
Le membre du conseil d’administration de l'Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers, Ahmed El Karm s’est exprimé, mardi 6 avril 2021, sur la situation des finances publiques lors de son intervention sur Express FM.
Ahmed El Karm a indiqué que la Tunisie subissait l’impact de la dégradation de sa note souveraine par l’agence de notation Moody’s. « A cause de cette note, la Tunisie éprouve des difficultés à s’orienter au marché mondial. Même si les bailleurs de fonds acceptaient d’allouer des financements au pays, les conditions imposées devraient être très strictes et c’est pour cela que nous devons arranger au plus vite la situation ».
Notant que le déficit budgétaire est attendu à 8,8% du PIB et non 6,6 %, M. El Karm a estimé que le gouvernement ne pourrait pas, dans ce cas de figure, honorer ses engagements d’autant plus que les objectifs fixés dans l’accord du FMI sont « irréalisables ».
Il a dans ce sens appelé à « rapprocher les points de vue » et à conclure dans un délai n’excédant pas 15 jours, un accord avec le FMI afin de lever des fonds.
« Le problème réside dans la non-application des lois », fustige Ahmed El Karm en précisant que les textes d’application de la loi de financement participatif, qui ont pour objectif de définir les modalités précises de sa mise en œuvre, ne sont pas encore entrés en vigueur.
I.M.
En gros, il faudra des changements radicaux pour éviter la faillite (caisse de compensation, nombre de fonctionnaires, économie de rente, ....) ... L'UGTT n'a pas le courage de faire ... Les riches et ultra-riches ne veulent pas partager le gâteau .... Les politicards ont peur pour leur siège ... On va finir tous pauvres .... Le dinar ne vaudra plus rien .... Tout va se casser la gueule ...