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Quand les fantômes ressurgissent, Kaïs Saïed devient acceptable
25/04/2025 | 10:10
7 min
Quand les fantômes ressurgissent, Kaïs Saïed devient acceptable

 

Les anciens symboles honnis de la période post-révolution expliquent à eux seuls l’adhésion persistante d’une large partie des Tunisiens à un président autoritaire, inefficace et isolé. Un rejet viscéral qui en dit long sur l’état du pays.

 

Chaque fois qu’on tente de les oublier, les figures de la décennie noire reviennent à nos mémoires avec une sortie médiatique ou sur les réseaux sociaux et nous rappellent pourquoi ils sont tant honnis et pourquoi une majorité des Tunisiens s’est rangée derrière Kaïs Saïed.

C’est un simple post Facebook qui ravive les mémoires encore fraîches de la décennie noire et tout ce que les Tunisiens ont enduré durant cette période 2011-2021.

La publication appartient à l’avocat et président du mouvement Wafa, Abderraouf Ayadi, dans lequel il réagit à la mort mercredi dernier de l’ancien président Foued Mebazaa (2011) en des termes abjects : « Foufou, le chaton de Wassila Bourguiba, est mort, le pauvre ! ».

Abderraouf Ayadi est notoirement connu pour son islamisme radical. Sauf qu’avec lui, l’islam est un grand morceau de gruyère avec beaucoup de trous. Ses préceptes du pardon et de la bonté disparaissent en fonction des personnes. Parce que feu Mebazaa appartient au camp adverse, M. Ayadi ne lui réserve que de la haine et de la moquerie, quand bien même il venait de disparaître. À l’exact opposé des préceptes basiques de l’islam.

Cette hypocrisie religieuse, voire schizophrénie, mêlée à de la paranoïa (le monsieur est un grand adepte des théories du complot et de l’ingérence du Mossad toujours et tout le temps dans les affaires tunisiennes) est une véritable nature chez lui qu’il a fait subir aux Tunisiens et à la révolution tunisienne des années durant.

 

Des condoléances arrachées à la force du clic

Autre politicien réputé pour sa grande hypocrisie politique et ses positions deux poids-deux mesures, Moncef Marzouki. Co-fondateur du CPR avec Abderraouf Ayadi, et grand défenseur des islamistes, l’ancien président de la République (2011-2014) a mis plus de 24 heures pour présenter ses condoléances à la famille de son prédécesseur. À vrai dire, il a fallu une réaction d’un influenceur sur Facebook (Hédi Hamdi) qui critiquait son silence pour que M. Marzouki réagisse au décès de feu Mebazaa. Il a même fait preuve de plagiat dans ses condoléances en rappelant que feu Mebazaa a respecté la transition du pouvoir et l’esprit classique de la continuité de l’État.

Bon à noter, le même Moncef Marzouki a réagi le jour même au décès, lundi dernier, du pape François tout en se passant de la pommade en rappelant leur rencontre en 2014 et comment il s’est fait accompagner de deux élèves, conformément à une tradition qu’il a instaurée. Même dans les moments dramatiques, M. Marzouki ne rate pas une occasion pour ramener la couverture à lui et faire de l’autopromotion.

 

Un silence révélateur

Les cas emblématiques des deux amis Marzouki et Ayadi peuvent être facilement extrapolés sur l’ensemble des figures majeures de la décennie noire. Aucune parmi elles n’a réagi au décès de Foued Mebazaa. Leurs discours pompeux sur l’unité des Tunisiens et les valeurs religieuses, démocratiques et universelles, grâce auxquels ils ont gagné le pouvoir se perdent à la première occasion.

Durant cette période 2011-2021, ils occupaient les devants de la scène. Il ne se passait pas un jour sans que l’on entende Seïf Eddine Makhlouf, Ridha Jaouadi, Salim Ben Hamidane, Mohamed Affes, Saïd Jaziri, Adel Almi et autres islamistes radicaux, autoproclamés défenseurs de la démocratie et de l’islam.

Un ancien président de la République qui leur a transmis le pouvoir dans le pur respect de la démocratie et des institutions est décédé sans qu’ils n’aient aucune réaction, ni médiatique, ni sur les réseaux sociaux. Aucune réaction non plus aux différentes arrestations et procès infamants touchant les personnalités politiques.

Quand ils étaient au pouvoir, ils se présentaient comme des lions. Alors que le pays a le plus besoin d’eux, face à une dictature rampante, ils se sont tous cachés sous les lits tentant de se faire oublier.

 

Le rejet plus fort que la peur

Il faut dire que les Tunisiens n’ont pas seulement tourné la page de la décennie noire. Ils l’ont arrachée, déchirée, brûlée. Et s’il y avait un bouton pour effacer ces dix années de leur mémoire collective, ils l’auraient pressé à deux mains. Car ceux qui ont dirigé le pays à cette époque – les Marzouki, Ghannouchi et compagnie – ont laissé derrière eux un sillage de mépris, de colère et de désillusion.

