celle qui a accepté d’adhérer au programme putschiste du régime. En pratique, l’assemblée d’aujourd’hui démarre avec 153 députés seulement, les autres sont absents, ils ont déjà des casseroles.
Ces chiffres suffisent, à eux seuls, à démontrer que la nouvelle assemblée ne représente pas le peuple. Pas autant que la précédente du moins. Nous étions nombreux à ne pas aimer l’assemblée précédente et à appeler à sa dissolution. Moins représentative du peuple, la nouvelle assemblée ne risque pas de nous plaire davantage. C’est certain, c’est de l’arithmétique.
En remplaçant 217 députés élus par 41,7% de l’électorat par 152 députés élus par 11,44% de l’électorat, le régime vous considère comme un sujet et un sous-citoyen, ni plus ni moins. Ne lui cherchez pas d’excuses, il n’y en a pas et vous ne ferez que confirmer votre sous-citoyenneté.
Une des principales mesures présidentielles de la semaine, la dissolution des conseils municipaux. Des conseils élus en 2018 par plus de 1,9 million de votants représentant 35,65% de l’électorat.
Par la seule volonté du Prince, et par un simple coup de crayon, ces voix sont passées à la trappe.
Le régime ne s’est même pas donné la peine de nous expliquer pourquoi il a mis tous ces conseils dans un seul sac pour les dissoudre pêle-mêle. N’y a-t-il donc pas un seul conseil qui vaille ? Un seul qui a bien fait son boulot ? Un seul qui mérite d’être maintenu à sa place jusqu’aux prochaines municipales ?
En limogeant votre élu municipal et en jetant à la poubelle votre voix, le régime vous considère comme un sujet et un sous-citoyen, ni plus ni moins. Ne lui cherchez pas d’excuses, il n’y en a pas et vous ne ferez que confirmer votre sous-citoyenneté.
Ce qui arrive aujourd’hui avec les conseils municipaux et l’assemblée n’est pas la première démonstration du régime de son mépris pour les citoyens, leurs voix et leurs choix.
Le président de la République, chantre de l’intégrité, a juré maintes fois de respecter la constitution puis il s’est assis dessus.
Il a troqué une constitution écrite dans la douleur par 217 élus entre 2011 et 2014 par une autre qu’il a rédigée tout seul en quelques mois.
Il y a eu 4,3 millions de votants (51,97%) qui ont élu les 217 membres de la Constituante. La constitution de 2014, aussi imparfaite soit-elle, est choisie par ces 4,3 millions de personnes.
Kaïs Saïed, lui, a été choisi par 620 mille électeurs au premier tour (18,4%) et par 2,7 millions au second tour (72,71%). Et, en fixant leur choix, les électeurs ne l’ont pas mandaté pour changer la constitution. Soumise à un référendum (aux résultats controversés), la nouvelle constitution a été approuvée par 2,8 millions de personnes (30,5%).
Nous étions nombreux à ne pas aimer la constitution de 2014 et à appeler à sa modification. Moins représentative du peuple, la nouvelle constitution ne risque pas de nous plaire davantage. C’est certain, c’est de l’arithmétique.
En jetant à la poubelle la constitution rédigée par les constituants que vous avez élus en 2011, le régime vous considère comme un sujet et un sous-citoyen, ni plus ni moins. Ne lui cherchez pas d’excuses, il n’y en a pas et vous ne ferez que confirmer votre sous-citoyenneté.
Je suis un citoyen qui a élu un constituant en 2011 et son travail a été jeté à la poubelle.
Je suis un citoyen qui a élu un membre du conseil municipal en 2018 et il a été limogé.
Je suis un citoyen qui a élu un député en 2019 et il a été mis dehors.
Je suis un citoyen qui n’a pas élu Kaïs Saïed en 2019 et n’approuve ni son putsch, ni sa constitution, ni son assemblée, ni sa censure, ni son opacité, ni ses injustices, ni sa politique source d’inflation et de pénuries.
Je suis un citoyen dont la voix a été volée, maintes fois, par quelqu’un qui prétend l’intégrité et la justice.
Je suis un citoyen et journaliste volé, démuni et humilié qui refuse catégoriquement de devenir sous-citoyen et de dire merci.
« L’homme est pleinement homme dans le citoyen », a écrit le philosophe français Marcel Gauchet dans « La religion dans la démocratie ». Je refuse d’être autre chose qu’un homme.
Je salut Mr NB pour son courage, sa bravoure et sa constance. C'est la vertu des sages.
Je n'ai jamais imaginé un instant cette misère, intellectuelle, sociale, politique et morale. Et pourtant, c'est notre réalité quotidienne en Tunisie.
