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Lynchage médiatique de l'huile d'olive tunisienne en Italie : Maintenant, Basta !
27/03/2016 | 15:59
7 min
Lynchage médiatique de l'huile d'olive tunisienne en Italie : Maintenant, Basta !

Depuis quelque temps, l’huile d’olive tunisienne fait l’objet d’une campagne médiatique agressive et mensongère dans laquelle la qualité de notre produit national est remise en question.

L’apothéose a été atteinte le 15 mars 2016, pendant l’émission télévisée « Ballarò », qui est passée sur la chaine publique italienne RAI3 à une heure ou des millions de séniors confortablement installés sur leur sofa ont suivi une journaliste qui s’était déplacée jusqu’à une petite huilerie tunisienne, dans la ville de Zaghouan, pour montrer à ses compatriotes les conditions sanitaires et d’hygiène dans une culture intensive ainsi que dans une huilerie tunisienne. Sur le plateau de l’émission étaient présents également M. Salvini président du parti d’extrême droite populiste italien, Lega Nord ainsi que Zefferino Monini PDG d’une grande entreprise familiale d’huile d’olive, la Monini Spa. Pendant les rares instants de l’émission où on l’a laissé parler librement, M. Monini a exprimé sa désapprobation quant à la qualité du travail de la journaliste le qualifiant de superficiel et de partiel. Après l’émission, M. Monini a continué en déclarant : « Les généralisations ne font jamais du bien à la vérité et à la vraie information. L’huile d’olive extra vierge  de bonne qualité peut être produite en Italie mais également en Tunisie et la même chose vaut pour celle de mauvaise qualité ». Alors pourquoi cette campagne mensongère qui dure depuis des mois a-t-elle gagné en intensité ces jours-ci ?

 

Bruxelles, 17 septembre 2015, la commission Européenne vient d’adopter une proposition législative qui autorise un accès temporaire supplémentaire d’huile d’olive en provenance de Tunisie au sein du marché européen afin de soutenir la reprise économique tunisienne en cette période de difficultés. La commission Européenne a proposé de mettre à disposition, jusqu’à la fin 2017, un contingent de 35.000 tonnes par an d’huile d’olive que la Tunisie pourrait exporter vers l’UE et ce, sans taxes douanières, en plus des 56.700 tonnes déjà prévues dans l’accord d’association entre l’UE et la Tunisie, pour un total de 91.700 tonnes annuelles.

 

« Les circonstances exceptionnelles appellent des mesures exceptionnelles. La réponse d’aujourd’hui, est un signal fort de la solidarité de l’UE avec la Tunisie qui peut compter sur notre soutien », avait déclaré Federica Mogherini, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. Cette proposition a ensuite été transmise au parlement Européen pour l’adoption formelle qui a eu lieu durant la séance plénière du 10 mars 2015. Ce quota d’urgence a été adopté par 500 voix pour, 107 contre et 42 abstentions.

 

Rappelons que les relations commerciales entre l’UE et la Tunisie sont encadrées par l’accord euro-méditerranéen d’association qui a été signé en 1995 et qui prévoit un contingent annuel de 56.700 tonnes d’huile d’olive que la Tunisie a le droit d’exporter vers l’Europe sans surtaxes douanières (1,24 euro/kilo). Cet accord a posé les bases d’une zone de libre-échange avec une libéralisation progressive de l’agriculture.

Bien évidemment, certains producteurs d’huile d’olive européens ont une toute autre perception de la question du quota d’urgence tunisien. En Italie, par exemple, la réaction de la communauté agricole, qui n’a pas caché son «inquiétude», a été la plus vive. Déjà affaiblie par la catastrophique infection bactérienne Xylella fastidiosa qui a frappé les oliveraies de la région de Puglia (Pouilles), la plus importante zone productrice d’huile d’olive du pays et ou environ 800.000 arbres ont été infectés l’année passée, cette communauté voit, maintenant, l’huile « Extra-union » arriver en masse sur son marché.

 

Une campagne de mobilisation a donc été lancée par l’organisation paysanne Coldiretti. Cette campagne a été renforcée par plusieurs personnalités et partis politiques qui ont joint leur voix au mécontentement. Les médias publics italiens leur ont ensuite emboité le pas pour arriver là où nous sommes aujourd’hui. Une escalade dangereuse. Le parlementaire européen, Salvo Pogliese, a employé le mot « massacre » pendant son intervention devant le parlement Européen pour décrire cet accord. Certains médias parlent d’invasion, d’autres parlent de siège de l’huile d’olive italienne.

