
Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Samir Cheffi a exprimé son étonnement quant à l’annulation de la réservation de la maison de Culture "Ibn Rachiq". « Il y a eu des échanges de courriers et l’exposition devait avoir lieu dans le cadre d’une collaboration avec la maison de culture "Ibn Rachiq" », a-t-il dit.
Dans une déclaration du 8 mars 2024 accordée à Mosaïque Fm, Samir Cheffi a indiqué que l’annulation a été justifiée par des accords conclus avant celui réalisé avec l’UGTT. La centrale syndicale a été informée de l’annulation de l’activité prévue en collaboration le soir d’avant, soit le 7 mars 2024. « Nous savons la réalité de la gêne du côté des personnes chargées de la gestion de cet établissement étatique… Nous n’avons pas besoin d’être intelligents pour comprendre qu’il s’agit d’une décision politique visant à empêcher l’UGTT d’exercer son droit de tenir des activités culturelles », a-t-il ajouté.
Samir Cheffi a évoqué la relation entre le syndicat et la ministre de la Culture Hayet Guettat Guermazi. Il a estimé que l’interdiction à l’UGTT d’organiser cette activité reflétait la mentalité de la ministre. Il a rappelé que celle-ci avait engagé des poursuites et provoqué la détention de plusieurs syndicalistes. « Ce comportement, touchant aux droits civils basiques des Tunisiens, porte atteinte à un principe commun à tous les Tunisiens et à toutes les Tunisiennes : la solidarité avec le peuple tunisien », a-t-il poursuivi.
La veille l’UGTT avait publié un communiqué dénonçant cette décision : « Nous condamnons avec la plus grande fermeté cette mainmise inacceptable sur les institutions et les appareils de l’Etat. Nous considérons qu’il s’agit d’une reproduction des pratiques des ères de tyrannie afin de restreindre toute activité qui ne trouve pas grâce aux yeux du pouvoir en place ». Le ton du communiqué de la centrale syndical, signé par son secrétaire général Noureddine Taboubi, était assez offensif.
S.G
Elle a détruit l'économie du pays. Aucun soutien..
ils sont à l'opposé de ce qu'ils croient être pour le pays. Il suffit de jeter un coup d'?il sur la situation des sociétés nationales pour comprendre le niveau des pertes qu'ils font courir au pays.