Ils les ont tellement vomis qu’ils sont aujourd’hui prêts à avaler n’importe quoi à la place.

 

Kaïs Saïed, par défaut mais pas par hasard

Oui, Kaïs Saïed, l’homme d’un seul discours et d’une seule obsession, celui qui n’a pas su endiguer la crise économique, ni apporter une croissance tangible, ni réduire un chômage galopant, ni même inspirer un projet de société clair. Oui, ce président qui gouverne seul, qui méprise les contre-pouvoirs, qui instrumentalise la justice, qui enferme journalistes et opposants à coups de décrets liberticides. Ce président-là, malgré tout, a encore les faveurs d’une large frange de la population. Non pas parce qu’ils l’aiment aveuglément, mais parce qu’ils se souviennent trop bien de ceux d’avant lui.

Il faut entendre ce que disent les gens dans la rue, dans les cafés populaires, dans les taxis, sur les marchés. Ce n’est pas de l’adhésion. C’est du rejet. Rejet de ces islamistes déguisés en démocrates, rejet de ces prédicateurs qui n’avaient pour tout programme que des sermons et des menaces. Rejet de ces politiciens qui ont pris le pouvoir pour régler leurs comptes, se venger de Bourguiba, encaisser leurs salaires et prêcher la vertu tout en protégeant la corruption de leurs alliés.

Alors les Tunisiens regardent Kaïs Saïed. Ils voient bien qu’il est incompétent en économie, qu’il se méfie de tout, qu’il gouverne avec des mots creux, qu’il parle seul à la télévision, qu’il ne fait confiance à personne, pas même à ceux qu’il nomme. Mais ils le regardent quand même avec indulgence, presque avec reconnaissance. Parce qu’au moins, avec lui, ils ne revoient plus les visages des années 2011–2021.

 

Le mérite de ne pas être pire

C’est terrible à dire, mais cela résume l’état du pays. Nous en sommes arrivés à un point où le seul mérite d’un président est de ne pas être Ayadi ou Marzouki. Où la seule raison de tolérer une dérive autoritaire est la peur du retour d’Almi, de Makhlouf, Jaouadi ou Affes sur les devants de la scène. Où l’on applaudit l’échec, tant qu’il est propre, et qu’il ne parle pas au nom de Dieu.

Le régime de Kaïs Saïed s’est construit là-dessus. Il prospère sur cette allergie collective à la décennie noire. Il l’entretient, il l’utilise, il l’instrumentalise. Il ne cesse de rappeler – implicitement ou explicitement – que ceux d’avant étaient pires. Et il n’a pas tout à fait tort. Car en matière de mémoire politique, les Tunisiens n’oublient pas si facilement. Ils n’ont pas oublié les assassinats, les complaisances avec les extrémistes, la salafisation rampante de la société, la mise sous tutelle des institutions et la Constitution bâclée et orientée.

Kaïs Saïed n’a rien construit de solide, certes. Mais au moins, il a démoli les ruines de la décennie noire. Et dans un pays où l’on n’a plus le luxe de choisir entre le bien et le mal, mais seulement entre le pire et le moins pénible, cela suffit à faire de lui un choix par défaut. Une figure acceptable. Une purge nécessaire.

En somme, la popularité de Kaïs Saïed ne tient pas à ses actes. Elle tient à l’ampleur du dégoût que les Tunisiens ressentent pour ceux qui l’ont précédé. Tant que les Marzouki, Ayadi, Makhlouf et autres figures ternes et toxiques continueront à rappeler leur passage désastreux, tant qu’ils publieront, tweeteront, s’exprimeront, Kaïs Saïed aura encore de beaux jours devant lui.

Et c’est sans doute là, le plus grand service que ces personnages rendent aujourd’hui à Kaïs Saïed : lui servir d’ombre pour mieux faire briller une lumière pourtant bien pâle.

 

Raouf Ben Hédi

25/04/2025 | 10:10
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Commentaires
Rayma
Raison de plus de changer de politique
a posté le 28-04-2025 à 13:12
Raison de plus que notre cher président se ressaisisse sort la multitude des citoyens enfermés dans les prisons redynamise l'économie moribonde et qu'il envoie des messages de positivité et de liberté et de tolérance pour que enfin notre pays retrouve sa liberté et son sourire
Carthage Libre
Dr. Jamel Tazarki : Tu nous saoul le Propaganteur "attitré" de Sa Majesté ici sur BN
a posté le 28-04-2025 à 11:43
Va jouer ailleurs, au lieu de nous emmerder avec tes trèèèèèssss longuent inepties, que personne ne lit d'ailleurs.
Un égoKrate souriant pirahna Karnassier entre un inverti iirévérencieux et un démocrate cohérent dépassé par le mouvement antidémocratique et contre-révolutionnaire.
L'illustration résume bien les choses.
a posté le 28-04-2025 à 10:05
Quant à l'article truffé d' arrangement avec la vérité de toute la décennie dernière et suintant de biais restitutifs et occultants de plus ou moins mauvaise foi...

