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Ahmed Souab : le juge en charge du dossier de Ghazi Chaouachi a simulé la maladie à cause des pressions
26/04/2023 | 09:42
3 min
Ahmed Souab : le juge en charge du dossier de Ghazi Chaouachi a simulé la maladie à cause des pressions


L'avocat, Ahmed Souab est revenu sur le report de l'audition de son client et ancien secrétaire général d’Attayar, Ghazi Chaouachi, par le juge d'instruction du 18e bureau près le tribunal de Tunis. Ghazi Chaouachi a été visé par une plainte déposée par la ministre de la Justice, Leila Jaffel, sur la base du décret n°54. Son audition devait avoir lieu le matin du 26 avril 2023.


S’exprimant à la même date durant l’émission « Houna Tounes » de Moez Ben Gharbia sur Diwan FM, Ahmed Souab a indiqué que le report de l’audition a été diffusé par plusieurs personnes connues pour leur soutien au processus entamé depuis le 25 juillet 2021 avant que la chose ne devienne publique. Ils ont été les premiers à rendre l'information publique.

« Les membres de "l’agence de presse du 25 juillet" avaient annoncé que Ghazi était malade. J’ai appelé son fils pour avoir plus d'informations. Il m’a affirmé que son père se portait bien et qu’il avait été transporté vers le tribunal. Par la suite, la publication en question a été supprimée… "L’agence de presse du 25 juillet" a annoncé que le juge d’instruction était en congé maladie… J’étais juge et je connais bien le recours à ce genre de prétexte… Les magistrats honorables, afin de ne pas trancher dans des affaires arbitraires et injustes feignaient la maladie », a-t-il lancé d’un ton sarcastique.


Ahmed Souab a pointé du doigt une rancœur entre Ghazi Chaouachi et le président de la République, Kaïs Saïed. Il a évoqué les accusations lancées par ce dernier contre son client au sujet de la gestion des terres domaniales. Ghazi Chaouachi avait occupé avant l’annonce des mesures du 25 juillet 2021 le poste de ministre des Domaines de l’État. Par la suite, et après avoir effectué son putsch, le chef de l’Etat a fait allusion à ce dernier en évoquant une affaire de corruption liée à un terrain domanial se trouvant à Ben Arous. Ahmed Souab a qualifié la chose de fiasco. Il a rappelé que son client avait saisi la justice après les déclarations du président.




Ahmed Souab a estimé que le juge d’instruction a simulé la maladie en raison de pressions exercées dans le cadre de cette affaire. Ces pressions-là exigeaient l’émission d’un mandat de dépôt contre Ghazi Chaouachi. Il a, aussi, expliqué qu’un mandat de dépôt pouvait être émis contre son client dans le cadre d’une autre affaire. Il fait l’objet de poursuites en justice, toujours dans le cadre du décret n°54, suite à une déclaration médiatique dans laquelle il avait annoncé la démission de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden.

Rappelons que Ghazi Chaouachi a, aussi, été placé en détention, depuis le 25 février 2023. Plusieurs opposants politiques au régime actuel et lui se trouvent en prison depuis le mois de février. Ils sont, également, accusés de complot contre la sûreté de l'État et d’espionnage.


S.G

26/04/2023 | 09:42
3 min
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Commentaires
Citoyen_H
J'AI LA VAGUE IMPRESSION
a posté le 28-04-2023 à 13:51
que ce monsieur, voyons le terrain libre, veut se fabriquer rapidement une notoriété sans interférence aucune, quel qu'en soit le prix.
L'espoir fait vivre.
Ententtion, terrain très glissant ya rajél....


CHB
Un peu de discrétion ne fait pas mal
a posté le 27-04-2023 à 06:54
Ce qui est gênant avec A.Souab c'est qu'il use et abuse de son ancien statut de juge administratif pour émettre des jugements tranchés sur le fonctionnement de la justice. Est ce qu'il a vérifié que le juge en question n'était pas vraiment malade ? De plus la maladie de ce juge ne va pas durer éternellement.
Il faut que A.S. comprenne finalement qu'il n'est plus juge et que la discrétion s'impose sur son ancien métier même si les médias et sa propre clientèle peuvent apprécier certains jugements sur le fonctionnement de la justice tels que les voit A.S.
GZ
@DHEJ
a posté le 26-04-2023 à 20:34
Bonsoir.
Comment instruire en âme et conscience, dans un pays où l'action pénale est introduite à l'initiative du' garde des sceaux ? Où le premier magistrat du pays, juriste de formation et profession, vous intime l'ordre d'instruire exclusivement à charge sous peine de sanction ?
Si on devait faire application des textes que vous citez, en Tunisie comme ailleurs, on embastillerait les trois quarts des personnes en arrêt maladie et leurs médecins avec.
On ne construirait plus que des maisons d'arrêt.