 

David Borelli, parlementaire européen du mouvement Cinque Stelle, a quant à lui souligné dans une déclaration que les grands bénéficiaires de l’accord sont les grands groupes industriels qui achèteront cette huile à un prix très bas (3,2 eurokilo) en comparaison avec le coût de production en Italie qui tourne autour de 5 euros le kilo. Ces grands groupes, se sont fait, très souvent prendre la main dans le sac pour fraude commerciale et faux étiquetage de leurs produits. En effet, comme le souligne un article du New York Times paru le 27 février 2015, les articles en provenance d’Italie avec l’étiquette « made in Italy » ne le sont pas toujours.

 

Selon l’agence italienne de presse ANSA, l’union européenne consommerait chaque année 1.165.500 tonnes d’huile d’olive parmi lesquelles 1.032.600 tonnes sont produites par des pays de l’union tels que l’Espagne et la Grèce. Le reste, environ 132.800 arrivent de pays extra-UE, comme la Tunisie qui fournira à partir de l’année en cours 91.700 tonnes par an jusqu’en décembre 2017, comme nous l’avions déjà indiqué ; soit 7,8 % de la consommation totale en Europe.

 

La réponse Tunisienne à cet acharnement médiatique n’est pas arrivée par les voix officielles mais par celle d’associations et de personnages de la vie publique, comme le président de l’association Forza Tounes, Souhail Bayoudh, qui a vivement critiqué la passivité des autorités tunisiennes face à cette affaire et dit vouloir lancer une campagne intitulée « l’huile comme le poisson n’a pas de nationalité » pour contre carrer cette campagne immorale, selon ses dires. Mourad Fradi, président de la chambre de commerce Tuniso-italienne a également réagi sur plusieurs radios et a exhorté le ministre de l’Agriculture à créer une Task force pour communiquer sur l’excellente qualité de huile d’olive en Tunisie et sur sa renommée internationale. Il a également souligné que, très souvent, les médias Italiens sont incapables de décrire la réalité Tunisienne, « c’est à croire qu’ils parlent d’un autre pays » a-t-il martelé. En effet, en regardant l’émission « Ballaro » du 15 mars 2016, il parait dangereux de consommer de l’huile d’olive en provenance de Tunisie. Cette huile extra vierge a obtenu plusieurs médailles d’or au concours international de l’huile d’olive extra vierge organisé par l'Association japonaise des sommeliers de l’huile d’olive (OSAJ) lors du salon Foodex qui a eu lieu du 6 au 9 mars 2012 à Tokyo.

Ces deux dernières années, la Tunisie est devenue le premier exportateur mondial d’huile d’olive. Après une saison 2014/2015 exceptionnelle, la Tunisie prévoit, pour 2015/2016, une nette régression de la production d’huile d’olive pouvant atteindre 60%. La cueillette des olives pour la nouvelle saison a atteint un taux d’avancement évalué à 40%, indique le ministère de l’Agriculture, dans son communiqué du 4 janvier 2016. Les prévisions tablent sur une production d’environ 150.000 tonnes d’huile d’olive, contre 340.000 lors de la saison 2014/2015.

 

Une régression qui se fera sentir sur l’économie du pays, déjà mise à mal par : le terrorisme, la production de phosphate à l’arrêt, par un tourisme en réanimation et maintenant encore par cette guerre des mots qui gagne en intensité et qui a pris une tournure politique chez nos amis italiens.

 

Aujourd’hui, un baril de pétrole contient 159 litres et coute 42 dollars. Le même baril rempli d’huile d’olive vaudrait 622 dollars sur le marché international. Nous avons la chance de cultiver ce produit de grande qualité, il suffirait de savoir le mettre en valeur. Du 13 au 15 Avril 2016 aura lieu le salon international de l’alimentation à Montréal (SIAL) puis viendra le (SIAL) de Paris, la Tunisie ne peut pas se permettre d’être visiteur au cours de cette manifestation. Elle se doit d’être bien présente et actrice.

