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Affaire d’envoi des jeunes vers les zones de conflits : report de l’appel contre la mise en liberté des accusés
29/09/2022 | 18:44
1 min
Affaire d’envoi des jeunes vers les zones de conflits : report de l’appel contre la mise en liberté des accusés

 

L’avocat et ancien dirigeant nahdhaoui, Samir Dilou a annoncé jeudi 29 septembre 2022, que la chambre des mises en accusation avait décidé le report de l’appel du ministère public contre la décision du juge d’instruction ayant refusé d’émettre des mandats de dépôt contre 39 accusés dans l’affaire d’envoi des jeunes vers les zones de conflits.

Samir Dilou a précisé que la date du report avait été fixée au 13 octobre 2022.

 

Rappelons que l’adjoint du procureur et porte-parole de la Cour d’appel de Tunis, Habib Torkhani, a déclaré, que le ministère public au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a fait appel de la décision du juge d’instruction de laisser en liberté les 39 accusés dans l’affaire, connue médiatiquement par les réseaux d’envoi des jeunes vers les zones de conflits à l’extérieur du sol tunisien.

 

S.H

29/09/2022 | 18:44
1 min
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Commentaires
Agatacriztiz
Tout ce joli monde est encore en liberté "durable"....
a posté le 30-09-2022 à 10:05
Tout le monde sait dans le pays que quand un criminel ou une association de malfaiteurs criminels est fortement soupçonnée de crimes graves, le ou les membres de la bande sont automatiquement incarcérés et maintenus en détention jusqu'au jugement définitif de leurs actions criminelles.
Alors que dire de la (forte) suspicion de délits et crimes suivants :
Embrigadement forcé, monnayé (ce qui expliquerait le silence de plusieurs parents de nombreux jeunes candidats au "djihad" ) ou inculqué après application de techniques avoisinantes du "lavage de cerveau", mise à la disposition, émission de faux documents, d'avions ou de moyens de transport terrestre ou maritime pour le transfert clandestin de ces "recrues", formation aux techniques de combat en vue de leur utilisation en tant que mercenaires sur différents théâtres de conflits quand ce n'est pas utilisation de ces mêmes malheureux comme "martyrs" à vocation suicidaire dans la réalisation d'attentats aussi meurtriers que sordides.
Et n'oublions pas le recrutement de malheureuses illuminées en vue d'être des proies sexuelles sous couvert de "mariages provisoires" bénis par on ne sait quelle autorité abjecte soi-disant religieuse de circonstance, ou tout simplement usées, ré-usées et ré-ré usées jusqu'à épuisement comme "filles à soldats".
Et on laisse 39 de ces crapules criminelles et on ne sait combien de centaines de complices et d'exécutants fortement soupçonnés de cette liste d'ignominies en "liberté" de mouvement, de parole, et pour certains "de voyage"?
Alors, si cet état de pseudo liberté provisoire doit être maintenu pour ces ordures, tout le monde est en droit de penser que ce n'est vraiment pas seulement la justice qui est dégradée, c'est toutes les institutions qui sont fortement soupçonnées d'être en voie de dégradation irréversible.
Houcine
Le Parquet avait fait appel ?
a posté le 29-09-2022 à 22:15
Content de l'apprendre alors que les mis en cause avaient été entendus il y a déjà des jours et des semaines.
On peut s'interroger sur les motifs ayant conduit le juge à maintenir en liberté là où le Parquet trouverait motif à les mettre sots écrou.
On peut s'interroger, aussi, sur la célérité avec laquelle on est informé du moindre fait, propos ou déclaration des islamistes et le peu d'empressement à nous donner cette information.
Etc...