
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a affirmé dans un communiqué publié dimanche 28 février 2021 qu'une centaine de journalistes, dont le photographe et la journaliste arabe de Business News, Marouen Shili et Yosra Riahi, avaient été agressés hier par des membres du comité d’organisation de la marche d’Ennahdha.
Le syndicat a, par ailleurs, précisé que les journalistes avaient été bousculés et agressés verbalement et physiquement dont certaines avaient été victimes des attouchements et agressions sexuelles.
Voici les noms des journalistes agressés selon le communiqué du syndicat :
- Zied Hosni (Shems FM)
- Rania Mehrzi (Attessia TV)
- Khaoula Boukrim (Kashf media)
- Khadija Yahyaoui (Echourouk)
- Maher Sghaier (Jawhara FM)
- Latifa Lanouer (Radio Amal)
-Rim Hasnaoui et Adem Meddeb (Express FM)
- Mohamed Tatta, Islam Hkiri, Ahmed Rezgui et Azer Mensri (photographes indépendants)
- Jihene Alouene (Radio nationale)
- Maroua Hamat (Iram)
- Yassine Gaidi et Arbi Mahjoubi (Anadolu)
- Aymen Okbi, Saber Ayari et Sami Guirat (journalistes Indépendants)
-Khalil Ameri (Mosaïque FM)
-Zouhour Habib (Radio Sfax)
Et la photographe du journal Essahafa.
Le SNJT a condamné ces agressions orchestrées contre les journalistes qui ont été empêchés de mener leur mission lors de la manifestation d’Ennahdha qui s’est tenue samedi à l’avenue Mohamed V et l’avenue Habib Bourguiba, dénonçant par la même occasion le mutisme des dirigeants du parti face à ces agressions.
Dans ce sens, le syndicat a appelé le mouvement Ennahdha à présenter ses excuses aux journalistes. Il a également indiqué avoir mis à la disposition des victimes, les outils juridiques nécessaires pour poursuivre en justice les agresseurs.
I.M.


Qu'ils terminent eux-mêmes par me mot qu'il faut ces indignes sans scrupules et sans aucune magnanimité.
Ensuite, demander des excuses à des gens qui croient dur comme fer qu'ils sont la vraie voie, l'incarnation du vrai ici-bas, c'est comme attendre d'un fanatique qu'il renie sa foi.
Enfin, il faut conduire une action collective en justice pour faire pression sur l'appareil judiciaire capable de classer des plaintes individuelles.
Enfin, il faut interpeller le gouvernement, par parlementaires interposés afin qu'il arrête ces chiens, ses chiens.
Peut-être alors, la milice vous laissera un petit répit.
Il ne faut jamais négliger les leçons de l'Histoire, car mettre sa main dans l'engrenage c'est risquer son bras...