« Avec amertume, nous constatons encore une fois l’occasion manquée du service public Italien d’offrir un cadre objectif, dans le but d’informer sans alarmer et sans fabriquer de superficielles et inutiles guerre saintes contre tout ce qui n’est pas cent pour cent « made in Italy », même s’il est clair que les olives produites en Italie ne pourront guère satisfaire notre demande interne » a déclaré Zefferino Monini. C’est cette opportunité qui doit être saisie par la Tunisie pour tenter de sauver les meubles d’une économie nationale paralysée.

 

Sofiene Ahres

27/03/2016 | 15:59
7 min
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Commentaires (35)

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BeauPromontoire
| 01-04-2016 22:44
Après la chute de Carthage en 146 avant J-C. et l'annexion de son territoire africain par Rome qui l'a transformé en province de l'Empire romain, les Romains interdirent l'arboriculture fruitière, dont l'oléiculture, pour éviter toute concurrence face à l'huile d'olive produite dans la Botte italienne.Rome obligea à l'époque de ne cultiver que les céréales, pour en particulier, payer le Stipendium (= l'impôt du vaincu )en blé, distribué à la Plèbe romaine, avec de l'argent et des jeux gratuits ( comme les jeux d'amphithéâtre ).
Cette situation perdura jusqu'à l'arrivée au pouvoir des Empereurs de la dynastie des Antonins - surtout sous le règne de Hadrien ( régna de 117 à 138 )- qui démantelèrent progressivement les lois protectionnistes et autorisèrent en Afrique romaine la culture de l'olivier.Le résultat fut par la suite, une grande prospérité dans toute cette province de l'Empire. Les Historiens parlent pour cette époque d'une grande campagne de propagande qui a frappé l'huile d'olive africaine, accusée de tous les maux.
En conséquent, il me parait permis de faire un rapprochement avec cette époque et de dire qu'en Italie, il s'agit tout juste de la renaissance d'un vieux réflexe ... de rejet de notre huile d'olive AFRICAINE ( = tunisienne ).

saber
| 30-03-2016 09:45
http://www.rai.tv/dl/RaiTV/programmi/media/ContentItem-a8bd235c-c32b-4328-9431-9e316d6ed2f0.html

olympien
| 30-03-2016 09:02
On s'en ballec.......... de leur pub !! L'huile Tunisienne est au top c'est tout !!

AMOROS
| 29-03-2016 00:18
C est vraiment étonnant de constater que les parties concernées par le dossier de l huile d olive tunisienne ce produit par excellence qui joue un grand rôle dans l équilibre de la balance commerciale se sont abstenus de prendre position sur le lynchage médiatique lancé en Italie. Ces parties sont dans l ordre de la hiérarchie le ministère de l agriculture, le ministère du commerce et l organisme national créé en août 1962 pour gérer les dossiers se rapportant à l oléiculture qui est l office national de l huile. Aucun responsable de ces départements et structure n a osé user du droit de réponse et surtout l office national de l huile qui a failli à ses responsabilités surtout que les textes qui le régissent depuis 1962 à ce jour lui confèrent l obligation de défendre les intérêts du secteur. Cette défaillance s aggrave quand on sait que le ministère de tutelle a trop tardé pour nommer un président directeur général après le départ du titulaire du poste au COI en Espagne. Rester 2 mois à peu près sans premier responsable ( janvier et février) est très grave. En plus, avoir un DGA qui perçoit un salaire au temps passé, soumis sous l autorité d un directeur qui était chargé d assurer l intérim durant les 2 mois précités crée certainement un déséquilibre et même un vide dans la prise d une quelconque décision . Pour ce qui est des conditions de trituration, de production, de manipulation et de stockage des huiles, elles sont excellentes chez la majorite des exportateurs privés qui sont passés au palier supérieur en s alignant sur les normes européennes. Quand à l ONH, il s est contenté d améliorer les conditions dans quelques unités de stockage ni plus ni moins mais il peut compter sur d excellents services de ses laboratoires. Il est temps pour que le ministre de l agriculture tranche sur les attributions et les prérogatives de cet important organisme national secoué par une gestion arbitraire depuis l assainissement dont il a fait l objet en 2002. Il continue à travailler avec les textes législatifs sous la détention du monopole malgré sa suppression depuis 1994 Une révision obligatoire des clauses des contrats de vente de l huile d olive tunisienne en vrac aux européens membres du coi doit permettre le sauvegarde de nos droits. En effet, en introduisant la valeur ajoutée à notre huile et notamment au niveau du conditionnement, il la font écouler sur divers marchés en que produit national de ces pays. Mais le plus important pour nous et c est peut être trop tard ; il est dans l obligation d explorer de nouveaux marchés qui ont tardé à venir malgré des dépenses énormes engagées par l ONH durant des décennies comme frais de missions de missions pour des personnes qui n ont rien à voir avec le marketing. Une entreprise publique sur endettée, se basant sur la gestion du flou depuis 2012 à ce jour suite à une gestion du maitre absolu et ses subalternes de 1980à 2009 en plus de l esprit de clan qui a infecté le climat. Enfin, il faut remercier la société civile qui a réagi au moins au lynchage médiatique d une partie italienne.

