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Après la Colombie, la Bolivie rompt ses relations diplomatiques avec Israël
31/10/2023 | 22:25
1 min
Après la Colombie, la Bolivie rompt ses relations diplomatiques avec Israël

Accusant Israël de crimes de guerre, la Bolivie a annoncé, mardi 31 octobre 2023, la rupture de ses relations diplomatiques avec l’État juif. 

Selon une déclaration du vice-ministre des Affaires étrangères Freddy Mamani, relayée par les agences de presse, cette décision intervient en réponse à « l'offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée menée dans la bande de Gaza ».

La décision de la Bolivie « sera communiquée conformément aux principes et objectifs de la charte des Nations unies à travers les voies diplomatiques établies entre les deux pays », a indiqué le ministre bolivien.  

 

Il y a de cela deux semaines, la Colombie a décidé la suspension de ses relations avec Israël. Le président colombien Gustavo Petro avait, alors, annoncé que son pays ne pourrait soutenir le génocide, appelant l’Amérique latine à faire preuve de solidarité envers la Colombie. Cette position a été annoncée en réponse à la décision d'Israël d'interrompre les ventes de matériel militaire à la Colombie en raison de son soutien à Gaza.

Le ministre colombien des Affaires étrangères, Alvaro Leyva, avait également exhorté l’ambassadeur israélien à Bogota, Gali Dagan, de « s’excuser et partir », notant qu’ « aucune personne sensée ne peut applaudir la politique de la terre brûlée, d'où qu'elle vienne ». 

N.J 

 

31/10/2023 | 22:25
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Commentaires
Rambo
La Bolivie applaudie par certains!
a posté le 01-11-2023 à 08:33
" En 2014, le président de la Bolivie, Evo Morales, vote la loi acceptant les enfants de travailler à partir de l'âge de 10 ans. Elle interdit le travail dangereux, elle équivaut le salaire d'un enfant à celui d'un adulte et elle rend disponible un permis de travail ainsi d'une assurance chômage[69]. Il applique cette loi en guise de compréhension et d'appuie envers les jeunes travaillant de son pays[70].

La Bolivie est un des pays les plus pauvre de l'Amérique latine et cela à comme conséquence d'une hausse du travail infantile[71].La population bolivienne est majoritairement constituée de peuple autochtone, soi-disant 55%[72].Les familles n'arrivent pas à subvenir à leurs besoins, donc les enfants sont obligés d'intégrer le marché du travail. Les statistiques démontrent que 27% des enfants âgés entre 4 et 17 ans sont activement au travail et que 26,7% occupent des postes de travail qui viennent mettre en jeu leur sécurité[73]. La majorité du travail infantile se situe dans la Bolivie rurale, car il n'y a pas de services sociaux et se sont souvent des territoires oubliés par le gouvernement. Plus de 510 000 enfants vont faire du travail agricole dans le froid sans être vêtus adéquatement et la plupart du temps les récoltes ne vont pas subvenir aux besoins de toute la famille, alors ce sont souvent les jeunes filles des familles qui vont devoir aller travailler en ville, où les conditions ne sont pas nécessairement favorables[74]. Les agressions sexuelles, la violence et l'exploitation au travail vont majoritairement toucher les jeunes filles en Bolivie.

Selon l'UNICEF, 65% des filles autochtones rurales « vivent dans des ménages sous le seuil de pauvreté. »[75] De plus, le plus haut taux de féminicide de l'Amérique latine se trouve en Bolivie, ce qui signifie quatre crimes violents sur cinq sont des filles et environ « 1 ménage sur cinq avec enfants utilise les châtiments corporels pour discipliner.»[75] Mais encore, plus d'une centaine de familles qui vivent dans la grosse pauvreté se tournent vers le travail des mines où les parents travaillent des heures interminables et les enfants sont souvent laissés sans surveillance. Pour venir en aide à ces enfants, il y a le CEPROMIN (Centre de promotion minière), un organisme non gouvernemental qui vient en aide à plus de 450 enfants sur le plan alimentaire et éducatif tout en donnant un soutien socio-économique aux parents[76]. En Bolivie, le travail des enfants ne rentre pas dans les droits du travail, car ils ne sont pas comptés dans la population active de ce pays, ce qui rend difficile de prendre conscience de la réalité du travail infantile[77]." Will fehim yifhim.
Rambo
La Colombie applaudie par certains!
a posté le 01-11-2023 à 08:25
" Selon plusieurs rapports d'associations de défense des droits de l'homme, les autorités colombiennes useraient de façon récurrente du motif de « rébellion » pour justifier l'incarcération de militants d'opposition, indigènes et syndicalistes. Pour le président du Comité de solidarité avec les prisonniers politiques, la Colombie compterait, en 2009, 7 000 prisonniers politiques[72]. Le nombre est évalué en 2012 par l'opposante Piedad Córdoba à 7 500[73]. En 2015, la Fondation pour la solidarité et la défense estime à environ 10 000 le nombre de personnes emprisonnées en Colombie pour des raisons politiques, mais ajoute cependant que 3 500 sont d'ex-guérilleros capturés ou démobilisés[74].
Selon le dirigeant communiste Jaime Caycedo, 7 000 membres du Parti communiste colombien ont été assassinés en 30 ans[75].
La Colombie se situe, en 2019, à la 130e place sur 180 pays en matière de liberté de la presse, loin derrière l'Argentine (64e) et même le Brésil (107e). La Fondation pour la liberté de la presse a recensé cette année-là 113 menaces et 360 agressions contre des journalistes[76].
Le pays est en 2018, selon l'indice de la Confédération syndicale internationale (CSI), l'un des pires du monde pour les droits des travailleurs. La Colombie présente notamment le plus haut indice de syndicalistes assassinés au monde[77]. Si le nombre d'assassinats de syndicalistes a baissé pendant la période 2014-2016, il est à nouveau en hausse depuis 2017. Une cinquantaine de syndicalistes ont été assassinés entre 2018 et 2020[76].
Les mobilisations ouvrières et indigènes sont généralement réprimées : « Quand il y a une mobilisation, elle est attribuée aux rebelles. Si personne n'y croit, on stigmatise les leaders et on tente de les jeter en prison »[78]. En 2019, des milliers d'indigènes bloquent la route panaméricaine ; les affrontements avec la police font plusieurs morts[79].
Entre 2016 et 2020, plus d'un millier de militants colombiens (écologistes, syndicalistes, représentants indigènes, etc) ont été assassinés[76]" will fehim yifhim.
Agatacriztiz
Bravo et chapeau !
a posté le 31-10-2023 à 23:46
Ils sont plus courageux et exemplaires que certains pays arabes, dont certains voisins directs avec l'état hébreu, qui ont noué des relations diplomatiques avec les sionistes ou qui s'apprêtaient à le faire et qui assistent, imperturbables et impassibles au massacre quotidien des Palestiniens.
EL OUAFI
L'exemple à prendre
a posté le 31-10-2023 à 23:08
Les pays Arabes du golfe doivent prendre cet exemple, des pays ni musulmans, ni arabes, ont osé franchir le RUBICON et rompre leurs relations diplomatiques avec cet état génocidaire des palestiniens de Gaza.
Malheures à vous traîtres, des félons de la cause Palestinienne.
Ni vos gratte-ciel ni vos nappes de Gaz,ni votre pétrole ne vous épargnera le châtiment Divin.
Tôt ou tard, votre défaillance de soutien aux enfants de Gaza.
Un petit peuple pilonné 24/24 par des bombes aux phosphore.
Bombes spéciales fournis par les USA pour démolir les tunnels.