Judili58
LE DROIT D ETRE MALADE
a posté le 26-04-2023 à 13:09
Bien entendu que le juge a le droit d'être malade !!!!! Néanmoins le juge pouvait ordonner la relaxe après l'audition d'hier et dans ce cas MR Chaouachi serait libre . De quel droit peut on priver un citoyen de sa liberté ? Il s'agit du même droit d'être malade. Le cas de MR Chaouachi n'est pas un cas isolé. Chez nous la procédure judiciaire ne se soucie guère de la sacralité de la liberté.
fares
Le mensonge est puni
a posté le 26-04-2023 à 12:50
Souab est un ancien juge, il connait théoriquement les lois mais malheureusement il fait allusion non connaissance de son application e. Il faut qu'il cesse de son mensonge bien qu'i soit l'avocat de Chaouachi. Ce dernier était ministre durant la décennie noire, il faut enquêter sur sa gestion , est-elle bonne ou tachée d'erreurs ? nous savons qu'il a été l'opposant farouche de KS et qu'il a dénigré le Président de la République plusieurs fois en Tunisie et probablement dans les médias étrangers. La justice est libre dans cette affaire. Souab doit cesser de dénigrer la présidence tunisienne, la Tunisie avance bien ou mal, elle doit avancer et ces opposants qui freinent doivent poursuivi en justice, on en a marre de leur mensonge, il faut arrêter ces mesquineries et laisser la justice faire son travail librement sans pression, les traitres out.
Abidi
Génies
a posté le 26-04-2023 à 12:32
Et comme d'habitude tout le monde connaît tout sur tout,on est le pays enchanté plein de fées et de diseuses de bonnes aventures,on connaît même les pensées des gens leurs imaginations et leur projets donc on est le descendants d'Alice
Citoyen_H
MEFIEZ-VOUS DE CE QUE VOUS DITES,
a posté le 26-04-2023 à 11:19
de ce que vous avancez, et surtout de vos estimations loufoques, les filles.
Ne venez pas chialer, quand vous serez arrêté et que vous viendrez ensuite contester le manque de confort et de commodités au Club Med d'El Mornaguia.
Une personne avertie en vaut deux.

GZ
machin Hystérique
a posté le à 19:08
Toujours le même discours.
Vous n'êtes qu'un pauvre troll ressassant la même fatigante rengaine.
Qu'avez-vous donc contre les filles ?
Citoyen_H
CONTRE LES FILLES DE TON ESPECE,
a posté le à 22:41
rien du tout.

Bruno
La vérité
a posté le 26-04-2023 à 11:17
Arrêtez les intox,le juge a bien le droit de congé de maladie. Ce Souab ment justement pour défendre des criminels. Il serait judicieux d'ouvrir une enquête sur ce Souab lorsqu'il exerçait ent tant que juge
DHEJ
Le médecin?§
a posté le 26-04-2023 à 10:12
Art. 197 (nouveau) ' Modifié par la loi n° 98-33 du 23 mai 1998 ' Est punie d'un an d'emprisonnement et de mille dinars d'amende, toute personne exerçant une profession médicale ou paramédicale qui aura délivré, par complaisance, un certificat faisant état de fait inexacts relatifs à la santé d'une personne, ou qui aura dissimulé ou certifié faussement l'existence d'une maladie ou infirmité ou d'un état de grossesse non réel, ou fourni des indications mensongères sur l'origine d'une maladie ou d'une infirmité ou sur la cause du décès.

La peine est portée à cinq ans d'emprisonnement et à cinq mille dinars d'amende lorsque, dans le cadre de l'exercice de sa profession médicale ou paramédicale, la personne aura sollicité ou agréé, soit pour elle-même, soit pour autrui, directement ou indirectement, des offres ou promesses ou dons ou présents ou rémunérations en contrepartie de l'établissement d'un certificat faisant état de fait matériellement inexacts.
DHEJ
Le juge est à révoquer
a posté le 26-04-2023 à 10:09
Art. 196 ' Celui qui, pour se soustraire à un service public quelconque ou pour en affranchir un tiers ou pour obtenir des secours ou tout autre avantage, fabrique sous le nom d'un médecin ou d'un chirurgien un faux certificat d'infirmité ou de maladie est puni de l'emprisonnement pendant trois ans.
DHEJ
C'est quoi ça?
a posté le 26-04-2023 à 10:04
Art. 128 ' Est puni de deux ans d'emprisonnement et de cent vingt dinars d'amende, quiconque par discours publics, presse ou tous autres moyens de publicité, impute à un fonctionnaire public ou assimilé des faits illégaux en rapport avec ses fonctions, sans en établir la véracité.
DHEJ
Qui poursuivre en justice?
a posté le 26-04-2023 à 09:51
Peut-être le médecin qui a délivré le certificat médical...

Le parquet doit agir...