amal
| 28-03-2016 20:55
l'UE et les USA ( maintenant ) ont appris à nos hommes politiques et hommes d'affaires à les téter..sans cette tétée nous sommes perdus et par-dessus-tout, ils nous ont collé à la colle glu des oeillères pour ne voir et respirer qu'eux.

Le monde est GRAND et LARGE...allons voir ailleurs....
Avec une bonne communication sur le net, relayée par nos concitoyens sur les réseaux sociaux et mettant en valeur les bienfaits nutritionnels et l'alicament de notre huile extra vierge, on n'aura plus besoin de l'UE..et qui plus est, nous pourrions RENTABILISER les ventes parce que à 3 euros le kilo, c'est KADO !

NOTRE HUILE EST LA MEILLEURE, je vous l'ai déjà dit. Extra-vierge et 1ère pression à froid, c'est ce qu'il y a de mieux pour régénérer ses cellules, le matin à jeun..et ceux qui ne peuvent l'avaler, il suffit, de se boucher le nez et hop !
Ca vous garde un gaillard en bonne santé toute une vie.

Pour les fumeurs afin de détoxifier le corps, une astuce, pas chère et efficace à faire le matin à jeun : une cuillère à soupe d'huile toujours Extra-vierge bio et 1ère pression à froid, vous la mettez dans la bouche et la faites remuer à l'intérieur sans jamais l'avaler pendant 3 minutes et vous allez voir le changement radical de sa couleur verte et liquide à blanche et coagulante. Vous aurez une odeur pas agréable dans la bouche, c'est normal et bon signe qui prouve que les toxines ( ont une odeur nauséabonde ) s'extraient bien du corps puis vous la crachez de manière à ne rien garder dans la bouche ensuite vous rincez votre bouche à l'eau avec une pincée de bicarbonate de soude alimentaire..renouveler l'opération tous les jours jusqu'à ce que cette odeur et la couleur redeviennent normales et vous serez surpris du résultat et de l'énergie physique que vous allez retrouver..je le recommande à tout le monde pour purifier le corps, rien de mieux..QUEL BEAU MEDICAMENT QUE NOTRE HUILE !!!

Il ne vous reste plus qu'à allez acheter une VOTRE HUILE TUNISIENNE..dites leur bien TUNISIENNE SINON RIEN !
C'est la MEILLEURE CROYEZ-MOI et le Dr TAZARKI vous apporte d'autres preuves.

Quant aux Italiens, ils ne la méritent pas..pour eux ce sera les huiles d'olive bas de gamme mélangées à l'huile de palme !

LE MONDE EST GRAND PENSEZ-Y !

