
C’est une image que l’on aurait cru impossible. Une scène que l’on aurait pensé réservée aux pires régimes autoritaires, ceux qui n’ont plus honte d’afficher leur volonté d’humiliation. Et pourtant, elle est bien réelle, prise dans un couloir d’un tribunal tunisien : Ahmed Souab, menotté, escorté par des agents de sécurité, mains jointes dans une posture presque de recueillement.
Ahmed Souab. Le magistrat devenu avocat. Le juriste intègre, le défenseur infatigable des droits fondamentaux.
Aujourd’hui, c’est lui que l’on traîne devant le juge. Pour une métaphore. Oui, une métaphore : une tournure de style jugée « terroriste » par un régime qui ne tolère plus ni l’humour, ni la critique, ni la liberté d’expression. Un mot de trop — ou plutôt, un mot juste — dans un pays où la vérité constitue désormais un crime.
L’image est forte. Elle indigne. Elle dit tout de l’iniquité du moment : quand ceux qui défendent le droit sont traités comme des criminels, quand les symboles de la justice sont traînés en justice, quand le mot devient plus dangereux que l’injustice elle-même.
Cette photo restera. Elle montre que nul n’est à l’abri face à l’arbitraire, surtout ceux qui ont fait du droit leur boussole. Mais elle montre aussi, dans le regard digne et le sourire discret d’Ahmed Souab, que l’on peut être menotté sans être vaincu.
I.L
Ce n'est pas la cellule qui enferme l'homme libre, c'est l'abandon de ses principes.
Et toi, tu es resté debout ' droit dans l'épreuve, clair dans ta parole, seul peut-être, mais jamais isolé.
Car ce que tu portes, c'est plus qu'un combat personnel : c'est le cri retenu d'une nation qu'on tente de bâillonner.
Ils croient t'avoir enfermé, mais ce sont leurs mensonges qui s'effondrent entre les murs qu'ils ont dressés.
Ils te réduisent au silence parce que tu leur rappelles ce qu'ils ne seront jamais : un homme qui ne plie pas, un homme qui ne vend ni sa conscience ni sa parole.
Ils peuvent salir ton nom, te priver de lumière, mais ils ne pourront jamais se regarder en face.
Ce régime se nourrit de peur, d'inversion accusatoire et de calomnie. Il tremble à chaque mot juste, il vacille face à chaque esprit libre.
Ce que tu paies aujourd'hui, c'est le prix d'une parole droite dans un pays qui vacille entre l'arbitraire et le déni.
Mais rien n'est éternel, surtout pas les systèmes fondés sur la lâcheté, l'humiliation et la confusion morale.
Ne fléchis pas. Ton silence accuse, ta fermeté éclaire.
Tu es déjà du côté de l'histoire, là où les trahisons se révèlent, où les mensonges tombent et où les peuples se relèvent.
Nous sommes nombreux, lucides, et déterminés.
La Tunisie ne sera pas confisquée. Elle renaîtra de ces fractures, portée par ceux qui, comme toi, ont préféré l'épreuve à la compromission.
Tous mes Respects
R. Chaabouni
Dans notre cas, qu'y a-t-il de si extraordinaire ?
Où est le scoop ?
Décidément la bhéma vous a ravagé ce qu'abrite votre caillou !!
La preuve, vous avez totalement complétement oublié la chroniqueuse embastillée.
Votre logique est des plus bizarre. C'est inquiétant.
Dès qu'il y a une nouvelle qui soit au delà de votre entendement, vous partez tous en vrille, telles les nuées d'oiseaux dans le ciel.
Ils suivent tous, un meneur, sans se poser aucune question.
Tout porte à croire que c'est votre cas.
Bon aller, prompts rétablissements.
Ecrit par A4 - Tunis, le 01 Mars 2023
C'est un chien errant sans domicile fixe
Un répugnant chien bâtard né sous X
Il tend la patte, il se fait très docile
Prêt à suivre n'importe quel débile
Prêt à se montrer gentil et fidèle
A celui qui lui remplit sa gamelle
On ne l'a jamais vu montrer ses crocs
A celui qui lui jetait quelques os
Il obéissait à ses patronnesses
Et à ses patrons le tenant en laisse
Pour attaquer enfant ou garnement
Sur ordre de son maître du moment
Cependant, il peut être très changeant
Vu qu'il a la traîtrise dans le sang
Certains vous diront qu'ils l'ont déjà vu
Se montrer lâche, commettre des bévues
Mordre avec une haine meurtrière
Visage et mains de son maître d'hier
Il n'aboie pas, baisse souvent la tête
Tout prêt à ramper et faire des courbettes ...
N'est-ce pas pour ce comportement vilain
Que petits et grands de tout le patelin
Que les badauds et même les sans refuge
Ont finit par l'appeler "petit juge" ?
"Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites.
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes.
Tout, la haine et le deuil ! ' Et ne m'objectez pas
Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas... '
Ecoutez bien ceci :
Tête-à-tête, en pantoufle,
Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l'oreille au plus mystérieux
De vos amis de coeur, ou, si vous l'aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu ;
Ce mot que vous croyez que l'on n'a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,
Court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre !
Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin.
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
' Au besoin, il prendrait des ailes, comme l'aigle ! '
Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera.
Il suit le quai, franchit la place, et caetera,
Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez l'individu dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l'étage ; il a la clé,
Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe,
Entre, arrive, et, railleur, regardant l'homme en face,
Dit : ' Me voilà ! je sors de la bouche d'un tel. '
Et c'est fait. Vous avez un ennemi mortel."
Et bien maintenant taisez-vous!
Il laisse faire démocratiquement et veulent maintenant le chaos en mode anarchiste.
Vous pouviez changer les choses par le VOTE et vous ne l'avez pas fait.
Ecrit par A4 - Tunis, le 13 Octobre 2024
Elle est rose, mais pas d'un rose bonbon
Elle est morose, parfum de charbon
Elle est rose, promet des miracles
Mais elle cale au premier obstacle
Elle est rose, mais un peu trop bornée
Voyant à peine le bout de son nez
Elle est rose, ne voit que des mafieux
Et veut faire du neuf avec du vieux
Elle est rose, les chiffres lui font peur
La bloquent soudain, la figent de stupeur
Elle est rose, sa démarche est bancale
Elle a la trouille, son visage est pâle
Elle est rose, mais ne pense qu'à punir
Et à tricher pour se maintenir
Elle est rose, et aime flanquer la frousse
Et a pour slogan "prison pour tous"
Elle est rose, mais noire et rancunière
Ne sachant faire que la marche arrière
Elle est rose, mais n'a dans sa bedaine
Qu'un c'?ur malade débordant de haine
Elle est rose, d'un rose un peu foncé
Prête à sévir et tout défoncer
Elle est rose, d'un teint pas réjouissant
Virant sûrement vers le rouge sang
Quand ils sont venus chercher enKore plus de blancs et bleus, pareil ... et même plein de " Ya Kalsoun, Ya m3adhebhom " à Kors et à Kris !
Quand ils sont venus chercher Zababir et quelques roses et rouges , ils ont à peine contesté du bout des lèvres mais pareil... ils n étaient pas de ceux là après tout.
Puis, ils sont venus chercher Souab.
Un ange Zokafoun passe, et le doute ceint Stal' alors :
"quand ils viendront nous chercher, il n y aura personne pour protester. "
LIBERTE POUR SOUAB !
LIBERTE POUR LES DETENU.E.S POLITIQUES COMME D'OPINIONS SANS EKSCEPTIONS !
A BAS LE REGIME PARJURANT ZAIFOUNIK SATRAPOSABOTEUR CHMETATIK !