La reprise point par point serait fastidieuse, chronophage et redite connue d'ores et déjà déjà de tous (nonobstant censure BaNanante...).

Flemme.

On ne prêche pas "les prêchi-prêchas semi cons vainKus"...
J.trad
Le silence des gouvernements ,tout en regardant le génocide atroce ?!
a posté le 27-04-2025 à 07:53
Ce silence n'ést en aucun cas ( SABR ) ,nous devons appeler les choses par leur noms , ce silence de plus d'e dizaines d'Etats ,est tout sauf (Sabr) alors que ceux qui s'amusent à nous faire perdre notre temps à lire du verbiage ,changent de stratégies .
J.trad
Dieu fait l'éloge des patients ,mais de quelle patience il s'agit ?
a posté le 27-04-2025 à 07:44
Il faut faire la différence entre (assabr 3a al ibtilaa ) et le gaspillage du temps pour lire des textes qui ne servent à rien .
Fathi
@Gardons un minimum
a posté le 26-04-2025 à 16:32
Lâche nous les basquettes tu as passé 5 ans à moudre la farine pour ks et maintenant tu nous ch par tes commentaires copiés collés.
Dr. Jamel Tazarki
La faute n'est / n'était pas au désir d'encore et encore plus de pouvoir et et richesses par la corruption et le despotisme de certains de nos politiciens, mais plutôt à l'absence de contrôles constitutionnels sur la base d'un Etat de droit. En effet, tous les êtres humains sont corruptibles!
a posté le 26-04-2025 à 06:53
J'optimise mon commentaire ci-dessous.

Introduction: Je voudrais définir ci-dessous une abstraction de ce que pourrait être un état de droit afin d'expliquer par la suite pourquoi la Tunisie a échoué avant et après le Putsch. --> En Tunisie, la confiance aveugle en certains de nos politiciens constitue l'un des piliers de notre démocratie tout en négligeant la nécessité d'un Etat de droit. Et à chaque fois lorsque cette confiance s'érode, ce même pilier fait basculer l'entier de notre édifice démocratique.

A) Abstraction
a1) L'abstraction nous permet d'aller au-delà de quelques cas particuliers (de quelques exemples) vers le plus général. Par exemple, c'est grâce à l'abstraction que nous pouvons aller au-delà d'un, deux ou trois cercles particuliers et d'en arriver à l'idée générale du cercle (Un cercle est l'ensemble de tous les points équidistants d'un point fixe O).
-->
Le niveau d'abstraction fait référence au degré auquel un concept, un modèle ou un système est simplifié en omettant certains détails non pertinents. --> ceci afin de se concentrer sur les caractéristiques essentielles des données tout en ignorant ceux qui peuvent ne pas être pertinentes pour l'analyse.
-->
Cela permet un traitement des données plus efficace qui pourrait conduire à une meilleure prise de décision. --> on aboutit ainsi à des énoncés susceptibles de vérification afin d'expliquer le réel et à prévoir ses tendances d'évolution.


a2) Lors de l'abstraction, le politicien est conçu comme étant mû par le désir de plus de richesse et plus de pouvoir (les plus graves vices des politiciens) . Cet homme politique est un objet abstrait, il est l'abstraction sur laquelle repose tout mon commentaire. Même KS en tant qu'être humain est mû par le désir de plus de richesse (un salaire exagéré de 17000 dinars le mois) et plus de pouvoir (même par la déformation de la loi électorale à quelques jours de l'élection présidentielle)

a3) Le degré d'instruction et de culture intellectuelle et morale / éthique des citoyens est non pertinent pour l'abstraction. --> Exemple: l'Inde est un Etat de droit malgré le taux fort d'analphabétisme.

a4) La division en classes, croyances théologiques, degré de développement esthétique sont non pertinents pour l'abstraction. --> il faudrait se libérer de cette idée absurde que tout les croyants pratiquants sont modestes en leurs désirs de toujours plus de richesse et de pouvoir'?'


