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Arrestation de trois jeunes militants d’Al Joumhouri : incompréhension et indignation
28/02/2023 | 15:34
2 min
Arrestation de trois jeunes militants d’Al Joumhouri : incompréhension et indignation

 

La toile est en effervescence depuis l’arrestation lundi 27 février 2023 de trois militants du parti Al Joumhouri et membres du comité de soutien de Issam Chebbi. En effet, Wissem Sghaier, Bouthayna Khlifi et Oussama Ghoulem ont été arrêtés après avoir tagué sur un mur « liberté pour Issam Chebbi, prisonnier politique ».

 

 

Plusieurs personnalités publiques ont dénoncé, mardi 28 février 2023, ces arrestations, en rappelant ce qu’avait dit le chef de l’État dans la nuit du mercredi 8 janvier 2020 au gouvernorat de Kasserine à l’occasion de la commémoration de la "Journée du martyr" : « La véritable Constitution est celle qui a été écrite par les jeunes ... sur les murs […]. ».

 

Ainsi, l’écrivain et chercheur universitaire spécialisé dans les mouvements islamistes et les organisations djihadistes, Abid Khelifi, a indiqué, dans un post Facebook : « Oh Maya Jeribi (la militante et ancienne secrétaire générale du parti Al Joumhouri, qui nous a quittés le 19 mai 2018, ndlr)… réveillez-vous de votre tombe, vos enfants sont emprisonnés, il les y a mis celui qui avait peur de prononcer votre nom ».

 

 

Pour sa part, la militante Naziha Rjiba (Om Zied) a affirmé dans un statut Facebook : « La jeunesse tunisienne a écrit sur les murs comme leur a dit le président (le chef de l’État, ndlr), et la police du président les a enfermés. Ils seront aussi libres comme ils l'étaient avant l’investiture du président ».

 

Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Mahdi Jlassi, a estimé, quant à lui, dans post Facebook : « C’est une très grande honte que des jeunes militants pleins d'amour pour la Tunisie et qui luttent sans relâche pour une Tunisie meilleure soient arrêtés à cause des graffitis. Liberté pour mon ami Wissem Sghaier et ses compagnons ».

 

 

L'ancien secrétaire d'État chargé de la jeunesse, Abdelkoddous Saadaoui, a rappelé : « La constitution est ce que les jeunes ont écrit sur les murs, avait dit quelqu’un ».

 

I.N

28/02/2023 | 15:34
2 min
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Commentaires
Judili58
LE NON DROIT
a posté le 28-02-2023 à 16:43
Au nom de quel droit ces TUNISIENS ont été arrêtés ? Au nom du non droit.
BORHAN
GOULAG...!
a posté le 28-02-2023 à 16:00
Ainsi se déroule la purge du pouvoir
Maintenant, il s'attaque à la jeunesse, cette force inébranlable, qui rêve et se bat avec conviction pour une Tunisie libre, digne, démocratique et prospère.
Là, le pouvoir touche le fond de sa dynamique de destruction de tout un peuple.
Il ne lui reste plus que le recours à la dynamique des RAFLES de masses déjà pratiquée par le régime bourguibien durant toute la désastreuse expérience collectiviste.
Des milliers de familles ont été détruites et déstructurées dont les séquelles sont toujours présentes dans notre mémoire collective.
Il ne reste plus à ce pouvoir que de créer des zones " GOULAG " à la soviet pour détruire davantage ce qui reste comme mélasse d'une société martyre.
J'étouffe,...je n'ai plus les mots pour continuer de crier tout haut par une plume qui ne séchera jamais.
Personnellement, j'ai combattu les deux premiers dictateurs et se n'est pas maintenant que je vais lâcher.
Lénine disait :" camarades, bâtons nous jusqu'au dernier souffle.
La dignité de l'homme n'a pas de prix ".
C'est ce que je crois.