
Le directeur des rédactions de Dar Assabah, Sofien Rejeb a indiqué que l’établissement était en crise, dans l’impossibilité de fonctionner correctement et que les employés n’ont pas perçu leurs salaires.
S’exprimant durant une conférence de presse tenue le 15 juin 2023, Sofien Rejeb a annoncé que les journaux du groupe Dar Assabah ne seront plus imprimés à partir de la semaine prochaine en raison de l’indisponibilité de l’encre et de papier nécessaires à cela. Il a critiqué l’attitude des autorités tunisiennes face à la situation dans laquelle se trouve l’entreprise.
Sofien Rejeb a expliqué que les journaux du groupe de presse ont été imprimés en noir et blanc durant les derniers jours afin d’exprimer la tristesse et l’affliction de l’entreprise. Une lettre ouverte a été adressée au président de la République, Kaïs Saïed, à la date du 14 juin 2023.
Sofien Rejeb est revenu sur les déclarations du chef de l’État lors de sa visite du 11 mars 2023 aux locaux de Snipe-La Presse. Il avait assimilé Assabah et La Presse aux pyramides de l’Egypte et a considéré que ces journaux ne devaient pas s’effondrer. M. Rejeb a expliqué qu’en plus de ne pas être payés, les employés n’avaient pas de couverture sociale. Il a assuré que les employés étaient attachés à la préservation de l’entreprise et ne cherchaient pas à avoir des augmentations.
S’exprimant par la suite, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Mahdi Jlassi a rappelé que Dar Assabah était témoin des événements nationaux majeurs et de la totalité de l’histoire de la Tunisie moderne. Il s’agit, selon lui, de l’une des principales institutions ayant accompagné la transition démocratique en Tunisie.
M. Jlassi s’est dit attristé de voir les journaux du groupe imprimés en noir et blanc. Il a considéré que la mauvaise gouvernance et l’absence de volonté de sauver l’établissement étaient les causes de la dégradation de sa situation. Il a affirmé que des partis politiques tels qu’Ennahdha et Nidaa Tounes avaient cherché à mettre la main sur cet établissement. Il a assuré que l'arrêt de l’impression des journaux résultait en premier lieu de l’absence de papier et d’encre.
S.G
Parce qu'un President Ignorant a comparé un torchon aux Pyramides ne signifie pas que les contribuables doivent verser les salaires de vos employés
Si vous n'etes pas en mesure de survivre, par vos propres moyens, disparaissez.
Vous ne serez pas le 1er ou le dernier Journal a faire ses valises.
On est en plein URSS. Puisque l'?'Etat est editeur et gerant de
Medias. Le Mr. qui defend son Journal, Votre Journal, le Journal des Tunisiens est donc un fonctionnaire de l'?'Etat et son salaire est inclus dans le budget de L'?'Etat, quid de tous les autres employés du journal.
Et vous vous attendez à une entreprise viable?
Peine perdue.
Un Etat ne produit rien. Ne realise pas de benefice et n'accumule pas de fortunes.
L'Etat sait seulement depenser.
Et vous voulez qu'il possede un journal? A moins que ce torchon ne soit sous la tutelle du Ministere de la propagande'?' Pardon! de l'?'information.
Aucun journaliste ne parle et n'oserai parler de ce fléau immonde. Que de patience ! Pour Dieu à cause de ces ....
Pour faire des économies, je propose des éditions à une page, avec l'ancien article de KS.
Bientôt, il n'y aura plus Elkhat pour parler du ta7riri. Il n'y aura plus d'état pour parler de complot contre sa sûreté. Voilà la "solution finale" de KS.
mais pour une bonne nouvelle est une bonne nouvelle
A eux de s'adapter avec le numérique