B) Je reviens au sujet de l'Article:
b1) je pars de l'abstraction de ce que pourrait être un Etat de droit (voir le commentaire ci-dessous)

b2) Utiliser l'abstraction d'un Etat de droit afin de vérifier si la Tunisie d'avant et d'après le putsch était/ est un Etat de droit --> la réponse à partir de l'abstraction est évidente: dans les deux cas la Tunisie n'était pas / n'est pas un Etat de droit.

b3) J'explique (redonne) le réel entre 2011 et le Putsch de KS en 2022: --> La décadence socio-économique et politique durant la soi-disant décennie noir de la Tunisie est la conséquence de l'absence d'un Etat de droit (entre autres de contrôles constitutionnels) --> ce qui a permis à certains partis politiques / politiciens d'en profiter afin d'avoir injustement plus de richesse et de pouvoir --> Les structures d'un Etat de droit manquaient afin que certains n'abusent pas de leur pouvoir. Exemples: 1)ceux qui avaient le pouvoir ne voulait pas d'une cour constitutionnelle. 2)Il y avait une confusion des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, 3) la loi électorale est à l'origine du non fonctionnement du parlement d'avant le putsch. 4)Les lois qui gèrent les partis politiques n'étaient pas respectées, 5)La constitution est pleine d'erreurs de pensée, de contradictions, de dilemmes, 6) Même les lois et les décrets étaient en contradiction avec la constitution.... .

b4) J'explique (redonne) le réel d'après le Putsch de KS en 2022: --> KS a aggravé l'absence des structures d'un Etat de droit.

b5) prévoir les tendances d'évolution socio-économique et politique en l'absence d'un Etat de droit de la Tunisie d'après le Putsch: --> La Tunisie ne pourrait qu'aller vers une décennie encore plus noir que la dernière décennie. Pourquoi? Réponse: en effet KS a ruiné ce qui reste d'un Etat de droit --> Le concept d'Etat de droit s'oppose à la notion de pouvoir arbitraire de KS. Il désigne un Etat dans lequel la puissance publique est soumise aux règles de droit et non pas du dictateur....

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Une abstraction commenté de ce que pourrait être un Etat de droit!
a posté le à 10:56
- 1. une justice indépendante,

- 2. une Cour Constitutionnelle, --> avant la promulgation d'une loi, elle devrait être soumise à un contrôle de constitutionnalité exercé par la Cour constitutionnelle --> ce qui nécessite une constitution sans erreurs de pensée, sans contradiction, sans dilemme et non écrite en solo sur mesure. Même les lois et les décrets ne devraient pas être en contradiction avec la constitution....
-->
Malheureusement, la Tunisie fonctionne aujourd'hui à travers une confusion de décrets présidentiels qui se placent par abus de pouvoir au-dessus de la constitution et des lois
-->
Je rappelle la hiérarchie des textes dans les pays démocratiques (la "pyramide du droit"):
a) Constitution protégée par la cour constitutionnelle; b) Lois; c) décrets et arrêtés, d) circulaires
-->
ce qui est nullement vérifié en Tunisie: la preuve est la déformation de la loi électorale ("amendement") à quelques jours de la récente élection présidentielle.

-3. un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République
--> La fonction première du CSM est d'assurer l'égale application de la loi et de protéger les droits et libertés des personnes, notamment contre l'éventuel arbitraire du pouvoir.
--> Par ses prérogatives le CSM contribue à la gestion des ressources humaines du corps de la magistrature. Par son rôle disciplinaire, il vise à garantir l'exemplarité des juges et procureurs. Enfin, par ses travaux, il est une instance de réflexion sur le fonctionnement de la justice, sa déontologie et les valeurs de l'Etat de droit doivent guider son action. En Allemagne, il y a une page Internet du CSM afin de dénoncer les injustices et les dépassements des juges et du système judiciaire même. --> ceci ne fait un sens que si les membres du CSM sont votés et non pas nommés par la dictature

- 4. une Cour de cassation dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République --> la Cour de cassation est le juge du droit. Elle a pour mission de contrôler et d'unifier l'interprétation de la loi afin que les règles de droit soient appliquées de manière identique par l'ensemble des tribunaux et des cours d'appel de l'ordre judiciaire. Elle ne réexamine pas les faits qui sont à l'origine du litige, mais vérifie que la loi a été correctement appliquée et que les règles de procédure ont été respectées. La Cour de cassation ne se prononce donc pas sur le conflit qui oppose les parties, mais sur la qualité de la décision de justice qui a été rendue. --> Dans certains cas, on ne peut pas faire appel d'un jugement, alors il faudrait faire recours à un pourvoi en cassation, qui ne rejugera pas l'affaire sur le fond mais vérifiera le respect des règles de droit

- 5. une loi électorale intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, sans dilemme et non écrite en solo...
-->
Je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à postériori [. . .] de ces faits, chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné" voir Business News TN du 17/09/2024 | 10:28

- 6. d'une Constitution intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, sans dilemme et non écrite en solo...
-->
Je cite Mr. Sofiene Ben Hamida: "En août 2022, il [KS] jette à la poubelle un projet collectif de constitution et publie sa propre constitution. Tant pis pour ce peuple nigaud qui a avalé sans réagir, la couleuvre des quarante six erreurs qui se sont faufilées dans le texte publié":))
voir Business News TN du 06/04/2025 à 15:59
-->
-> Je cite Mr. Mohamed Abbou,: "Selon la Constitution actuelle, en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle. " voir Business News TN du 19/01/2025 à 17:27
-->
c'est-à-dire qu' "en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle" --> mais nous n'avons pas de Cour constitutionnelle et ainsi pas de président de la Cour constitutionnelle --> et prétendre que notre constitution est géniale:))

- 7. des débats socio-économiques et -Politiques de haut niveau
--> notre récente élection présidentielle était dépourvue de tout débat socio-économique....