jaghmoun
| 28-03-2016 20:29
AUSSI TRISTE DE REMARQUER CERTAINS
TUNISIENS SONT SALES,NEGLIGEANTS,CRADOS.
A mon avis il faut former ceux qui ont
Des manufactures,les commerçants,les
Restaurateurs,boulangers,épiciers,bouchers
Vendeurs de légumes,fruits sec,pâtissiers
Vendeurs en pharmacie,poissons,poulets.
UN EXEMPLE GRAVE LES ELEVEURS DE POULETS
ET VOLAILLES,N'ONT AUCUN NIVEAU,ILS
MANIPULENT UN ALIMENT ET GAVENT LES
POULETS DE TOUT TYPE DE MEDICAMENTS
DANGEREUX POUR LA SANTÉ HUMAINE,SANS
CONNAISSANCES ET A DOSES FORTES.
SANS RESPECT DE LA REGLE DES 21 JOURS
D'ARRET DE TOUT TRAITEMENT AVANT LA
CONSOMMATION.
Des produits chimiques passent chez
L'homme et font des dégâts et des cancers
Parfois un vieux schnock,possède une
Huilerie,des sacs d'olives au soleil
Poussière,mal lavés, cuve sale,chouamis
Pourris,majen sale,espace non conforme
Chaussures avec la boue,on rentre comme
On veut,une vraie porcherie sans hygiène
DES RECIPIENTS POUR CONTENIR L'HUILE
NON CONFORME ET DANGEREUX ONT CONTENU
DU MAZOUT,GOUDRON KÉROSÈNE, SOLVANTS
CHIMIQUE,PRETROLE....ETC NON LAVÉS ET
SE MELANGENT A L'HUILE ET SONT MISSIBLES
D'OU CANCER,INTOXICATION,MALADIES.
Il est nécessaire de former et exiger
UN CAP DE FORMATION,POUR TOUTE PROFESSION
POUR RESPECTER LA CHAINE DE FROID,SAVOIR
UN PRODUIT PÉRIMÉ, VERIFIER LE RECIPIENT
ADAPTÉ A L'ALIMENTAIRE,PROTEGER LE
PRODUIT CONTRE LA CHALEUR ET LE SOLEIL.
une pastèque qui passe 48 heure au soleil
Après feuillette devient un danger pour
La santé, et provoque des diarrhées.
LA VIANDE EXPOSÉ ATTIRE DES MOUCHES QUI
PONDENT DANS LA VIANDE ET LAISSENT DES
PARASITES.
le poisson péché ne doit pas dépasser
48 heures au marches avec la glace.
Le tableau de conservation et hygiène
Est noir et nous sommes loin des normes
TOURISME ET TABLEAU EN CONTRADICTION

waf-waf
| 28-03-2016 20:28
Je préfère de très loin acheter une huile produite en Europe qu'une huile produite en Tunisie. Après les scandales alimentaires, l'état crasseux a tous les niveaux de la société tunisienne, sans compter les trafics arnaques d'aliment impropre à la consommation... Bref une huile plus que douteuse provenant d'un pays plus que douteux... Y a pas photo, et puis l'Eu ne représente en rien les peuples européens, l'Eu est dirigé par des mafieux prêt à vendre leur peuple aux plus offrants.

Tounsi anti chlayeks
| 28-03-2016 20:20
Il s agit d une chaine publiquela Rai 3 vous ne voulez pas de notre huile d accord mais ne salissez pas notre réputation! Nous devrions faire aussi la même chose pour les merdes que sont les voitures Fiat qui ont toujours été vendues en Tunisie et les camions Iveco et les produits sanitaires et leur médicaments!!! À la guerre comme a la guerre pas de répit !

Forza
| 28-03-2016 19:09
Ce genre de compagne marketing pour dénigrer les concurrents est une monnaie courante partout. Pour les italiens, l'huile d'olive tunisienne présente une concurrence. Ils veulent préserver les avantages sur le marché européen, ils dénigrent donc l'huile d'olive d'huile tunisienne. L'Espagne de l'autre coté se réjouit des difficultés du tourisme turc, égyptien et tunisien. Elle fait une compagne active contre ces pays "passez des vacances en sécurité en Espagne". Ils ne montrent aucune solidarité avec le métier en Tunisie, Maroc ou Turquie mais attendre un autre comportement de leur part est naïf.
Pour finir, la Chine est beaucoup plus l'objet de dénigrement, mais ils ne leur donnent aucune importance et se concentrent sur leur travail. Un produit qui a des qualités (qualité, prix, service etc.) peut s'imposer malgré le dénigrement et au leur d'exporter en Italie, il faut leur faire concurrence sur les marchés porteurs en Amérique, Japon et Chine. Il ne faut pas vendre l'huile tunisienne aux italiens qui la revendent sous leurs marques, lahmit krouma, mitakla wmadmouma.

liberté
| 28-03-2016 18:58
Vos rues et quartiers jonchés d'ordures reflètent parfaitement vos restos, hôtels,fabriques j'en passe et des meilleurs .