Comme chacun peut le constater, la grande majorité des tunisien(ne)s se découvrent. Les nouvelles valeurs sont plutôt la malhonnêteté, la fainéantise et l'opportunisme. Le sous-citoyen se plait dans la misère physique, morale et intellectuelle. Il préfère la platitude à la dignité. Il est irrationnel, il ne connaît pas ses priorités. Le sous-citoyen tunisien est victime de son narcissisme excessif, comme il est champion de l'autodestruction. La plupart des tunisien(ne)s méritent amplement cette situation de chaos parce qu'ils sont les seul(e)s et uniques responsables.
Lorsque la populace gouverne, tout est détruit.
En attendant, à quand des mesure forte pour redresser le pays, c'est surtout de ça que l'on a besoin, tout ce qu'il se passe actuellement c'est de la fumisterie pour détourner l'?il des vrais problèmes du pays, à quand des décisions pour regarnir les frigos vident ? A quand les décisions pour permettre aux citoyens de vivre dignement au quotidien ?
D'ailleurs, c'est ce qui c'est passé au Maroc ou le pjd a était balayé par les élections quasiment au même moment que le coup d'état de kais, depuis le Maroc va mieux. Nous on régresse.
La culture démocratique n'a pas encore atteint les tunisien la preuve avec ce commentaire, le chemin est encore long avant la prospérité.
Aujourd'hui et dans la dictatour de kais, ton opinion vaut rien.
En France effectivement les débats sont rudes concernant la réforme des retraites mais comme tu le constate il y a des contres pouvoir et même s'il n'arrive pas à annuler la réforme, les débats sont là pour trouver un consensus et tout le monde fini par accepter la loi parce que l'on a tous participer à son élaboration, ici on subit les âneries de kais sans pouvoir faire quoi que ce soit.
En France personne ne va en prison pour avoir critiqué les décisions du président Macron, ici, lorsque l'on pense différemment on est un traître.
En France le peuple décide de son destin, ici on le subit.
Etc, avant d'atteindre le niveau minimum en terme de gouvernance, il faut encore une ou deux générations.
Donc, il est vraiment inutile de ne faire que répéter tout le temps, le malheur de la Tunisie et des Tunisiens de conscience, par des "expressions écrites" de Lycéens. Il faut parler de la trahison de l'UGTT, qui joue encore au couteau à double tranchant, ne faisant que le remuer davantage dans la plaie des Tunisiens. Une UGTT qui n'utilise sa masse syndicaliste, que pour ses propres causes. Non pas pour les causes de la Tunisie et des Tunisiens, dont l'UGTT les ont sabotés et détruits par ses milliers de grèves et d'abus salariaux. Des caméléons, qui ne cherchent tout le temps qu'à sauver leurs propres têtes et leur propre peau.
L'armée nationale qui permet toute cette absurdité d'extrême abus de pouvoir, jusqu'à avoir permis d'abolir la même deuxième République, le même parlement et la même constitution de 2014, qui l'ont élu et qui l'ont assermenté la main sur le livre saint de l'Islam, le Coran, dont il tirait sa légitimité de "commandant civil des Forces armées de la Tunisie".
Parlons-en des forces vivantes, au lieu de n'évoquer que le non-sens d'un Etat en cadavre, oubliant que c'est ce même cadavre que pleurent les vivants, c'est lui-même qui attire les mouches nécrophages, pour venir pondre sur lui, afin que leurs larves puissent s'en nourrir et transformer le mort en squelette. Ces asticots peuvent faire disparaître tous les tissus mous en moins d'un mois. Que dire donc de l'état des choses, qui est maintenant à son vingtième mois en Tunisie.
Allah yostir Tounes, non pas des putschistes seulement, mais surtout des affamés qui se multiplient à grande vitesse et qui s'entrainent à vivre par les braquages et par le vol et le crime organisé à grande échelle. Bientôt ils finiront par s'attaquer au pays et par refaire une révolte, de loin pire que celle de 2011.
Par curiosité j'ai consulté Larousse Français et j'ai trouvé
"putsch, putschs nom masculin (allemand Putsch) :
Coup d'?tat militaire.