- 8. élections législatives, présidentielles et communales (municipales) justes et fairs,
-->
l'absurdité des 10000 parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à posteriori et qu'aucun candidat n'a pu passer saint et sauf à l'exception de KS par sa position...

- 9. la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Préparer dès maintenant l'après Kais Saied en optimisant la loi électorale et notre constitution. Il est hors question d'utiliser l'actuelle loi électorale à la prochaine élection!
a posté le à 12:02
A) à qui la faute de la décadence socio-économique, -politique et cultuelle de La Tunisie d'après 2011? Réponse:
- Lors de l'abstraction de mon commentaire ci-dessus , le politicien est sans exception conçu comme étant mû par le désir de plus de richesse et plus de pouvoir par tous les moyens (je néglige les autres vices qui sont en corrélation avec ces deux là). Cet homme politique est un objet abstrait, il est l'abstraction sur laquelle repose tous mes commentaires. Même Kais Saied (KS) en tant qu'être humain est mû par le désir de plus de richesse (un salaire exagéré de 17000 dinars le mois) et plus de pouvoir (même par la déformation de la loi électorale à quelques jours de l'élection présidentielle).
--> au juste La faute n'est / n'était pas au désir d'encore et encore plus de pouvoir et et richesses même par la corruption et le despotisme de certains de nos politiciens, mais plutôt à l'absence de contrôles constitutionnels sur la base d'un Etat de droit.


B) Il ne manquait à notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 (avant le putsch) que quelques retouches, que je résume comme suit:

b1. La création d'une cour Constitutionnelle,

- b2) redonner aux parti-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
----------b2.1) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les parti-politiques qui achètent les voix des électeurs ou qui font la bagarre au sein du parlement.
----------b2.2) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: Les députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue:))
----------b2.3) Revoir les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie --> voir le Postskript ci-dessous.
----------b2.4) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux parti-politiques leur poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022


- b3) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.

-b4) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages à l'élection présidentielle puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.

- b5) Les parrainages à l'élection présidentielle sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux parti-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.


Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages lorsqu'on n'est pas Président de la République dans une Tunisie où les Tunisiens par leur culture refusent de signer quoi que ce soit, s'ils ne sont pas dans l'obligation de le faire: ceci par mesure de prudence... --> En effet, nos députés, et les soi-disant présidents élus de collectivités locales, et les soi-disant représentants du Conseil national des régions et des districts et les Tunisiens en général se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages, avec quelques exceptions.
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?
-->
-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- encore un point négatif de l'actuelle loi électorale --> dans une dictature sont rares ceux qui ont le courage afin de signer un parrainage pour un candidat adversaire du dictateur en place tout en donnant ses cordonnées (son adresse) et le numéro de sa carte d'identité.
- Encore un point négatif de l'actuelle loi électorale, je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à posteriori [. . .] chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné"
-->
L'emprisonnement de Mr. Zammel et Madame Bargaoui est extrêmement injuste.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki,
Optimiser le vote des Tunisiens résidents à l'étranger, à l'exemple des élections législatives de 2019 et 2024!
a posté le à 15:16
A) Le vote des Tunisiens résidents à l'étranger, à l'exemple des élections législatives de 2019 et 2014:
-->
1) sur un million de Tunisiens résidents en France seulement 50000 ont voté et bien sûr les partis politiques Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 95% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents. --> en tout 10 sièges étaient réservés pour la France
2) En Italie seulement 5800 votants et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 97% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents. --> en tout 3 sièges étaient réservés pour l'Italie
3) Dans les pays arabes le nombre des votants étaient de 6800, et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 98% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents.
4) Au continent d'Amérique du nord le nombre des votants étaient de 4000 et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 99% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents.
5) En Allemagne le nombre des votants étaient de 4000 sur 100000 Tunisiens et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 96% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents.

Fazit des points 1 à 5:
-->
- Ennahdha a gagné autour de 17 sièges et Ettayar autour de 12 sièges grâce aux Tunisiens résidents à l'étranger avec un taux de participation inférieur en moyenne à 5% . Pourquoi? Réponse: parce que les partis politiques Ennahdha et Ettayar étaient les seuls à avoir les moyens et les privilèges afin d'avoir des candidats partout sur notre planète terre là où l'on trouve des Tunisiens (les partis politiques qui étaient au pouvoir, plaçaient leurs pions dans nos consulats / ambassades et pouvaient ainsi manipuler le vote des Tunisiens résidents à l'étranger à leur profit...)
- La même analyse est aussi valide pour l'élection législative de 2014. --> En 2014 le député représentant des Tunisiens résidents en Allemagne a gagné son siège avec 207 voix:)), alors que le nombre de Tunisiens résidents en Allemagne est de 100000.

