
Le député du mouvement Ennahdha, Samir Dilou, était l’invité de l’émission « Midi Show » de Boubaker Ben Akecha diffusée sur les ondes de Mosaïque FM lundi 18 janvier 2021. Il est revenu, entre autres, sur les affrontements nocturnes qui ont éclaté ces derniers jours dans plusieurs villes tunisiennes et le remaniement ministériel.
Le député nahdhaoui a souligné que les politiciens devraient principalement s’interroger sur les motifs de ces heurts nocturnes et comprendre les raisons qui étaient à l’origine du problème. "Il n’y a aucun doute que c’est à cause d’un problème d’encadrement et des problèmes socioéconomiques auxquels s’ajoute la crise politique actuelle. Les circonstances ne sont pas normales étant donné que le pays traverse plus d’une crise au cœur de sa transition démocratique. Les politiciens ont échoué à mettre des mécanismes pour répondre aux besoins fondamentaux des citoyens (la nourriture et la sécurité). Ceux-ci doivent se remettre en question et repenser la manière dont ils doivent faire face aux protestations. Il ne s’agit pas au fait de protestations, car il n’y a pas d'affiches, ni de slogans. Ce sont des gens qui s’expriment violemment et il faut que nous les comprenions. Il ne faut pas que l’Etat les traite comme de simples délinquants comme si les circonstances étaient normales, ce n’est nullement le cas".
Et de poursuivre : "Où réside le problème ? Nous faisons soit partie du problème soit partie de la solution. Chaque institution a ses propres problèmes et tous les postes de pouvoir sont concernés. Même les partis ont un problème de gestion et de direction. Il ne faut surtout pas sous-estimer la révolution des affamés et dire qu’on leur a instigué ou donné de l’argent. Il y a un problème réel et il ne faut pas non plus blâmer ceux qui veulent en tirer profit mais plutôt pointer du doigt ceux qui étaient à l’origine du problème. Il faut oser déceler les problèmes socioéconomiques qui sont derrière ces mouvements. Aujourd’hui, un grand nombre d’élites politiques doivent céder leurs places. Notamment ceux qui n’ont pas pu assumer leur responsabilité et changer les choses. Les élites auraient dû entamer des réformes à long terme, d’un côté, et des mesures à court terme pour améliorer la vie des citoyens, de l’autre côté."
Revenant sur le communiqué condamnant la violence physique commise par les députés d’Al Karama, le député d’Ennahdha a pointé un retard dans la publication du communiqué par le Parlement et des manquements au niveau de la condamnation de la violence verbale, estimant que « les torts étaient des deux côtés ».
Au sujet du remaniement ministériel, Samir Dilou a affirmé que suite à la réunion de la choura d’Ennhdha, il avait été décidé de soutenir le remaniement. Il a, dans ce sens, assuré qu’une équipe au sein du bloc se charge actuellement d’enquêter sur les noms soupçonnés. « Nous tenons à nous assurer de la compétence et de la propreté des mains de tous les ministres proposés avant de voter pour ce remaniement », dit-il.
Toutefois, le député a déploré l’absence de femmes ministres, estimant que cela tire vers l’arrière en matière de parité et d’égalité homme-femme.
Commentant les déclarations des élus Al Karama qui considèrent ce qui s’est passé comme étant "un poignard dans le dos", Samir Dilou s’est contenté de dire que "celui qui veut plaire à tout le monde, ne plaît à personne", en faisant référence au leader islamiste et président du Parlement, Rached Ghannouchi.
I.M.
MPP.
Le meilleur conseil que vous pourrez proposer est de faire en sorte que vous et vos acolytes disparaissez de la scène Tunisienne.
La descente aux enfers de la Tunisie est due, de façon importante à mon avis à la dégradation du système éducatif qui n'a pas 50 ans , elle a commencé en tout doucement avec la volonté d'arabisation de Mzali et un niveau insuffisant des enseignants nouvellement frtmés , nécessaires pour les besoins du pays .
Un second pallier de dégradation est arrivé sous Ben Ali avec l'ouverture d'écoles privées pas toujours bien contrôlées et en corolaire les cours privés des enseignants du public venant compenser les salaires assez faibles. Tout ceci s'est bien sur ajouté à la course effrénée aux diplômes!
La catastrophe est arrivée avec l'arrivée au pouvoir des nahdhaouis avec leur hypocrisie, leurs méthodes, leur fausse morale...
Au lieu de tirer à boulets rouges sur tout le monde ou d'être nostalgique il faut réaliser un fait: La politique mise en place par Bourguiba pour une population de 5 millions d'habitants n'a pas été mise à niveau pour les 12-13 millions d'habitants actuels soit une augmentation de plus de 250% des besoins en enseignants en plus de 60 ans et ceci avec, si possible, maintien du niveau des enseignants ce qui n'a pas été fait!!! La même réflexion aurait du être appliquée aux infrastructures de l'enseignement!!!
Mais l'argent du pays a été mis ailleurs ou est allé enrichir d'autres individus!
-Ca fait 10 ans que vous les islamistes avez dégradé dangereusement la situation
- Ca fait 10 ans que vous vous êtes engraissés à en éclater sur le dos des tunisiens
- Ca fait 10 ans que vous avez tout pourri: l'économie, l'enseignement, la culture...
Avec ou sans les 100, un islamiste reste un islamiste et la Tunisie est incompatible avec vous, vous n'avez pas encore compris?
Alors que vous avez écarté les compétences préexistantes ou les avez, pour les moindres, récupérées dans vos rangs, vous ne voulez pas reconnaître votre propre incompétence!
Ce n'est pas en écartant certains dirigeants (et vous visez directement le clan RG à mon avis) que vous vous maintiendrez et que ce sera suffisant !!!
ASSEZ! ON NE VEUT PLUS DE VOUS TOUS!!!
La preuve: l'état actuel du pays:
* Misère,
* Faillite,
* Violence.
Donc c'était piur nahdha d'aller à Tunis en venant en intrus de Londres, juste pour s'enrichir et arnaquer le peuple tunisien, c'est parce que vous êtes des sans scrupules, des voleurs et des indignes ; en plus et comme toi-même des comédiens et des traitres.
Sur le réquisit de ce que nous percevons et observons depuis que vous êtes aux commandes, tel ne semble pas du tout ce que vous nous montrez.
Du reste, vous le dites sans penser le dire, qu'à force de chercher à plaire à tous, l'on mécontente tout le monde.
On peut dire autrement, qu'à vouloir tout régir, on ne tient plus rien. Reste l'objectif de tout faire pour persévérer et tenir.
Votre analyse souffre de manquer son but, elle tribuche lorsqu'elle croit y parvenir.
Vos propos en disent long sur votre désarroi. Pourtant, à côté de celui qu'éprouvent ceux qui se manifestent, manifestent, il n'est que rhétorique.
Encore un effort.
C'est tout ce qu'ils savent ces nahdha mentir, *** pour d'éventuelles élections.
Pour eux, c'est une question de vie ou de mort et surtout d'éviter l'emprisonnement pour tous les crimes et les délits, quils ont commis rien que lors de la dernière décennie, sans parler ceux commis avant cette période.