Et comme j'ai confiance à nos journalistesBN (ils ne se trompent jamais) alors j'ai bien accepté ce mot et j'aI décidé de ne plus dire le président KS mais le GENERAL KS vu que c'est un militaire qui a initié un coup d'état
En occident, l'armée est au service du peuple, rien de ce qui s'est passé n'aurait été possible, en Tunisie et dans les dictatours l'armée est derrière le chef du moment. .
et ils ont détruit le pays avec l'ugtt et les journalistes
je n'ai pas élu le conseil municipal de ma ville et pourtant ils ont eu le conseil municipal par le même système de liste et le conseil n'as servi que les cités ou habite ses partisans
j'ai voté KS et je suis fier qu'il a vraiment exhaussé nos v'?ux de débarrasser la Tunisie des
khouanjias
je suis un citoyen fier du nouveau ARP qui nous fait oublier les mascarades des supposés élus du troupeau bhiri
je suis un citoyen fier des députés qui n'ont d'appartenance qu'à leur pays et non à une secte rappelons nous les feuilles devant des élus indiquant le 4 pour Rabia adaouia)
je suis un citoyen fier de participer aujourd'hui aux funérailles des khouanjias et aux autres qui tournent autour et aux journalistes qui les défendent
C'était à nous de les éjecter, d'ailleurs on avait commencé avant que le dictatour mette un point final au sens de l'histoire.
Tu n'a fait que faire perdre du temps à l'histoire.
Toi qui préfère la sécurité à la liberté, tu ne récolte ni l'un ni l'autre.
je suis un citoyen fier des députés qui n'ont d'appartenance qu'à leur pays et non à une secte rappelons nous les feuilles devant des élus indiquant le 4 pour Rabia adaouia).
Ne trouvez voys pas prématurée votre confiance ? En voici quelqu'un qui se convainc d'un rien. D'un rien je vous dis.
Le troupeau de bhiri était la pire représentation d'élus au parlement et pour cela je pense que les autres seront moins mauvais vu qu'ils n'appartiennent pas aux la sété des khouanjias qui donnent allegence à la OMMA et non à la patrie
la preuve que les membres de ce troupeau suivent les ordres de la secte est les pencartes jaune indiquant un 4 avec les doigts d'une main en solidarité aux khouanjias egyptiens et le 4 pour indiqué la place rbiaa adaouià au Caire
Ecrit par A4 - Tunis, le 12 Mars 2023
Quand un décret fait taire les urnes
C'est que nous avons un mort-vivant
Qui vient de Mars ou de Saturne
Avec des tonneaux de dissolvants
Il dissout tout et rien ne l'arrête
Assemblées, parlements et mairies
Sont broyées, passées aux oubliettes
Pour faire le vide pour sa confrérie
Il dissout tout par vengeance et rage
Se prenant même pour un apôtre
Qui n'a que la haine pour seul message
Envers toi, vous et tous les autres
Il dissout tout encore et encore
Sans entreprendre, sans rien bâtir
Il est même raciste sur les bords
Nous couvrant de honte par ses dires
Il dissout tout par incompétence
Vous prenant tous en ligne de mire
Invente complots et manigances
Puis des histoires à debout dormir
Il dissout tout, sans savoir quoi faire
Aussi maladroit qu'un vieux croûton
Qui patauge avec sa bétaillère
Pleine à craquer de stupides moutons
Les moutons bêlent, demain c'est leur fête
Ils sont bien prêts pour le grand méchoui
Organisés en belles brochettes
Ils crieront en choeur oui, oui et OUI !!!
Il y a quelque chose d'humiliant à être Homme et à ne pas lutter contre l'injustice. Les humiliés sont ceux qui acceptent d'être des sous-citoyens et des mangeurs de foin. Comme disait l'historien malien Diabaté
'Tous les morts ne sont pas sous terre. L'humiliation est pire que la mort.'?'
Notre Almoutanabbi a bien résumé la situation en disant 'Va quérir la dignité en enfer s'il le faut ! Et refuse l'humiliation, même au paradis.'?'
Par contre, je connais un homme qui se prétend intègre et qui veut décider de tout,devrait lire Bernanos 'L'humilité épargne les affres de l'humiliation.'?'
C'est la dictature décomplexée qui finira tôt ou tard par la désintégration.
Puiser et sélectionner de nouvelles ressources dans le domaine de la compétence, n'est pas chose aisée.
Dans un navire pris dans une tempête, le capitaine devient le seul et unique décideur.
Tout comme ,il est assis sur le pseudo gouvernement .
Tout comme il est assis sur son propre parchemin appelé constitution !
Et la déception de ces pauvres "parlementaires " sera énorme !!
Ils croient qu'ils vont servir le pays.
Alors qu'ils ne sont qu'une façade !
Enfin ...je ne vais pas les plaindre.
Illi jaibitou sa9ih la3ssa lih !!!
C'est l'inflation presidentielle!
A moins que ça soit un javascript mal écrit ou une pub qui bloque l'affichage des pages.
La vie est trop courte pour la passer à attendre que les pages du site finissent par paraître. Personnellement je reduirai mes visites au strict minimum.