- Nos élections législatives de 2019 et 2014 n'étaient pas fairs (justes) envers les Tunisiens, envers la Tunisie mais aussi envers 97% des partis politiques qui avaient très peu de financement et pas de privilèges comme ceux d'Ennahdha et Ettayar afin de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions électorales en Tunisie et à l'étranger. Puis le taux de participation des Tunisiens résidents à l'étranger était trop faible et non représentatif.
--> Par contre ceci n'est pas une raison afin de jeter à la hâte le régime Parlementaire par-dessus bord, Il fallait le corriger et l'optimiser.
-->
Je propose d'avoir au maximum 3 ou 4 représentants pour tous les Tunisiens résidents à l'étranger.

Fazit: Je me répète, la faute n'est / n'était pas au désir d'encore et encore plus de pouvoir et et richesses même par la corruption et le despotisme de certains de nos politiciens, mais plutôt à l'absence de contrôles constitutionnels sur la base d'un Etat de droit. --> C'était la médiocrité de notre loi électorale et de notre constitution et l'absence d'un Etat de droit qui ont permis les dépassements de certains partis politiques / politiciens.


B) Revoir les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie.

- A l'intérieur de nos différents partis politiques, la démocratie est/était compromise par des facteurs tels que d'accaparer le pouvoir par une minorité qui s'était auto-proclamée leader du parti et qui domine les affaires sans considération pour la grande masse des membres. Une telle situation empêche l'inclusion et limite l'opportunité pour les membres de façonner la politique d'un parti.
-->
On se demande, comment un parti politique peut gérer les affaires du pays, s'il est incapable de créer des organes chargés de l'organisation d'élections internes, tels que l'Assemblé Générale ou un Congrès National. La structure de nos partis politiques est en contradiction avec les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie. Combien de temps faudra à nos partis politiques afin de définir un statut interne? Il est inimaginable qu'un parti politique comme celui de Nidaa Tounes qui était au pouvoir et avait la majorité relative aux élections législatives n'avait pas de Statut et sans constitution interne. Qu'elle était l'idéologie, les principes et les objectifs du parti Nidaa Tounes? On ne le sait pas encore! Comment se fait l'élection des leaders? Rien n'est encore défini ou annoncé!

Fazit: Il faut revoir les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie, et obliger ces derniers à les prendre en considération.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
La faute n'est pas au désir d'encore plus de pouvoir et et richesses des politiciens, mais plutôt à l'absence de contrôles constitutionnels sur la base d'un Etat de droit. En effet, tous les êtres humains sans corruptibles!
a posté le 25-04-2025 à 22:22
Introduction: Je voudrais définir ci-dessous une abstraction de ce que pourrait être un état de droit afin d'expliquer par la suite pourquoi la Tunisie a échoué avant et après le Putsch En Tunisie, la confiance aveugle en certains de nos politiciens constitue l'un des piliers de notre démocratie tout en négligeant la nécessité d'un Etat de droit. Et à chaque fois lorsque cette confiance s'érode, ce même pilier fait basculer l'entier de notre édifice démocratique.

A) Abstarction
a1) L'abstraction nous permet d'aller au-delà de quelques cas particuliers (de quelques exemples) vers le plus général. Par exemple, c'est grâce à l'abstraction que nous pouvons aller au-delà d'un, deux ou trois cercles particuliers et d'en arriver à l'idée générale du cercle (entre autres: La formule pour calculer la surface d'un cercle est égale au rayon au carré multiplié par le nombre pi.).
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Le niveau d'abstraction fait référence au degré auquel un concept, un modèle ou un système est simplifié en omettant certains détails. --> afin de se concentrer sur les caractéristiques essentielles des données tout en ignorant ceux qui peuvent ne pas être pertinentes pour l'analyse.
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Cela permet un traitement des données plus efficace qui pourrait conduire à une meilleure prise de décision. --> on aboutit ainsi à des énoncés susceptibles de vérification afin d'expliquer le réel et à prévoir ses tendances d'évolution.

a2) il faudrait faire abstraction de l'homme réel par le politicien conçu comme étant mû par le désir de plus de richesse et plus de pouvoir. Cet homme politique est un objet abstrait, il est l'abstraction sur laquelle repose tout mon commentaire (les autres passions des hommes politiques ne sont pas pertinents) . Même KS en tant qu'être humain est mû par le désir de plus de richesse et plus de pouvoir...

a3) Le degré d'instruction et de culture intellectuelle et morale / éthique des citoyens sont non pertinents pour l'abstraction. --> puisqu'il sont en corrélation avec le désir abusif de plus de richesse et de pouvoir.
a4) La division en classes, croyances théologiques, degré de développement esthétique sont non pertinents pour l'abstraction. --> il faudrait se libérer de cette idée absurde que tout les croyants pratiquants sont modestes en leur désirs de richesse et de pouvoir'?'

