
L'avocat, Ahmed Souab est revenu sur le report de l'audition de son client et ancien secrétaire général d’Attayar, Ghazi Chaouachi, par le juge d'instruction du 18e bureau près le tribunal de Tunis. Ghazi Chaouachi a été visé par une plainte déposée par la ministre de la Justice, Leila Jaffel, sur la base du décret n°54. Son audition devait avoir lieu le matin du 26 avril 2023.
S’exprimant à la même date durant l’émission « Houna Tounes » de Moez Ben Gharbia sur Diwan FM, Ahmed Souab a indiqué que le report de l’audition a été diffusé par plusieurs personnes connues pour leur soutien au processus entamé depuis le 25 juillet 2021 avant que la chose ne devienne publique. Ils ont été les premiers à rendre l'information publique.
« Les membres de "l’agence de presse du 25 juillet" avaient annoncé que Ghazi était malade. J’ai appelé son fils pour avoir plus d'informations. Il m’a affirmé que son père se portait bien et qu’il avait été transporté vers le tribunal. Par la suite, la publication en question a été supprimée… "L’agence de presse du 25 juillet" a annoncé que le juge d’instruction était en congé maladie… J’étais juge et je connais bien le recours à ce genre de prétexte… Les magistrats honorables, afin de ne pas trancher dans des affaires arbitraires et injustes feignaient la maladie », a-t-il lancé d’un ton sarcastique.
Ahmed Souab a pointé du doigt une rancœur entre Ghazi Chaouachi et le président de la République, Kaïs Saïed. Il a évoqué les accusations lancées par ce dernier contre son client au sujet de la gestion des terres domaniales. Ghazi Chaouachi avait occupé avant l’annonce des mesures du 25 juillet 2021 le poste de ministre des Domaines de l’État. Par la suite, et après avoir effectué son putsch, le chef de l’Etat a fait allusion à ce dernier en évoquant une affaire de corruption liée à un terrain domanial se trouvant à Ben Arous. Ahmed Souab a qualifié la chose de fiasco. Il a rappelé que son client avait saisi la justice après les déclarations du président.
Ahmed Souab a estimé que le juge d’instruction a simulé la maladie en raison de pressions exercées dans le cadre de cette affaire. Ces pressions-là exigeaient l’émission d’un mandat de dépôt contre Ghazi Chaouachi. Il a, aussi, expliqué qu’un mandat de dépôt pouvait être émis contre son client dans le cadre d’une autre affaire. Il fait l’objet de poursuites en justice, toujours dans le cadre du décret n°54, suite à une déclaration médiatique dans laquelle il avait annoncé la démission de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden.
Rappelons que Ghazi Chaouachi a, aussi, été placé en détention, depuis le 25 février 2023. Plusieurs opposants politiques au régime actuel et lui se trouvent en prison depuis le mois de février. Ils sont, également, accusés de complot contre la sûreté de l'État et d’espionnage.
S.G

L'espoir fait vivre.
Ententtion, terrain très glissant ya rajél....
Il faut que A.S. comprenne finalement qu'il n'est plus juge et que la discrétion s'impose sur son ancien métier même si les médias et sa propre clientèle peuvent apprécier certains jugements sur le fonctionnement de la justice tels que les voit A.S.
Comment instruire en âme et conscience, dans un pays où l'action pénale est introduite à l'initiative du' garde des sceaux ? Où le premier magistrat du pays, juriste de formation et profession, vous intime l'ordre d'instruire exclusivement à charge sous peine de sanction ?
Si on devait faire application des textes que vous citez, en Tunisie comme ailleurs, on embastillerait les trois quarts des personnes en arrêt maladie et leurs médecins avec.
On ne construirait plus que des maisons d'arrêt.
Ne venez pas chialer, quand vous serez arrêté et que vous viendrez ensuite contester le manque de confort et de commodités au Club Med d'El Mornaguia.
Une personne avertie en vaut deux.
Vous n'êtes qu'un pauvre troll ressassant la même fatigante rengaine.
Qu'avez-vous donc contre les filles ?
La peine est portée à cinq ans d'emprisonnement et à cinq mille dinars d'amende lorsque, dans le cadre de l'exercice de sa profession médicale ou paramédicale, la personne aura sollicité ou agréé, soit pour elle-même, soit pour autrui, directement ou indirectement, des offres ou promesses ou dons ou présents ou rémunérations en contrepartie de l'établissement d'un certificat faisant état de fait matériellement inexacts.
Le parquet doit agir...

