
À l’occasion de la célébration de la révolution du 14 janvier 2011, l'ONG Amnesty International Tunisie a publié un communiqué appelant les autorités tunisiennes à « cesser immédiatement de poursuivre des individus pour avoir exercé leurs droits humains et libérer toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d’expression, de réunion et de participation à des manifestations pacifiques ».
L’organisation a également appelé à abroger les lois et textes répressifs, tels que le décret 54, et à veiller à ce que la législation nationale soit conforme aux normes internationales, en particulier en matière de justice équitable.
Amnesty a rappelé que la révolution de 2011 n’était pas une simple protestation éphémère, mais l’expression du désir de tout un peuple de se débarrasser des chaînes de l’oppression politique et sociale et d’entrer dans une nouvelle phase de justice et d’égalité pour revendiquer les droits humains de tous les citoyens.
« En ce jour où nous nous souvenons d’une révolution qui a marqué un tournant dans le cours de l’histoire, Amnesty International Tunisie regrette profondément que la flamme qui a éclairé le chemin de la liberté se soit éteinte sous le poids des violations persistantes des droits fondamentaux. Les rêves qui ont brillé à l’horizon en 2010-2011, exprimant les aspirations d’un peuple en quête de liberté et de dignité, se heurtent aujourd’hui à une profonde désillusion. Les politiques répressives sapent les acquis durement obtenus. Le pays se trouve donc confronté à un état d’appréhension et de peur, avec des manifestations croissantes d’autoritarisme qui menacent sa stabilité et son avenir », a ajouté l’organisation.
Elle a souligné que « le recours au harcèlement et aux poursuites contre des personnes exerçant leur droit à la liberté d’expression est très préoccupant. Plus que jamais, les défenseurs des droits de l’Homme, les journalistes, les opposants, les avocats, les juges et magistrats indépendants, les artistes ainsi que les hommes politiques de l’opposition font l’objet de menaces accrues, de harcèlement juridique, d’arrestations arbitraires et de peines d’emprisonnement pour leurs opinions ou leurs actions. Des mesures qui contribuent à créer un climat de peur et visent à faire taire toute voix dissidente. »
Amnesty a évoqué les restrictions ayant visé les organisations de la société civile, « en particulier celles qui travaillent sur les droits des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants, qui subissent de fortes pressions, leurs membres faisant l’objet de représailles et même de détentions arbitraires en raison de leurs activités ».
Un rêve reste possible, conclut l’ONG, appelant les autorités à défendre les principes qui ont inspiré la révolution et à travailler dur pour répondre aux aspirations du peuple tunisien à la justice sociale, aux libertés fondamentales et au respect des droits humains.
M.B.Z


En occident il y'a des atteintes aux droits de l'homme à la pelle et même en Europe mais tout cela passe inaperçue pour Amnesty inter'?'
Bien entendu, le carnage quotidien à Gaza commis par les génocidaires israéliens, compte pour du beurre.
Il fait office de querelles entre voisins, de bagarres de quartier.
Honte à vous et à ceux qui vous financent.
Un jour viendra et .....................
Méfiez-vous fortement de kouwétte Rabi !!!!