B) Je reviens au sujet de l'Article:
b1) je pars de l'abstraction de ce que pourrait être un Etat de droit (voir le commentaire ci-dessous)

b2) Utiliser l'abstraction d'un Etat de droit afin de vérifier si la Tunisie d'avant et d'après le putsch était/ est un Etat de droit --> la réponse est évidente: dans les deux cas la Tunisie n'était pas / n'est pas un Etat de droit.

b3) J'explique (redonne) le réel entre 2011 et le Putsch de KS en 2022: --> La décadence socio-économique et politique durant la soi-disant décennie noir de la Tunisie est la conséquence de l'absence d'un Etat de droit (entre autres de contrôles constitutionnels) --> ce qui a permis à certains partis politiques / politiciens d'en profiter afin d'avoir plus de richesse et de pouvoir --> Les structures d'un Etat de droit manquaient afin que certains n'abusent pas de leur pouvoir. Exemples: 1)ceux qui avaient le pouvoir ne voulait pas d'une cour constitutionnelle. 2)Il y avait une confusion des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, 3) la loi électorale est à l'origine du non fonctionnement du parlement d'avant le putsch. 4)Les lois qui gèrent les partis politiques n'étaient respectées, 5)La constitution est pleine d'erreurs de pensée, de contradictions, de dilemmes, 6) Même les lois et les décrets étaient en contradiction avec la constitution.... .

b3) J'explique (redonne) le réel d'après le Putsch de KS en 2022: --> KS a aggravé l'absence des structures d'un Etat de droit --> Il déformait même la loi électorale à son avantage lors de l'élection Présidentielle de 2024. Il a écrit la loi électorale et la constitution d'après 2022 en solo --> toutes les deux d'une mauvaise qualité est en contradiction de ce que devrait être un Etat de droit.

b4) prévoir les tendances d'évolution socio-économique et politique en l'absence d'un Etat de droit de la Tunisie d'après le Putsch: --> La Tunisie ne pourrait qu'aller vers une décennie encore plus noir que la dernière décennie. Pourquoi? Réponse: en effet KS a ruiné ce qui reste d'un Etat de droit --> Le concept d'Etat de droit s'oppose à la notion de pouvoir arbitraire de KS. Il désigne un Etat dans lequel la puissance publique est soumise aux règles de droit et non pas du dictateur....

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Lucky Luke
Non, non et non
a posté le 25-04-2025 à 19:20
L'humain qui aspire au progrès et à une vie meilleure n'est et ne sera jamais partisan du moindre effort , du fatalisme et de la résignation acceptant le misérable sort que celui d'être gouvernés par des médiocres qui ne savent même pas sourire.. mais regardez-moi cette photo (générée probablement par l'IA), méconnaissable le mec !

Non, choisir quelqu'un de compétent, de performant, d'intègre, qui parle normalement, qui raisonne normalement, qui est quelque peu empathique et respecte ses collaborateurs, les électeurs et l'intelligence des tunisiens n'est pas trop demandé !

I have a dream !
Mongi
Passage du pouvoir
a posté le 25-04-2025 à 18:22
Oui le feu F Mbzaa leur a transmis le pouvoir dans les normes et je pense que il n ya rien de spécial !!! M Marzougui lui aussi a transmis le pouvoir dans les règles de l art à Mr Essbssi!!
Enfin les critiquer de leur silence parcequ ils etaientdes lions durant la décennie noire!!!! je pense qu il ne faut pas voir d un seul '?il !!!!Pourquoi ne dites pas la même chose de l ugtt ou bien le centrale syndicale est intouchable?
Lamjed
Avec ce tweet
a posté le 25-04-2025 à 15:21
Avec,ce tweet, la popularité de Kais Saied va monter.
elfribo
autrement dit....
a posté le 25-04-2025 à 14:22
Faute de grives on se contente de merles//
Abir
Il ne faut pas faire confiance à ce monde ennemi
a posté le 25-04-2025 à 13:43
Qui choisit et élu ks en 2019, en présentant nabil karoui un corrompu pour donner l'occasion à ks de remonter en deuxième tour vu que choisir entre un inconnu et nabil karoui, ya pas photo ! C'est un piège tendu par les kwanjias salafistes et genre abderraouf ayadi, parce qu'ils voyaient en ks la personne qui pourra continuer leur programme destructif contre le pays vu que ce dernier n'a rien avoir avec, ni l'économie ni la santé ni l'éducation et il va diriger le pays avec la canne blanche, tâtonner sans direction précise jusqu'à rentrer dans un mur ! Aujourd'hui, je paris que les kwanjias et ses queues, tremblent envoyant la popularité de ks se dégringole du jour en jour
Faysal
Pas seulement
a posté le 25-04-2025 à 13:34
Certes les tunisiens gardent un mauvais souvenir des islamistes mais aussi de tous les representants du regime de Ben Ali, Nida Tounes, Tahya Tounes etc, qui eux aussi se sont moque des tunisiens et seme la pagaille dans le pays, vous les avez oublie?
le financier
le probleme de KS
a posté le 25-04-2025 à 13:09
les autres sal... etaient dangereux parceque voleur et corrompu mais ils savaient se reconnaitre incompetent et laissez donc les taches economique a des gens plus competent ( et au passage ils en prenaient dans leur poche ).
KS , n a pas l air corrompu et son equipe a l exception de certain (e) n ont pas profit2 trop de leur pouvoir mais ils SONT TOUS INCOMPETENT ET REFUSE D ECOUTER OU DE LAISSER ceux QUI SAVENT .
DE PLUS SON PROJET EST COMMUNISTE ET PROCHE DES IDEE DE L UGTT , donc entre la peste le Cholera .
IL FAUT UN TOURNANT ECONOMIQUE POUR KS SINON il partira avec bcp de mepris du peuple
Carthage Libre
KS n'a fait que cacher la poussière sous le tapis...la Dictature bête et méchante fera revenir ces gens là, tu vas voir.
a posté le 25-04-2025 à 13:00
KS avait un BOULEVARD devant lui pour régler less affaires du pays, que dis je, les AFFRES du pays ; il aurait pu apporter un "talqi7", une "rapartion" de la constitution, pour que plus jamais un parti ou homme qui se dit "politique" ne mêle religion et affaires de l'Etat.

