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44% des Tunisiens estiment que le chômage sera résorbé dans 2 ans

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Une enquête de l’Instrument Européen de Voisinage et de Partenariat (IEVP) et commandée par l’Union pour la Méditerranée (UpM) a étudié en profondeur la situation du marché de l'emploi en Tunisie et a démontré que les salariés ont confiance dans le maintien de leur emploi malgré le contexte actuel.
Selon un communiqué rendu public en date du 19 septembre 2013, cette enquête rapporte "qu'un citoyen sur cinq en Tunisie est touché par le chômage; le problème est plus grave chez les femmes que chez les hommes".
Cependant, la même enquête révèle que "44% de la population reste néanmoins optimiste et estime que le chômage et la situation de crise vont s'améliorer dans les deux prochaines années, selon le baromètre de voisinage de l'UE.
L'enquête de l'IEVP montre que "la crainte des Tunisiens de perdre leur emploi est moins élevée que dans les pays du Sud de l'Europe. Les incertitudes sont plus prononcées chez les jeunes et parmi les interviewés les plus instruits, en particulier dans le centre du pays, par exemple à Sousse et à Kairouan. Pourtant, plus des deux tiers sont bien décidés à lutter pour pouvoir garder leur emploi dans les mois à venir".
Selon le baromètre, la majorité des interviewés ne croient plus en l'emploi à vie et la durée de travail chez un seul et même employeur ne dépasse pas cinq ans. L'enquête révèle également que le travail à l'étranger ne fait pas partie des options les plus populaires étant donné qu’une infime minorité de Tunisiens a déjà vécu et travaillé à l'étranger. Quand ce fut le cas, cela a principalement impliqué un pays de l’Union européenne ou un pays d'Afrique du Nord.
Par ailleurs, la majorité des personnes interrogées ont la ferme conviction qu’au moins 20% des Tunisiens travaillent sans être légalement déclarés. Les avis sur la question sont partagés entre ceux qui estiment que cette situation leur est imposée et ceux qui considèrent qu’il s’agit d'un choix délibéré ; l'absence d'une véritable alternative et l'absence de contrôles sont les principales raisons évoquées qui expliqueraient cette pratique.
A rappeler que l’enquête sur l’emploi en Tunisie a été conduite par TNS Opinion, cabinet international spécialisé dans la conduite d’enquêtes d’opinions multinationales, du 4 au 19 juin 2013. En tout, 1041 personnes ont été interrogées en face à face. Les grands sujets de l’enquête ont porté sur "L’impact de la crise sur la situation de l’emploi", "La confiance et les atouts pour trouver un emploi", "Les stratégies pour trouver un emploi" et le "Soutien de l’UE en faveur de l’emploi".
Selon un communiqué rendu public en date du 19 septembre 2013, cette enquête rapporte "qu'un citoyen sur cinq en Tunisie est touché par le chômage; le problème est plus grave chez les femmes que chez les hommes".
Cependant, la même enquête révèle que "44% de la population reste néanmoins optimiste et estime que le chômage et la situation de crise vont s'améliorer dans les deux prochaines années, selon le baromètre de voisinage de l'UE.
L'enquête de l'IEVP montre que "la crainte des Tunisiens de perdre leur emploi est moins élevée que dans les pays du Sud de l'Europe. Les incertitudes sont plus prononcées chez les jeunes et parmi les interviewés les plus instruits, en particulier dans le centre du pays, par exemple à Sousse et à Kairouan. Pourtant, plus des deux tiers sont bien décidés à lutter pour pouvoir garder leur emploi dans les mois à venir".
Selon le baromètre, la majorité des interviewés ne croient plus en l'emploi à vie et la durée de travail chez un seul et même employeur ne dépasse pas cinq ans. L'enquête révèle également que le travail à l'étranger ne fait pas partie des options les plus populaires étant donné qu’une infime minorité de Tunisiens a déjà vécu et travaillé à l'étranger. Quand ce fut le cas, cela a principalement impliqué un pays de l’Union européenne ou un pays d'Afrique du Nord.
Par ailleurs, la majorité des personnes interrogées ont la ferme conviction qu’au moins 20% des Tunisiens travaillent sans être légalement déclarés. Les avis sur la question sont partagés entre ceux qui estiment que cette situation leur est imposée et ceux qui considèrent qu’il s’agit d'un choix délibéré ; l'absence d'une véritable alternative et l'absence de contrôles sont les principales raisons évoquées qui expliqueraient cette pratique.
A rappeler que l’enquête sur l’emploi en Tunisie a été conduite par TNS Opinion, cabinet international spécialisé dans la conduite d’enquêtes d’opinions multinationales, du 4 au 19 juin 2013. En tout, 1041 personnes ont été interrogées en face à face. Les grands sujets de l’enquête ont porté sur "L’impact de la crise sur la situation de l’emploi", "La confiance et les atouts pour trouver un emploi", "Les stratégies pour trouver un emploi" et le "Soutien de l’UE en faveur de l’emploi".
D.M (d'après communiqué)
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