Il aurait pu réparer la justice, en mettant en place un pôle de magistrats compétents pour expurger EUX MEME leurs collegues à la solde des islamistes.

Il aurait pu apporter un nouveau texte, complétant et annulant certains articles, sur la "loi sur les partis", pour que plus jamais un parti à caractère religieux ou populiste ne vienne semer la zizanie.

Il aurait pu faire un nouveau code des investissement, serein, pragmatique, etc...et ensuite se RETIRER dans son Palais, laissant la vie politique reprendre et la démocratie reprendre, tout en étant GARANT de la bonne marche des institutions, sans interférer dans les élections..

NON. Il a choisi de prendre le beurre et L'ARGENT DU BEURRE. De tout foutre à la poubelle...pour seulement sa propre personne à lui et pour fermer le pays selon ses élucubrations, en foutant des gens, comme Abir Moussi, femme intelligente, femme résolue, femme qui a combattu bec et ongles les islamistes, femme qui vait les CLEFS pour mettre fin définitivement et démocratiquement le règne des islamistes et des pujadistes et populistes de tout ordre (dont ton "Champion"), qui auraient certainement apporté un plus judicieux et stable au pays (comme Première Ministre, avec pouvoir executif, selon la constitution qu'on a mis 3 ans à écrire).

Alors, votre "copain" KS afait tout le contraire de ce qu'on attendait d'un patriote ; de ce fait, il a simplement "caché" les misères sociales et politiques comme un "cache sexe", ce qui, comme tu le sais ya Si RBH, est une AUBAINE pour les islamistes, redevenus "victimes", qui n'attendent plus que de sauter à nouveau sur le pays, comme des sauterelles ...

Ne soit pas naif Si RBH...Les islamistes sont revenus à leurs anciennes pratiques "underground", qu'ils savent maîtriser et qu'ils adorent ; retravailler la société...pour rebondir, et s'accaparer le pouvoir à nouveau.
Mohamed
Pour votre gouverne
a posté le 25-04-2025 à 11:55
On dit pas " le moins pire" car "pire " en lui même comporte une valeur de comparatif.
c'est comme écrire " le moins plus mauvais" .
Un professionnel de la plume n'utilise pas une expression déconseillée par l'académie Française.
je veux juste que l'auteur se rappelle de moi
dubitatif
Combien cela va-t-il durer ?
a posté le 25-04-2025 à 10:42
Vous avez mis le doigt sur les causes véritables de la popularité de KS auprès de larges franges de la population. Je n'en fais pas partie, mais il est vrai que les monstruosités commises par les islamistes et leurs alliés font qu'on ferme les yeux sur ses dérives autoritaires et ses monologues. Mais a-t-il vraiment besoin de gouverner avec autant de dureté ? Combien de temps cela peut-il durer encore ? Toute ceci peut se terminer d'une manière tragique...pour tout le monde et à ce moment-là les islamistes seront les seuls à en profiter.
Raouf
Honteux
a posté le 25-04-2025 à 10:40
Honteux de parler de cette façon, honteux de voir ce qu il ce passe aujourd'hui, honteux de critiquer des personnes pour cacher vos propres échecs. Il ne faut pas oublier que plusieurs personnes politiques de l'après révolution sont en prison , pour divers raisons tout cela a cause des divergences débiles . Le scénario ce répète a travers cet article .